Cinoche

Cinoche

Origine: Divers

À partir de 5 ans

présenté en collaboration avec le festival de cinéma en famille de québec la bibliothèque de québec

Lieux

Sous-sol – Musée de la civilisation
+ Bibliothèques de Québec*

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture – Musée de la civilisation

Du 1er février au 11 février

Mardi au dimanche : 10h à 17h


CINOCHE célèbre la joie sous toutes ses formes, offrant un refuge pour les esprits jeunes et les âmes averties, à partir de 5 ans. Chacun des huit courts métrages d’animation de cette collection unique raconte une histoire captivante, mettant de l’avant la capacité de la joie à illuminer même les jours les plus sombres. Trois-quart d’heure de bonheur qui provient d’Allemagne, France, Belgique, Suisse, République tchèque et Québec. 

*Horaire des représentations dans les bibliothèques participantes :

Bibliothèque Félix-Leclerc
3 février – 10h30 et 14h
4 février 10h30 et 14h

Bibliothèque Paul-Aimé-Paiement
4 février 13 h 30
10 février 10 h 30

Bibliothèque Étienne-Parent
10 février 10 h 30

Bibliothèque Monique-Corriveau
3 février 14 h 00
4 février 14 h 00
10 février 10 h30 et 14h


Courts-métrages présentés
ANT – Julia Ocker (Allemagne, 2017)

Les fourmis travaillent ensemble en parfaite harmonie. Mais l’une d’elle n’en fait qu’à sa tête et ne fait rien comme les autres.

Va-t’en, Alfred ! – Célia Tisserant, Arnaud Demuynck (France-Belgique, 2023)

Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour il rencontre Sonia, qui lui propose un café…

Étourdis étourneaux – Mélody BOULISSIERE (France, 2023)

Les étourneaux ne sont que des têtes de linotte… mais dans le ciel, tout est différent !

L’Oie du plus fort – Jan Míka (République tchèque, 2023)

Un jeune garçon rêve de devenir joueur de soccer professionnel et de jouer dans les plus grands stades, mais pour cela, il doit d’abord gagner un match dans une petite cour, contre une oie.

Cat – Julia Ocker (Allemagne, 2022)

Le chat prépare une recette particulièrement délicieuse : la soupe de souris !

Sur mesure – Léa Cousty, Chloé Astier, Raphaël Guez, Mélanie Fourgeaud, Hugo Bourriez, Victoire Le Dourner (France, 2018)

Seul humain d’un monde d’animaux, un simple couturier va travailler pour la première fois dans un célèbre atelier de Haute-Couture. Au lieu de faire ce qu’on lui a demandé, il se coud un costume patchwork de plusieurs parties animales pour imiter ses collègues et cacher sa différence.

Kiko et les animaux – Yawen Zheng (France-Suisse, 2020)

Un petit garçon vit entouré d’animaux qu’il tyrannise tout le temps. Un jour, les animaux se rebellent et lui pose la question suivante : pourquoi nous fais-tu mal ? Nous sommes pareils. Mais le garçon veut prouver qu’il est différent.

Bette – Geneviève Tremblay et Laurence Mongrain (Québec, 2022)

La jeune Bette cultive des fleurs rares qui lui permettent vraiment de voir la vie d’un nouvel œil.


Arrière-salles

Arrière-salles

Origine: Montréal

Installation numérique et performative

Artistes

Baron Lanteigne

une oeuvre présentée en collaboration avec le lieu

Lieu

Le Lieu, centre en art actuel
345 Rue du Pont
Québec, QC G1K 6M4

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février
jeudi au lundi 12h-17h

Performance le 2 février à 20h


Description
Arrière-salles est un laboratoire de création collaboratif et évolutif réunissant 5 artistes en arts vivants et numériques s’intéressant aux langages esthétiques des flux en ligne. Pendant l’exposition, les artistes seront réuni.e.s pour créer des performances en dialogue avec une installation écranique.
 
Au théâtre, les coulisses sont des espaces cachés aux spectateurs qui rendent possible l’enchaînement des tableaux d’un spectacle. Dans la culture Internet, les arrière-salles (backrooms) représentent l’équivalent numérique des coulisses. Ces espaces liminaux sont considérés comme des dimensions parallèles et interconnectées, dont découle un langage décrivant notre monde grâce à des références obscures (memes), trahissant une déconnexion du réel.
 
Pour Baron Lanteigne, ce laboratoire de création est né d’un désir de s’initier à la performance et de rapprocher cette nouvelle discipline à sa pratique virtuelle pour rendre plus ludique et vivante une démarche numérique qui lui apparaît trop rigide. En ce sens, le travail in situ permet une inter-influence entre son travail et celui des collaborateur.rice.s invité.e.s.
Arrière-salles is a collaborative, evolving creative laboratory bringing together 5 living arts and digital arts artists interested in the aesthetic languages of online streams. During the exhibition, the artists will come together to create performances in dialogue with a screen installation.
 
In theatre, backstage areas are spaces hidden from the audience that make it possible for the scenes in a show to follow one another. In Internet culture, backrooms are the digital equivalent of those backstage areas. These liminal spaces are seen as parallel interconnected dimensions, from which derives a language that describes our world through obscure references (memes), betraying a disconnection from reality.
 
