Organism

Organism

Origine: Montréal

Exposition

Artistes

Navid Navab

En collaboration avec Garnet Willis

Lieu

La Nef
160 Rue Saint-Joseph E, Québec, QC G1K 3A7

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Performance le 10 février à 18h

Mardi au vendredi : 15h à 20h


Samedi et dimanche : 10h à 17h


Description

Centré autour d’un orgue à tuyaux centenaire modifié robotiquement, Organism est une plateforme d’investigation pour le co-modelage stochastique via l’indétermination sono-écologique des processus turbulents de formation.

Un orgue Casavant, construit en 1910, est ramené à la vie après avoir été soustrait à l’indifférence de la gentrification dans un site patrimonial du Sud-Ouest de Montréal. Organism démantèle les sonorités trop propres de l’orgue à tuyaux – ce triomphe simpliste de la civilisation occidentale sur l’effervescence de la nature – afin de raviver la matérialité turbulente naturelle cachée au cœur de son processus de production sonore.

Les tuyaux récupérés, et leur architecture pneumatique, ont été soigneusement modifiés pour supprimer les stabilisations qui visaient autrefois à éliminer le flux turbulent et son monde sonore incontrôlé. Des timbres, jamais entendus auparavant, sont libérés robotiquement après des siècles de répression sonore.

L’installation fait dialoguer le chaos cinétique avec les turbulences sonores. Elle retrace la dynamique expressive des algorithmes génératifs jusqu’à leur source cosmologique, en relation, en mouvement et dans le temps : au cœur même de la créativité incontrôlable de la nature.

Au centre, un triple pendule grandeur nature (une sculpture cinétique appelée Excitable Chaos) évolue de manière chaotique. Un triple pendule est un système physique qui présente un riche comportement chaotique non linéaire, dû à l’échange rapide d’énergie potentielle et réelle entre ses différents systèmes de mouvement couplés. En tant qu’expérience de base pour étudier les « transitions d’état chaotiques », un problème millénaire jamais résolu par la physique, les pendules chaotiques servent à la fois de symbole interculturel pour l’indétermination créative de la nature et de phénomène génératif à la créativité excitable.

À La Nef, le mouvement génératif d’Excitable Chaos module cinétiquement les seuils sonores turbulents d’Organism, orchestrant ainsi des accords avec le comportement étrange du pendule et l’excitabilité sonore d’Organism. Chaque ondulation ouvre un cycle indéterminé d’oscillations chaotiques. Au fil du temps, les attaches chaotiques vous ancrent dans leur sillon autosimilaire.

Nous vivons une époque turbulente, où les changements sont rapides et où chaque cause, aussi insignifiante soit-elle, peut avoir un effet personnel, politique ou écologique à grande échelle. Par conséquent, l’harmonisation des principes de la globalité chaotique, de l’unité et de leur créativité excitante inspire des moyens artistiques pour comprendre et coexister avec ces forces puissantes qui nous informent.

En tant que plateforme d’investigation artScience, l’œuvre explore les tendances de la nature à donner des formes. Par exemple, une surprenante découverte artScience révèle que la sensibilité du chaos est créée par les résonances internes qui naissent des corrélations entre les « parties » d’un ensemble en mouvement et le « tout », pour produire un flux qui donne une forme. Excitable Chaos met en évidence ces corrélations subtiles et essentielles grâce à des techniques de détection, d’analyse et de cartographie de pointe. Ces corrélations se transforment ensuite en paysages sonores organiques. On peut alors constater que le chaos EST l’excitabilité. Alors que de telles idées restent inaccessibles sur papier, il est possible de les ressentir et de réunir l’art et la science sous la forme d’un dialogue réfléchi avec la nature.

Excitable Chaos met en lumière l’une des façons les plus spectaculaires dont la nature démontre que même les plus petites échelles de grandeur sont des contributeurs clés à un comportement global dont l’état suivant est rendu inconnu. Il s’agit d’une méditation sur la manière dont un sentiment qui dépasse l’unicité peut spontanément se développer dans la vie et la nature : des gestes transindividuels, des temporalités en cascade et des bouleversements au bord du chaos qui font et défont des mondes excitables. Notre monde orienté vers un but ne peut produire que des futurs prévisibles et instrumentaux. À l’inverse, le principe sauvage, mais orientable, de multiplicité peut nous aider à rester dans la difficulté d’inventer des mondes encore inconnus.