For Baron Lanteigne, this creative laboratory is the occasion to familiarize himself with performance art and to adapt this discipline to his virtual practice. This opportunity emerged out of a desire to inject gesture and spontaneity in the digital medium that otherwise seemed too stiff to him. In this sense, working in situ enables an inter-influence between his work and that of guest collaborators. 

Biographie

Baron Lanteigne détourne les technologies numériques afin de révéler leur matérialité et leur potentiel. Les traces qui découlent de cette recherche prennent la forme de portails d’écrans sculpturaux s’ouvrant en unisson sur des mondes virtuels interconnectés. L’essence même de son travail est une émergence significative de ses nombreuses collaborations et imprégnations au sein de multiples communautés issues d’Internet.

Sa démarche fait partie intégrante de collections et d’événements émanant en ligne tels que The Wrong Biennale, Real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA et plusieurs autres. Une pratique créative connectée, présentée à travers le monde, dans des lieux renommés, comme le Ludwig Museum de Budapest (HU), le Centre Culturel Canadien à Paris (FR), le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (FR), le Gwangju Media Platform (KR), le Kunsmuseum de Bonn (BE), et biens d’autres. Le travail de Baron Lanteigne a été diffusé lors de plusieurs évènements d’arts numérique tels que ISEA 2023, Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA; JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), et la 6ème Biennale internationale d’art numérique par ELEKTRA (CA).

Baron Lanteigne hijacks digital technologies to reveal their materiality and potential. The traces resulting from this research take the form of sculptural screen portals opening in unison onto interconnected virtual worlds. The very essence of his work is a significant emergence from his many collaborations and impregnations within multiple Internet communities.

His work is an integral part of online collections and events such as The Wrong Biennale, Real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA and many others. A connected practice, presented around the world in renowned venues such as the Ludwig Museum in Budapest (HU), the Centre Culturel Canadien in Paris (FR), the Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (FR), the Gwangju Media Platform (KR), the Kunsmuseum in Bonn (BE), and many others. Baron Lanteigne’s work has been shown at many digital art events, including ISEA 2023, Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA; JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), and the 6th International Digital Art Biennial by ELEKTRA (CA).

Crédits

Conception : Baron Lanteigne
Laurence Gravel
Jules Leloup Mayrand
Laurence Petitpas
Vincent Thériault

TBA

Photo : Baron-Lanteigne


L’Espace suspendu

L’espace suspendu

Parcours extérieur

Artistes participant.es :

Carol-Ann Belzil-Normand, Ludovic Boney, Cooke Sasseville, Fanny Mesnard et les hiérarchies horizontales 

Téléchargez l’application pour découvrir les lieux du parcours :
Google
Apple
Dates

Du 1er février au 25 février

Vernissage le 2 février


Description

DÉCOUVREZ L’INVISIBLE !

L’Espace suspendu est un parcours d’œuvres flottantes en milieu urbain qui se révèlent à travers la réalité augmentée. Les œuvres invisibles à l’œil nu sont de véritables surprises à découvrir à travers votre appareil intelligent le temps d’une balade dans les environs du quartier St-Roch. Le parcours est pensé et créé dans le but de se réapproprier des espaces qui se sont transformés ces dernières années. Les Productions Recto-Verso vous proposent d’aller à la découverte d’œuvres originales qui forment en quelque sorte un écosystème artistique parallèle au cœur de la basse-ville.

Comment accéder au parcours? Téléchargez l’application et aventurez-vous dans les rues du centre-ville!

Dans le cadre du Mois Multi 2024, une nouvelle oeuvre du parcours sera dévoilée, il s’agit de S’envisager par les hiérarchies horizontales.

L’Espace suspendu is a journey of floating works in the urban environment, revealed through augmented reality. The works, invisible to the naked eye, are real surprises to be discovered through your smart device during a stroll around the St-Roch district. The itinerary is designed and created with the aim of reappropriating spaces that have been transformed in recent years. Productions Recto-Verso invite you to discover original works that form a kind of parallel artistic ecosystem in the heart of the downtown area.

DISCOVER THE INVISIBLE!

How to get there? Download the app and venture into the streets!


Crédits

Production : Les Productions Recto-Verso et ALTKEY
Idéation et direction artistique : Emile Beauchemin et Mélanie Bédard
Graphisme de l’application : Catherine Lemieux
Conception sonore : Millimetrik

TBA


Présentation du Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (FIAV), la structure Marocco Numerica, le Festival des Arts Numériques de Rabat et le nouveau Festival des Arts Numériques de Khouribga.

Volet pro

Présentation
9 février 17h à 17h20

Présentation du Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (FIAV), la structure Marocco Numerica, le Festival des Arts Numériques de Rabat et le nouveau Festival des Arts Numériques de Khouribga.

TBA

Participant.es
  • Majid Seddati
Remerciements 

Bureau du Québec à Rabat

Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

Le FIAV est un événement pluridisciplinaire de grande envergure devenu un rendez-vous incontournable et une référence nationale et internationale dans le domaine des arts vidéo et numériques. Il rassemble chaque année les fanatiques du renouveau, d’inspiration et surtout du métissage art et nouvelles technologies.

Majid Seddati, directeur artistique et membre fondateur du FIAV viendra présenter le festival en plus de ses nouvelles initiatives : Marocco Numerica, Festival des Arts Numériques de Rabat et le Festival des Arts Numériques de Khouribga.