Biographie

Navid Navab

Navid Navab, né à Téhéran (IR) et actuellement établi à Montréal, est reconnu comme alchimiste des médias, cosmologiste de table et compositeur antidisciplinaire. La pratique artistique investigatrice associée à Navab se caractérise par un engagement scrupuleux à l’égard des structures transductives de la vivacité. Ses créations récentes mettent méticuleusement en scène et exposent des formes d’ordre émergentes et inquiétantes, nées de la dynamique excitable de la matière. Ces compositions servent d’accord sensoriel avec la dynamique formative du chaos, tout en facilitant l’engagement participatif avec l’excitabilité de ses formations.

Intéressé par la poétique de la schizophonie, du geste et de la matérialité, Navab a consacré la dernière décennie à orchestrer des expériences multisensorielles qui entremêlent les corps, les machines et les matérialités à la fois in situ et en concert. Leurs diverses œuvres d’art, qui vont des performances sonores gestuelles aux plateformes d’artscience, en passant par les environnements d’investigation participatifs et les sculptures cinétiques, circulent dans le monde entier dans des festivals et des lieux tels que KIKK (BE), Ars Electronica (AT), NEMO (FR), Kapelica (SL), eArts (CH), device_art (HR), Sonica (BG), Contemporary Arts Museum Houston (US), ISEA (SP, CA), FIMAV (CA), et HKW (DE).

Au-delà des salles d’exposition et de concert, les plateformes artistiques itinérantes et les recherches-créations universitaires de Navab servent d’investigations médiatico-archéologiques dans la construction de nouvelles formes d’agence et de nouveaux modes de connaissance culturelle. Ces plateformes forgent une nouvelle éthique de collaboration, invitant à la création ludique de sens au milieu des indéterminations matérielles, sociales et écologiques. Le travail de Navab éclaire l’intersection des arts d’investigation, de la technoscience et de la biologie philosophique, invitant les spectateurs à inventer de nouvelles perspectives sur la convergence de la technologie, de la nature et de l’expression humaine.

Garnet Willis

Garnet Willis est un artiste interdisciplinaire canadien, ingénieur du son, compositeur et fabricant d’instruments. Il combine ses compétences disparates de designer, de travailleur du bois et du métal, d’ingénieur du son et de passionné d’électronique pour produire des œuvres d’art multivariées qui tendent à tourner autour du son. Les intérêts de Garnet l’ont amené à l’Université Concordia où sa recherche doctorale, financée par le FRQSC, porte sur les croisements entre la sensation, la forme dans le temps, la matière sensible et l’agence matérielle. Il s’inspire d’idées empruntées à la composition musicale stochastique dans sa quête pour développer des sculptures mouvantes qui utilisent des calculs de matériaux complexes, motivés par des contraintes internes, ce qui entraîne des changements imprévisibles et en temps réel de la forme physique.

Il a reçu de prestigieuses récompenses internationales pour ses œuvres d’art, ses compositions et ses enregistrements, dont le prix de Bourges, et ses œuvres ont été exposées et jouées aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie, au Mexique, aux Pays-Bas et en Colombie. Il a écrit et construit de nombreuses œuvres sur commande, notamment sa série « flux » de sculptures sonores électromagnétiques à lecture automatique.

Crédits

Concept, composition, sculpture, programmation, co-design, électronique, fabrication, performance : Navid Navab
Ingénierie, conception, sculpture, électronique, fabrication : Garnet Willis

Assistance et renforcement sonore en direct : Philippe Vandal
Consultants pour la programmation du cadre : Jean-Michaël Celerier et Evan Montpellier
Agent : Bureau d’art de Tallieu
Soutien : Conseil des Arts du Canada, Topological Media Lab, Matralab, Le Salon Richmond 1861, Fonds de Recherche du Québec, Recto-Verso, Société des arts technologiques.