TBA


Majid Seddati

Majid Seddati est un enseignant, acteur culturel, scénariste et critique de cinéma qui vit et travaille à Casablanca. Il est enseignant d’art vidéo et de cinéma aux Facultés des Lettres de Ben M’sik et d’Ain chok ainsi que directeur artistique et membre fondateur du Festival International d’art vidéo de Casablanca. Il a également été directeur du Festival International des Arts Numériques (Casablanca). Il est membre fondateur de Irisson (Centre des Arts Visuels et nouveaux Médias de Casablanca). Il est membre fondateur du Festival International du Film de l’Etudiant (FIFE). Par ailleurs, il a été conseiller artistique du cycle de formation et de production « Interactions » initié par Attijariwafa bank. Majid a été commissaire de plusieurs expositions d’art vidéo, a encadré plusieurs workshop et séminaires d’art vidéo et de cinéma dans plusieurs universités, écoles, festivals et associations au Maroc et à l’étranger et a participé à différentes manifestations culturelles et artistiques nationales et internationales (France, Espagne, Italie, Egypte, Canada, Suisse, Pays-Bas, Mali, Tunisie, Arabie Saoudite et bien plus). Parallèlement, il a réalisé plusieurs vidéos d’art et a signé plusieurs articles sur l’art et le cinéma.

TBA


La prise de risque comme moteur de création de nouveaux festivals

Volet pro

Table-ronde
8 février 10h à 10h45

La prise de risque comme moteur de création de nouveaux festivals

Risk-taking as a driving force in the creation of new festivals

Participant.es
  • Lé Boucher Trudel, Charlotte Larouche – Festival Genèse (Québec, Canada)
  • Jade Gagnon, Noémie Percy – Festival Casse-Gueule (Québec, Canada)
  • Thomas Tremblay, Delphy Boudreau – Festival L’Écoute (Québec, Canada)
Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

Dans des contextes de resserrement économique et de difficultés à imaginer un futur collectif, qu’est-ce qui pousse à la création de nouveaux festivals? C’est à cette question que tenteront de répondre les représentant.es de trois festivals émergents de la Ville de Québec. Sous l’éclairage de leurs initiatives respectives, nous nous pencherons sur la nécessité d’inventer de nouveaux modèles événementiels égalitaires et inclusifs, sur l’importance qu’occupe l’espace de risque pour ces créateur.trices de festivals et sur la nécessité d’inviter le public à vivre des expériences d’imprévisibilité.

Against a backdrop of economic restraint and the difficulty of envisioning a collective future, what drives the creation of new festivals? This is the question that the representatives of three emerging Quebec City festivals will attempt to answer. Through their respective initiatives, we’ll look at the need to invent new egalitarian and inclusive event models, the importance of risk-taking for these festival creators, and the need to invite audiences to experience unpredictability.


Génèse

Génèse est un festival en art actuel qui a eu lieu pour la première fois en août 2023 à la Charpente des fauves. Plus d’une trentaine d’étudiant.e.s y ont participé. Organisé par les étudiant.e.s en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval, l’événement s’est déroulé sur 3 jours et avait pour but d’offrir un espace de rencontre entre étudiant.e.s, sans imposer d’attentes ou de contraintes au niveau de ce que celleux-ci souhaitaient présenter. Fonctionnant sans comité de sélection, tous celleux qui souhaitaient y participer ont pu s’y inscrire et participer à cette première édition du festival.

Génèse is a contemporary art festival that took place for the first time in August 2023 at the Charpente des fauves. Over thirty students took part in the event. Organized by Université Laval’s visual and media arts students, the event took place over 3 days and was designed to provide a space for students to meet, without imposing any expectations or restrictions in terms of what they wished to present. Operating without a selection committee, all those who wished to take part were able to enter and take part in this first edition of the festival.

L’Écoute

L’Écoute est un événement qui souhaite provoquer des rencontres entre toutes les pratiques sonores. C’est un festival qui vise la présentation et la recherche d’œuvres et d’expérimentations auditives. L’événement a pour but d’offrir un espace d’exploration et de mettre en vitrine la relève et les pratiques émergentes.

L’Écoute is an event that seeks to provoke encounters between all sound practices. The festival focuses on the presentation and research of audio works and experiments. The event’s goal is to provide a space for the exploration and showcasing of emerging practices.

Casse-Gueule

Le festival Casse-Gueule souhaite diffuser des projets mettant de l’avant la prise de risque artistique.

Il a pour but de créer un espace où l’échec était une option. Là est le principal risque: se casser la gueule, vu la nature naissante ou énergumène du projet. Sans renier le fait que la préparation et le peaufinage puissent être porteurs d’une grande créativité, le festival souhaite défendre une démarche spontanée, une créativité qui émerge grâce à l’élan du moment présent, celle dont le plus grand potentiel réside dans l’impulsion, et pas nécessairement dans le rodage.

La préparation n’est pas toujours un gage de qualité: sa réduction n’en est donc pas un de médiocrité.

The Casse-Gueule festival wishes to showcase projects that promote artistic risk-taking.

Its goal is to create a space where failure is an option. That’s where the main risk lies: in failing, given the project’s incipient or energetic nature. Without denying the fact that preparation and fine-tuning can lead to great creativity, the festival wishes to defend a spontaneous approach, a creativity that emerges through the momentum of the present moment, one whose greatest potential lies in the impulse, and not necessarily in running-in.

Preparation is not always a guarantee of quality: reducing it is not a guarantee of mediocrity.


Conditions variables : François Quévillon, entre les dispositifs et les phénomènes

Volet pro

Conférence
8 février 11h à 12h

Conditions variables : François Quévillon, entre les dispositifs et les phénomènes

Variable conditions : François Quévillon, between devices and phenomena. 

Participant.e

François Quévillon (Montréal, Canada)

Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

L’œuvre de François Quévillon se manifeste à travers des expériences sensibles qui traduisent les   « glitches » de notre époque. Minutieusement construites, ses œuvres sont le fruit de recherches pluridisciplinaires étendues. La conférence se veut une occasion d’explorer l’envers du décor de la pratique de l’artiste, une occasion de découvrir son contexte de création, les questions fondatrices et les mécanismes techniques/technologiques qui la définissent. François Quévillon nous guidera à travers plusieurs de ses œuvres iconiques qui, par l’insaisissable puissance de l’image, dialoguent avec le paysage dans sa tradition romantique du sublime et la question critique de la géographie des ressources. Le public est invité à participer activement à la conférence afin que celle-ci deviennent une conversation.

François Quévillon’s work manifests itself through sensitive experiences that reflect the “glitches” of our times. Meticulously constructed, his works are the fruit of extensive pluridisciplinary research. The conference is an opportunity to explore the other side of the artist’s practice, to discover his creative context, the founding questions and the technical/technological mechanisms that define it. François Quévillon will guide us through several of his iconic works which, through the elusive power of image, engage in a dialogue with landscape in its Romantic tradition of the sublime and the critical question of the geography of resources. The audience is invited to take an active part in the lecture, so that it becomes a conversation.


François Quévillon

François Quévillon développe une pratique interdisciplinaire qui s’articule à travers les arts visuels, médiatiques et numériques. Établi à Montréal, il travaille régulièrement dans le cadre de résidences au cours desquelles il rencontre les communautés et effectue des études sur le terrain. Ses œuvres ont été présentées à travers le monde lors d’expositions et d’événements dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique.

Le travail de François Quévillon aborde les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines en explorant les interactions de problématiques environnementales, d’enjeux de société et des développements technologiques. Ses dispositifs sondent les phénomènes du monde et de la perception par la mise en œuvre de processus sensibles aux conditions variables de l’environnement et à l’interférence humaine.

François Quévillon develops an interdisciplinary practice that is articulated through visual, media and digital arts. Based in Montreal, he mainly works in residencies during which he meets communities and carries out field studies. He has been featured around the world at exhibitions and events connected to contemporary art, cinema and digital creation. His artistic practice addresses planetary disruptions as well as those affecting contemporary media by exploring the interactions of environmental changes, societal issues and technological developments. His works probes the phenomena of the world and perception through the implementation of processes that are sensitive to environmental fluctuations and human interference.


Inventer l’exposition en réalité virtuelle : de l’idéation à la diffusion

Volet pro

Table-ronde
8 février 13h à 14h

Inventer l’exposition en réalité virtuelle : de l’idéation à la diffusion

Inventing the virtual reality exhibition: from ideation to diffusion

Participant.es
  • Aurélie Besson – Molior (Montréal, Canada)
  • Éric Desmarais – Sporobole (Sherbrooke, Canada)
  • Mathieu Troussel – Achiv VR (Montréal, Canada)
Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

La numérisation de nos rapports au monde provoque des mutations profondes dans la manière dont nous faisons l’expérience de l’art. Parmi les outils disponibles pour inventer de nouvelles approches, la réalité virtuelle offre une opportunité extraordinaire d’explorer l’imagination et aussi une nouvelle manière d’envisager l’expérience de l’exposition. Toutefois l’outil n’est pas aussi accessible qu’envisagé et les savoirs faire numériques représentent un obstacle pour le milieu de la culture.

De l’idéation à la création, des licences à la conceptualisation des espaces à investir (espace virtuel mais aussi espace physique) pour l’expérience, la table-ronde se penchera sur les défis d’inventer une exposition en réalité virtuelle et sera l’occasion d’ouvrir des réflexions sur les enjeux de financements, les modes de fonctionnements des équipes de programmeurs et ceux des productions artistiques, tout en cherchant à trouver des solutions pour intégrer ces expertises numériques aux écosystèmes culturels.

The digitization of our relationship with the world is bringing profound changes in the way we experience art. Among the tools available to invent new approaches, virtual reality offers an extraordinary opportunity to explore the imagination and provides a new way of looking at the exhibition experience. However, the technology is not as accessible as we might have hoped, and the digital expertise represents an obstacle in the cultural world. From ideation to creation, from licensing to the conceptualization of the spaces to be invested (virtual space but also physical space) for the experience, the round-table discussion will look at the challenges of inventing a virtual reality exhibition, and will provide an opportunity to reflect on the issues of funding, the operating methods of programming teams and those of artistic productions, while seeking to find solutions for integrating this digital expertise into cultural ecosystems.