Photos : Diego Bravo, Navid Navab, Garnet Mills et Elisa Sibert


Au-dessus de nos têtes

Au-dessus de nos têtes

Origine: Québec

Exposition

Artistes

Josiane Roberge

une oeuvre présentée en collaboration avec la bibliothèque de québec

Lieu

Bibliothèque Aliette-Marchand 243 boulevard Pierre-Bertrand, Québec, G1M 2C7

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Mardi et mercredi : 13h à 20h


Jeudi au dimanche : 10h à 17h


Description

Le projet Au-dessus de nos têtes a vu le jour lors d’une résidence en Finlande en 2022 où l’artiste s’intéressait à contempler sa capacité d’écoute. En captant ses collègues attentifs dans différents univers naturels et construits, sa recherche s’est naturellement transformée en désir d’explorer ces espaces mentaux qui nous habitent, mettant en valeur toute la richesse métaphorique de ce qui plane au-dessus de nos têtes, lieu suspendu où le vide, le plein, l’encombrement et le vaste cohabitent. En août 2023, Josiane Roberge poursuivait sa réflexion en tant qu’artiste invitée au Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul sous la thématique Qui est « Je » ? Qui est « Nous » ?. Durant ce mois, elle a créé une série de portraits vidéographiques et photographiques des visiteurs de l’événement. Elle les questionnait : À quoi ressemble votre espace mental, quels objets s’y retrouvent? Qu’est-ce qui l’encombre? Où sont les fenêtres, les portes de sorties? Quelles textures y trouve-t-on? Qu’est-ce qui caractérise ces espaces? L’exposition présentée au Mois Multi est le résultat de ce travail en atelier.


Biographie

Josiane Roberge est une artiste visuelle de Québec, détentrice d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval (2013). Sa pratique se situe entre art action, art relationnel et images en mouvement. Son processus de création prend sa source dans la relation humaine et explore plus particulièrement l’impalpable de la rencontre de soi et de l’autre. Elle cherche à trouver des symboles forts au sein d’actions simples – marcher (Les Marcheurs), embrasser (La prière), ramer (Passagère) – desquelles elle peut faire surgir l’essentiel. Le médium temporel de la vidéo lui permet de traduire des états intérieurs en mettant l’accent sur la présence, la lenteur et le déploiement de vérités.

Elle a présenté son travail en Amérique, en Europe et en Afrique dans le cadre de divers événements et expositions tels que Manif d’art 7 (Québec), Art Souterrain et Phénomena (Montréal), Festival international d’art vidéo de Casablanca (Maroc), Vidéoformes (Clermont-Ferrand), Québec/Nantes, dialogue en arts visuels initié par la Manif d’art (Nantes), Les Rendez-vous Québec Cinéma. En 2014, elle est finaliste pour le prix Videre, Relève en arts visuels pour son exposition La Prière. En plus de sa pratique personnelle, elle collabore régulièrement avec d’autres artistes et compagnies avec lesquels elle a le plaisir de porter plusieurs chapeaux. C’est avec un plaisir toujours renouvelé qu’elle collabore avec le Mois Multi comme vidéaste depuis une dizaine d’années.

Crédits

Conception : Josiane Roberge

L’artiste aimerait remercier chaleureusement le Conseil des arts du Canada, le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, les visiteur·euses et artistes de la 41e édition du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, SPIRA, La Bande Vidéo, Avatar, Nicolas Boudreau, Martin Laroche, Claude Mathieu, Valérie Bissonnette, Elias Djemil et Estelle Rochefort.

Photo : Baron-Lanteigne


Surfaces fuyantes

Surfaces fuyantes

Origine: Montréal

Exposition

Artiste

François Quévillon

Lieu

Sous-sol du Musée de la civilisation
85 Rue Dalhousie
Québec, QC G1K 8R2

Gratuit / sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er au 25 février
Mardi au dimanche : 10h à 17h

Vernissage le 2 février


Description

Cette œuvre monumentale et poétique nous transporte dans des milieux nébuleux où se révèlent et se dissipent des fragments de paysages. Des silhouettes évanescentes émergent du flou, du bruit et d’artefacts qui composent l’horizon visuel et sonore.  

 La large projection de Surfaces fuyantes présente des espaces numérisés avec précision qui sont rendus avec une très courte profondeur de champ et une mise au point qui se déplace continuellement au loin. Ce balayage optique met en lumière certaines zones de littoraux, de montagnes et de forêts tandis que d’autres disparaissent. Cette visibilité restreinte amplifie la dimension onirique de l’œuvre tout en examinant les phénomènes de la perception visuelle. Le dense environnement sonore, spatialisé sur plusieurs enceintes acoustiques, vient soutenir cette vision panoramique brouillée d’un monde naturel en transformation. 