Biographies

Aurélie Besson

Aurélie Besson est directrice générale et artistique de Molior depuis 2016. Elle y a développé des projets collaboratifs en Chine, au Brésil, au Mexique, en France, en Slovaquie, en République tchèque, en Hongrie, en Pologne, en Suisse et au Canada. Depuis plus de 15 ans, elle dirige et élabore des projets interdisciplinaires en art, sciences et technologies, tour à tour en tant que chercheure, commissaire, directrice artistique ou gestionnaire. En 2023, elle a obtenu un doctorat en Études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal, codirigée par Louise Poissant et Victor Frak. Sa recherche s’est développée selon une approche transdisciplinaire en explorant les concepts d’énaction et des sens du mouvement dans l’expérience d’œuvres praticables. Elle a organisé une dizaine de conférences et a été impliquée dans plusieurs groupes de recherche avec des universités montréalaises. Elle a également coordonné la réalisation de l’ouvrage Lumières de la ville (PUQ), dirigé par Louise Poissant, et a publié plusieurs articles sur les arts numériques dans des livres, des blogues et des magazines. Aurélie est régulièrement invitée à des conférences et siège à de nombreux comités et jurys qui reconnaissent son expertise. Entre 2007 et 2010, elle a dirigé des projets et événements européens collaboratifs en art et technologies à Prague. Elle est titulaire d’une Maîtrise en communication (Université Lyon 2 ; Universiteit Utrecht) et d’un Master en développement culturel et direction de projet (Université Lyon 2). Elle enseigne le cours Arts et technologies: fondements et enjeux à l’Université de Sherbrooke.   

Aurélie Besson has been general and artistic director of Molior since 2016. She has developed collaborative projects in China, Brazil, Mexico, France, Slovakia, Czech Republic, Hungary, Poland, Switzerland and Canada. For over 15 years, she has directed and developed interdisciplinary projects in art, science and technology, in turn as researcher, curator, artistic director or manager. In 2023, she completed a PhD in Arts Studies and Practices at the Université du Québec à Montréal, co-directed by Louise Poissant and Victor Frak. Her research took a transdisciplinary approach, exploring the concepts of enaction and the senses of movement in the experience of practicable works. She has organized a dozen conferences and been involved in several research groups with Montreal universities. She also coordinated the production of Lumières de la ville (PUQ), edited by Louise Poissant, and has published several articles on digital arts in books, blogs and magazines. Aurélie is a regular guest speaker at conferences and sits on numerous committees and juries that recognize her expertise.

Éric Desmarais

Depuis 2010, Éric Desmarais est directeur général de Sporobole, un centre d’artistes situé à Sherbrooke au Québec. Fondé en 1973, le centre est aujourd’hui spécialisé en création technologique et accompagne les artistes à toutes les étapes de leurs processus de création grâce à plusieurs programmes de résidences de recherche, de production et de diffusion. Sporobole lance en 2014 le programme Interface : art science qui réunit des artistes et des chercheurs pour des résidences de recherche et de cocréation de longue durée. Le programme a ainsi permis des collaborations intersectorielles entre arts et intelligence artificielle, génie mécanique, biotechnologie, astrophysique, géomatique et physique quantique. Sporobole se dote en 2018 d’une nouvelle division (0/1, un hub numérique) qui offre des services de développement numérique pour les artistes et les organismes culturels du Québec. Éric Desmarais a été président du Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM), où il a siégé de 2010 à 2021. Il est l’un des artisans de la fondation du REPAIRE (Regroupement de pairs des arts indépendants, de recherche et d’expérimentation), né en 2021 de la fusion du CQAM et du RAIQ, qui rassemble des artistes, des organismes, des travailleurs culturels et des chercheurs de toutes les disciplines, et travaille à mettre en lumière l’importance de l’indépendance et de l’expérimentation artistique dans la vitalité des écosystèmes créatifs. 

Since 2010, Éric Desmarais has been General Manager of Sporobole, an artist-run center located in Sherbrooke, Quebec. Founded in 1973, the center now specializes in technological creation, supporting artists at every stage of their creative process through several research, production and distribution residency programs. In 2014, Sporobole launched the Interface: art science program, which brings together artists and researchers for long-term research and co-creation residencies. The program has enabled cross-sector collaborations between the arts and artificial intelligence, mechanical engineering, biotechnology, astrophysics, geomatics and quantum physics. In 2018, Sporobole added a new division (0/1, a digital hub) offering digital development services for Quebec artists and cultural organizations. Éric Desmarais is a former president of the Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM), where he served from 2010 to 2021. He was one of the founders of REPAIRE (Regroupement de pairs des arts indépendants, de recherche et d’expérimentation), created in 2021 from the merger of CQAM and RAIQ, which brings together artists, organizations, cultural workers and researchers from all disciplines, and works to highlight the importance of independence and artistic experimentation in the vitality of creative ecosystems.

Mathieu Troussel

Mathieu Troussel est un créateur qui brille par son expertise variée. Son parcours académique, de l’estimation en génie civil au design et la scénographie, a établi les bases d’une carrière polyvalente. Fort d’une expérience en tant que designer scénographe, il a perfectionné ses compétences en gestion de projets et planification financière pour des projets culturels variés. En tant que cofondateur de l’entreprise Archiv VR, il a fusionné sa passion pour le design avec une vision moderne pour la préservation du patrimoine via la réalité virtuelle. Mathieu possède une grande compétence dans la création et la gestion de projets numériques immersifs, notamment dans les domaines culturels, touristiques, patrimoniaux et muséaux. 

Ses points forts résident dans sa capacité à analyser les problèmes, à accueillir de nouvelles idées et à collaborer efficacement. Son attention aux détails et son empathie naturelle guident son approche dans la gestion d’équipes et de projets. Mathieu s’engage à explorer des solutions innovantes tout en maintenant une approche pragmatique avec son milieu.

Mathieu Troussel is a creator whose expertise shines through. His academic background, from civil engineering estimating to design and scenography, has laid the foundations for a versatile career. With experience as a scenographic designer, he has honed his skills in project management and financial planning for a variety of cultural projects. As co-founder of Archiv VR, he fused his passion for design with a modern vision for heritage preservation through virtual reality. Mathieu is highly skilled in the creation and management of immersive digital projects, particularly in the fields of culture, tourism, heritage and museums.

His strengths lie in his ability to analyze problems, embrace new ideas and collaborate effectively. His attention to detail and natural empathy guide his approach to managing teams and projects. Mathieu is committed to exploring innovative solutions while maintaining a pragmatic approach to his environment.


« Intuitions » : la potentialité d’une nouvelle ère technologique sur les corps humains dans l’œuvre de Julie Favreau

Volet pro

Micro-conférence
8 février 14h15 à 14h45

« Intuitions » : la potentialité d’une nouvelle ère technologique sur les corps humains dans l’œuvre de Julie Favreau

“Intuitions”: the potential of a new technological era on human bodies in the work of Julie Favreau

Participant.es

Julie Favreau (Berlin, Allemagne)

Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

Les questions liées aux profonds bouleversements technologiques en cours de par la relation déconcertante entre la cognition, la machine, l’humanité et les sensations, fascinent Julie Favreau et alimentent sa pratique. Mais c’est l’exercice d’imaginer les formes physiques possibles « d’entités » qui se sont mélangées entre nos corps, la nature et la technologie qui est le sujet pivot de son exposition Intuitions, récemment présentée au Musée d’Art de Joliette (Joliette, Canada). La micro-conférence sera l’occasion d’être guidée par l’artiste dans son exposition. Elle présentera des œuvres récentes qui mettent en scène, grâce à une entité IA et à l’expérience de la caméra, une proposition pour envisager la transition technologique et un futur rhizomatique.

Questions linked to the profound technological upheavals underway, and the unsettling relationship between cognition, machine, humanity and sensation, fascinate Julie Favreau and fuel her practice. But it is the exercise of imagining the possible physical forms of “entities” that have mixed between our bodies, nature and technology that is the pivotal subject of her exhibition “Intuitions”, recently presented at the Musée d’Art de Joliette (Joliette, Canada). The micro-conference will be an opportunity to be guided by the artist through her exhibition. She will present recent works that, thanks to an AI entity and the experience of the camera, put forward a proposition to consider technological transition and a rhizomatic future.


Julie Favreau

Julie Favreau (elle) est une artiste québécoise qui vit et travaille entre Montréal et Berlin. À travers ses films, sculptures et photographies, elle crée des scénarios futuristes, dans lesquels les protagonistes participent à des rituels partagés. Ses derniers projets sont des témoins des multiples interrogations éthiques concernant les bouleversements technologiques actuels. Les questions y sont posées par le biais d’une approche sensorielle/«embodied» et spirituelle. Nous y faisons la connaissance de personnes qui interagissent avec une entité en émergence que Favreau conçoit comme un Hyperobjet (Timothy Morton). Il s’agit d’une incarnation physique en constante évolution de ce qui est omniprésent, réel pour tous : une intelligence artificielle, un virus, un corps sans organes. Une sélection de ses récentes expositions et résidences de recherche comprend : Musée d’Art de Joliette (Canada); Rupert (Lituanie) ; Organ vida-Zagreb photo biennal (Croatie) ; Sporobole-PRIM (Québec) ; Schwartzsche Villa (Berlin) ; Edinburgh Art Festival, Scottish National Gallery of Modern Art ; Actoral (France) ; Arsenal Contemporary (New York) ; House of Egorn (Gallery Weekend, Berlin) ; Casino du Luxembourg ; Blue Star Contemporary (Texas), Galerie im Marstall (Hambourg, Allemagne) ; La BF15 (Lyon, France) ; Künstlerhaus Bethanien (Berlin) ; Musée des beaux-arts de Montréal (Canada) ; Fonderie Darling (Montréal, Canada) ; Musée d’art contemporain de Montréal (Canada) ; Mac Quinta Normal (Chili) ; ainsi que plusieurs foires locales et internationales. Julie Favreau s’est installée à Berlin à l’occasion d’un concours national, lui octroyant une résidence d’un an à la Künstlerhaus Bethanien (2017). Elle a été retenue pour le Prix artistique Sobey en 2018 et en 2012 ; et est lauréate du Prix Pierre-Ayot 2014 et de la Bourse Claudine et Stephen Bronfman (2012). Son travail a entre autres fait l’objet de critiques dans The Guardian, Magenta, Hyperallergic, Canadian Art, Taz, Berliner Zeitung, Momus. Favreau a obtenu un baccalauréat en beaux-arts axé sur la création d’images en mouvement, la performance vidéo et le cinéma de la Nouvelle Vague (UQAM-2001-2005). Elle s’est ensuite formée à la chorégraphie de façon autodidacte au Canada et en France, en participant à de nombreux ateliers dans des institutions de premier plan, et en s’engageant activement dans le milieu de la performance chorégraphiée et de la danse. Favreau est titulaire d’une maîtrise en sculpture (Concordia-2012). Son film « This Thing » a été créé et produit sous le commissariat d’Aseman Sabet, avec A.I.Ship (Harvard & Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology and Bioethics) ainsi que ETH Zürich-Bioethics – Health Ethics and Policy Lab.