Biographie

François Quévillon développe une pratique interdisciplinaire qui s’articule à travers les arts visuels, médiatiques et numériques. Établi à Montréal, il travaille régulièrement dans le cadre de résidences au cours desquelles il rencontre les communautés et effectue des études sur le terrain. Ses œuvres ont été présentées à travers le monde lors d’expositions et d’événements dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique. 

 Le travail de François Quévillon aborde les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines en explorant les interactions de problématiques environnementales, d’enjeux de société et de développements technologiques. Ses dispositifs sondent les phénomènes du monde et de la perception par la mise en œuvre de processus sensibles aux conditions variables de l’environnement et à l’interférence humaine.

Crédits

Conception et réalisation : François Quévillon

La première itération de Surfaces fuyantes a été réalisée dans le cadre d’un partenariat entre le Conseil des arts et des lettres du Québec et la Place des Arts. L’artiste les remercie pour leur soutien.

Photos : François Quévillon


Cinoche

Cinoche

Origine: Divers

À partir de 5 ans

présenté en collaboration avec le festival de cinéma en famille de québec la bibliothèque de québec

Lieux

Sous-sol – Musée de la civilisation
+ Bibliothèques de Québec*

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture – Musée de la civilisation

Du 1er février au 11 février

Mardi au dimanche : 10h à 17h


CINOCHE célèbre la joie sous toutes ses formes, offrant un refuge pour les esprits jeunes et les âmes averties, à partir de 5 ans. Chacun des huit courts métrages d’animation de cette collection unique raconte une histoire captivante, mettant de l’avant la capacité de la joie à illuminer même les jours les plus sombres. Trois-quart d’heure de bonheur qui provient d’Allemagne, France, Belgique, Suisse, République tchèque et Québec. 

*Horaire des représentations dans les bibliothèques participantes :

Bibliothèque Félix-Leclerc
3 février – 10h30 et 14h
4 février 10h30 et 14h

Bibliothèque Paul-Aimé-Paiement
4 février 13 h 30
10 février 10 h 30

Bibliothèque Étienne-Parent
10 février 10 h 30

Bibliothèque Monique-Corriveau
3 février 14 h 00
4 février 14 h 00
10 février 10 h30 et 14h


Courts-métrages présentés
ANT – Julia Ocker (Allemagne, 2017)

Les fourmis travaillent ensemble en parfaite harmonie. Mais l’une d’elle n’en fait qu’à sa tête et ne fait rien comme les autres.

Va-t’en, Alfred ! – Célia Tisserant, Arnaud Demuynck (France-Belgique, 2023)

Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour il rencontre Sonia, qui lui propose un café…

Étourdis étourneaux – Mélody BOULISSIERE (France, 2023)

Les étourneaux ne sont que des têtes de linotte… mais dans le ciel, tout est différent !

L’Oie du plus fort – Jan Míka (République tchèque, 2023)

Un jeune garçon rêve de devenir joueur de soccer professionnel et de jouer dans les plus grands stades, mais pour cela, il doit d’abord gagner un match dans une petite cour, contre une oie.

Cat – Julia Ocker (Allemagne, 2022)

Le chat prépare une recette particulièrement délicieuse : la soupe de souris !

Sur mesure – Léa Cousty, Chloé Astier, Raphaël Guez, Mélanie Fourgeaud, Hugo Bourriez, Victoire Le Dourner (France, 2018)

Seul humain d’un monde d’animaux, un simple couturier va travailler pour la première fois dans un célèbre atelier de Haute-Couture. Au lieu de faire ce qu’on lui a demandé, il se coud un costume patchwork de plusieurs parties animales pour imiter ses collègues et cacher sa différence.

Kiko et les animaux – Yawen Zheng (France-Suisse, 2020)

Un petit garçon vit entouré d’animaux qu’il tyrannise tout le temps. Un jour, les animaux se rebellent et lui pose la question suivante : pourquoi nous fais-tu mal ? Nous sommes pareils. Mais le garçon veut prouver qu’il est différent.

Bette – Geneviève Tremblay et Laurence Mongrain (Québec, 2022)

La jeune Bette cultive des fleurs rares qui lui permettent vraiment de voir la vie d’un nouvel œil.