Julie Favreau (she/her) is a Quebec artist who lives and works between Montreal and Berlin. Through her films, sculptures and photographs, she creates futuristic scenarios in which the protagonists participate in shared rituals. Her latest projects bear witness to the many ethical questions raised by today’s technological upheavals. These questions are posed through a sensory/embodied and spiritual approach. We meet people who interact with an emerging entity that Favreau conceives of as a Hyperobject (Timothy Morton). This is an ever-evolving physical embodiment of what is ubiquitous, real to everyone: an artificial intelligence, a virus, a body without organs.

A selection of her recent exhibitions and research residencies includes: Musée d’Art de Joliette (Canada); Rupert (Lithuania); Organ vida-Zagreb photo biennal (Croatia); Sporobole-PRIM (Québec); Schwartzsche Villa (Berlin); Edinburgh Art Festival, Scottish National Gallery of Modern Art; Actoral (France); Arsenal Contemporary (New York); House of Egorn (Gallery Weekend, Berlin); Casino du Luxembourg ; Blue Star Contemporary (Texas), Galerie im Marstall (Hamburg, Germany); La BF15 (Lyon, France); Künstlerhaus Bethanien (Berlin); Montreal Museum of Fine Arts (Canada); Darling Foundry (Montreal, Canada); Musée d’art contemporain de Montréal (Canada); Mac Quinta Normal (Chile); as well as several local and international fairs. Julie Favreau moved to Berlin in response to a national competition, which awarded her a one-year residency at the Künstlerhaus Bethanien (2017). She was shortlisted for the Sobey Art Prize in 2018 and in 2012; and is the winner of the Prix Pierre-Ayot 2014 and the Claudine and Stephen Bronfman Fellowship (2012).

Her work has been reviewed in The Guardian, Magenta, Hyperallergic, Canadian Art, Taz, Berliner Zeitung and Momus, among others. Favreau earned a BFA in moving image creation, video performance and New Wave cinema (UQAM-2001-2005). She then trained as a self-taught choreographer in Canada and France, taking part in numerous workshops at leading institutions, and becoming actively involved in the choreographed performance and dance scene. Favreau holds a master’s degree in sculpture (Concordia-2012). Her film “This Thing” was created and produced under the curatorship of Aseman Sabet, with A.I.Ship (Harvard & Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology and Bioethics) and ETH Zürich-Bioethics – Health Ethics and Policy Lab.


Honestly confused, creasy in the memory : on articifial intelligence and dissociative worldmapping

Volet pro

Micro-conférence
8 février 14h55 à 15h25

Honestly confused, creasy in the memory : on articifial intelligence and dissociative worldmapping

Honnêtement confus, crédule dans la mémoire : sur l’intelligence artificielle et le worldmapping dissociatif

Participant.e

Lucas LaRochelle (Montréal, Canada)

Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Anglais avec traduction simultanée en français
English with simultaneous translation into french

Description

What is the role of fiction and fabulation in the marginalized archive? What does artificial intelligence have to teach us about living with the incoherency of trauma? How can dissociation be harnessed as a worldmaking strategy?

This talk will explore these questions in relation to the genesis of QT.bot – an artificial intelligence trained on the textual and visual data of the community-generated counter mapping platform Queering The Map – that generates speculative queer and trans narratives and the environments in which they occur. In collaboration with the voices of their human community, QT.bot fabulates on the absences of the archive, orienting us away from what is, and towards what could be.

Quel est le rôle de la fiction et de la fabulation dans les archives marginalisées ? Qu’est-ce que l’intelligence artificielle a à nous apprendre sur la façon de vivre avec l’incohérence d’un traumatisme ? Comment la dissociation peut-elle être exploitée en tant que stratégie de construction du monde ? Cette discussion explorera ces questions en relation avec la genèse de QT.bot – une intelligence artificielle entraînée sur les données textuelles et visuelles de la plateforme de contre-cartographie Queering The Map générée par la communauté – qui met de l’avant des récits spéculatifs queer et trans ains
i que les environnements dans lesquels ils se produisent. En collaboration avec les voix de sa communauté humaine, QT.bot fabule sur les absences de l’archive, nous orientant loin de ce qui est et vers ce qui pourrait être.