Arrière-salles

Arrière-salles

Origine: Montréal

Installation numérique et performative

Artistes

Baron Lanteigne

une oeuvre présentée en collaboration avec le lieu

Lieu

Le Lieu, centre en art actuel
345 Rue du Pont
Québec, QC G1K 6M4

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février
jeudi au lundi 12h-17h

Performance le 2 février à 20h


Description
Arrière-salles est un laboratoire de création collaboratif et évolutif réunissant 5 artistes en arts vivants et numériques s’intéressant aux langages esthétiques des flux en ligne. Pendant l’exposition, les artistes seront réuni.e.s pour créer des performances en dialogue avec une installation écranique.
 
Au théâtre, les coulisses sont des espaces cachés aux spectateurs qui rendent possible l’enchaînement des tableaux d’un spectacle. Dans la culture Internet, les arrière-salles (backrooms) représentent l’équivalent numérique des coulisses. Ces espaces liminaux sont considérés comme des dimensions parallèles et interconnectées, dont découle un langage décrivant notre monde grâce à des références obscures (memes), trahissant une déconnexion du réel.
 
Pour Baron Lanteigne, ce laboratoire de création est né d’un désir de s’initier à la performance et de rapprocher cette nouvelle discipline à sa pratique virtuelle pour rendre plus ludique et vivante une démarche numérique qui lui apparaît trop rigide. En ce sens, le travail in situ permet une inter-influence entre son travail et celui des collaborateur.rice.s invité.e.s.

Biographie

Baron Lanteigne détourne les technologies numériques afin de révéler leur matérialité et leur potentiel. Les traces qui découlent de cette recherche prennent la forme de portails d’écrans sculpturaux s’ouvrant en unisson sur des mondes virtuels interconnectés. L’essence même de son travail est une émergence significative de ses nombreuses collaborations et imprégnations au sein de multiples communautés issues d’Internet.

Sa démarche fait partie intégrante de collections et d’événements émanant en ligne tels que The Wrong Biennale, Real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA et plusieurs autres. Une pratique créative connectée, présentée à travers le monde, dans des lieux renommés, comme le Ludwig Museum de Budapest (HU), le Centre Culturel Canadien à Paris (FR), le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (FR), le Gwangju Media Platform (KR), le Kunsmuseum de Bonn (BE), et biens d’autres. Le travail de Baron Lanteigne a été diffusé lors de plusieurs évènements d’arts numérique tels que ISEA 2023, Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA; JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), et la 6ème Biennale internationale d’art numérique par ELEKTRA (CA).

Crédits

Conception : Baron Lanteigne
Laurence Gravel
Jules Leloup Mayrand
Laurence Petitpas
Vincent Thériault

Photo : Baron-Lanteigne


L’Espace suspendu

L’espace suspendu

Parcours extérieur

Artistes participant.es :

Carol-Ann Belzil-Normand, Ludovic Boney, Cooke Sasseville, Fanny Mesnard et les hiérarchies horizontales 

Téléchargez l’application pour découvrir les lieux du parcours :
Google
Apple
Dates

Du 1er février au 25 février

Vernissage le 2 février


Description

DÉCOUVREZ L’INVISIBLE !

L’Espace suspendu est un parcours d’œuvres flottantes en milieu urbain qui se révèlent à travers la réalité augmentée. Les œuvres invisibles à l’œil nu sont de véritables surprises à découvrir à travers votre appareil intelligent le temps d’une balade dans les environs du quartier St-Roch. Le parcours est pensé et créé dans le but de se réapproprier des espaces qui se sont transformés ces dernières années. Les Productions Recto-Verso vous proposent d’aller à la découverte d’œuvres originales qui forment en quelque sorte un écosystème artistique parallèle au cœur de la basse-ville.

Comment accéder au parcours? Téléchargez l’application et aventurez-vous dans les rues du centre-ville!

Dans le cadre du Mois Multi 2024, une nouvelle oeuvre du parcours sera dévoilée, il s’agit de S’envisager par les hiérarchies horizontales.


Crédits

Production : Les Productions Recto-Verso et ALTKEY
Idéation et direction artistique : Emile Beauchemin et Mélanie Bédard
Graphisme de l’application : Catherine Lemieux
Conception sonore : Millimetrik


Présentation du Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (FIAV), la structure Marocco Numerica, le Festival des Arts Numériques de Rabat et le nouveau Festival des Arts Numériques de Khouribga.