Lucas LaRochelle

Lucas LaRochelle is a designer and researcher whose work is concerned with queer and trans digital cultures, community-based archiving, and artificial intelligence. They are the founder of Queering The Map, a community generated counter-mapping project for digitally archiving LGBTQ2IA+ experience in relation to physical space. They have lectured, facilitated, and exhibited internationally, recently at the Guggenheim Museum (USA), Ars Electronica (Austria), Mozilla Festival (UK), Museum of Design Atlanta (USA), PHI Center (Canada), Gallery Tata (Japan), arc en rêve (France), School of Expansive Architecture (South Africa), Digital Writer’s Festival (Australia), MUTEK (Canada), LINZ FMR Festival (Austria), Somerset House (UK), Onomatopee Projects (Netherlands), fanfare (Netherlands), OTHERWISE Festival (Zurich), Ada X (Canada), Interaccess (Canada) and SBC Gallery (Canada). They have presented research at Stanford University, University of Cambridge, The Bartlett School of Architecture, University of Puerto Rico Rio Piedras School of Architecture, amongst other academic institutions. Their work and writing has been published in Dreaming Beyond AI, Network Imaginaries, Futuress, MIT’s Immerse, Queer Sites in Global Contexts, Atlas Menor #1, QUEER.ARCHIVE.WORK #3, Diagrams of Power, IWAKAN, ROM, Accent, Echelles, and Perfect Strangers, amongst other books and publications. Their project, QT.bot, was awarded an Honorary Mention for the 2023 Prix Ars Electronica in the Artificial Intelligence and Life Art category. Their project Queering The Map was awarded an Honorary Mention for the 2018 Prix Ars Electronica, nominated for the Lumen Prize for Digital Art and the Kantar Information is Beautiful Awards, and is included in the Library of Congress LGBTQ+ Studies Web Archive. Their work has been written about and featured in The New York Times, Time Magazine, Wired, HuffPost, I-D, Paper, Nylon, Vogue, Dezeen, C Magazine, Bloomberg CityLab, MIT’s Immerse, The Independent, El Espectador, The Hindu, de Volkskrant, CBC Arts, VICE (US, UK and Asia), AIGA Eye On Design, and Archer amongst numerous other publications. In 2019 they were the inaugural Curatorial Fellow at The Curatorial and Public Scholarship Lab. They have been in residence at Ada X, Social Service Club, MUTEK AI Art Lab and The Fine Arts Reading Room, and are the recipient of the 2021 CQAM/Turbulent Residency. In 2016 they received a certificate in Co-Design from the Utrecht University of Applied Sciences, and a BFA in Design and Computation Arts from Concordia University in 2020.

À venir


Imaginaires sociotechniques : l’Intelligence Artificielle du point de vue anthropologique

Volet pro

Tête-à-tête
8 février 15h35 à 16h35

Imaginaires sociotechniques : l’Intelligence Artificielle du point de vue anthropologique

Sociotechnical imaginaries: Artificial Intelligence from an anthropological perspective

Participant.es
  • Ola Siebert (Montréal, Canada)
  • Sofian Audry (Montréal, Canada)
Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into english

Description

Les représentations binaires de l’IA, profondément liées au développement de la cybernétique, reflètent nos spéculations sur son évolution potentielle. Malgré l’existence de nombreuses études explorant différentes manières d’imaginer l’intelligence artificielle et son avenir dans la fiction, la compréhension de la manière dont les individus (femmes, hommes et personnes non binaires) directement impliqués dans des projets d’IA envisagent l’avenir reste limitée. Le tête-à-tête entre les chercheurs Ola Siebert et Sofian Audry explore ces questions et les relie à la conversation en cours sur la diversité des perspectives entourant les imaginaires sociotechniques au sein des industries de l’IA en Pologne et au Québec/Canada.

Binary representations of AI, deeply linked to the development of cybernetics, reflect our speculations on its potential evolution. Despite the existence of numerous studies exploring different ways of imagining artificial intelligence and its future in fiction, the understanding of how individuals (women, men and non-binary people) directly involved in AI projects envision the future remains limited. This one-on-one conversation between researchers Ola Siebert and Sofian Audry explores these questions and connects them to the ongoing conversation about the diversity of perspectives surrounding socio-technical imaginaries within the AI industries in Poland and Quebec/Canada.


Biographies

Ola Siebert

Ola Siebert est doctorante à la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal (Canada). Sa thèse porte sur les imaginaires sociotechniques dans l’industrie de l’intelligence artificielle. Elle s’intéresse également à la nostalgie et à ses aspects performatifs, ainsi qu’à la relation entre le genre, la société et la technologie. Dans son projet post-doctoral, elle aimerait se concentrer sur l’intersection entre les perspectives environnementales et les imaginaires sociotechniques alternatifs, en se concentrant principalement sur les femmes autochtones qui travaillent avec l’IA et leurs visions de l’avenir.

Ola Siebert 

Ola Siebert is a PhD candidate at the Faculty of Communication at Université du Québec à Montréal (Canada). Her thesis focuses on sociotechnical imaginaries in the artificial intelligence industry. She is also interested in nostalgia and its performative aspects, and the relation between gender, society and technology. In her post-doc project, she would like to focus on the intersection between environmental perspectives and sociotechnical alternative imaginaries, focusing principally on Indigenous women working with AI and their visions around the future.  

Sofian Audry

Artiste et scientifique, Sofian Audry enseigne les médias interactifs à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal et co-dirige le réseau Hexagram pour la recherche-création en arts, cultures et technologies. Son travail explore les comportements d’agents hybrides à la frontière de l’art, de l’intelligence et de la vie artificielle. Son livre “Art in the Age of Machine Learning” se penche sur les pratiques artistiques de l’apprentissage automatisé (MITPress, 2021). Les œuvres d’Audry se déploient à travers de multiples formes telles la robotique, l’installation, le bio-art et la littérature électronique. Ses travaux ont été présentés dans des lieux et événements internationaux majeurs.

Sofian Audry

Sofian Audry is an artist, scholar, Professor of Interactive Media within the School of Media at the University of Quebec in Montreal and Co-Director of the Hexagram Network for Research-Creation in Art, Culture and Technology. Their work explores the behavior of hybrid agents at the frontier of art, artificial intelligence, and artificial life. Audry’s book “Art in the Age of Machine Learning” examines machine learning and its practice in art and music (MITPress, 2021). Audry’s artistic practice branches through multiple forms including robotics, installations, bio-art, and electronic literature. Their work has been shown at major international events and venues.