Volet pro

Présentation
9 février 17h à 17h20

Présentation du Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (FIAV), la structure Marocco Numerica, le Festival des Arts Numériques de Rabat et le nouveau Festival des Arts Numériques de Khouribga.

TBA

Participant.es
  • Majid Seddati
Remerciements 

Bureau du Québec à Rabat

Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

Le FIAV est un événement pluridisciplinaire de grande envergure devenu un rendez-vous incontournable et une référence nationale et internationale dans le domaine des arts vidéo et numériques. Il rassemble chaque année les fanatiques du renouveau, d’inspiration et surtout du métissage art et nouvelles technologies.

Majid Seddati, directeur artistique et membre fondateur du FIAV viendra présenter le festival en plus de ses nouvelles initiatives : Marocco Numerica, Festival des Arts Numériques de Rabat et le Festival des Arts Numériques de Khouribga.


Majid Seddati

Majid Seddati est un enseignant, acteur culturel, scénariste et critique de cinéma qui vit et travaille à Casablanca. Il est enseignant d’art vidéo et de cinéma aux Facultés des Lettres de Ben M’sik et d’Ain chok ainsi que directeur artistique et membre fondateur du Festival International d’art vidéo de Casablanca. Il a également été directeur du Festival International des Arts Numériques (Casablanca). Il est membre fondateur de Irisson (Centre des Arts Visuels et nouveaux Médias de Casablanca). Il est membre fondateur du Festival International du Film de l’Etudiant (FIFE). Par ailleurs, il a été conseiller artistique du cycle de formation et de production « Interactions » initié par Attijariwafa bank. Majid a été commissaire de plusieurs expositions d’art vidéo, a encadré plusieurs workshop et séminaires d’art vidéo et de cinéma dans plusieurs universités, écoles, festivals et associations au Maroc et à l’étranger et a participé à différentes manifestations culturelles et artistiques nationales et internationales (France, Espagne, Italie, Egypte, Canada, Suisse, Pays-Bas, Mali, Tunisie, Arabie Saoudite et bien plus). Parallèlement, il a réalisé plusieurs vidéos d’art et a signé plusieurs articles sur l’art et le cinéma.


La prise de risque comme moteur de création de nouveaux festivals

Volet pro

Table-ronde
8 février 10h à 10h45

La prise de risque comme moteur de création de nouveaux festivals

Risk-taking as a driving force in the creation of new festivals

Participant.es
  • Lé Boucher Trudel, Charlotte Larouche – Festival Genèse (Québec, Canada)
  • Jade Gagnon, Noémie Percy – Festival Casse-Gueule (Québec, Canada)
  • Thomas Tremblay, Delphy Boudreau – Festival L’Écoute (Québec, Canada)
Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

Dans des contextes de resserrement économique et de difficultés à imaginer un futur collectif, qu’est-ce qui pousse à la création de nouveaux festivals? C’est à cette question que tenteront de répondre les représentant.es de trois festivals émergents de la Ville de Québec. Sous l’éclairage de leurs initiatives respectives, nous nous pencherons sur la nécessité d’inventer de nouveaux modèles événementiels égalitaires et inclusifs, sur l’importance qu’occupe l’espace de risque pour ces créateur.trices de festivals et sur la nécessité d’inviter le public à vivre des expériences d’imprévisibilité.


Génèse

Génèse est un festival en art actuel qui a eu lieu pour la première fois en août 2023 à la Charpente des fauves. Plus d’une trentaine d’étudiant.e.s y ont participé. Organisé par les étudiant.e.s en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval, l’événement s’est déroulé sur 3 jours et avait pour but d’offrir un espace de rencontre entre étudiant.e.s, sans imposer d’attentes ou de contraintes au niveau de ce que celleux-ci souhaitaient présenter. Fonctionnant sans comité de sélection, tous celleux qui souhaitaient y participer ont pu s’y inscrire et participer à cette première édition du festival.

L’Écoute

L’Écoute est un événement qui souhaite provoquer des rencontres entre toutes les pratiques sonores. C’est un festival qui vise la présentation et la recherche d’œuvres et d’expérimentations auditives. L’événement a pour but d’offrir un espace d’exploration et de mettre en vitrine la relève et les pratiques émergentes.

Casse-Gueule

Le festival Casse-Gueule souhaite diffuser des projets mettant de l’avant la prise de risque artistique.

Il a pour but de créer un espace où l’échec était une option. Là est le principal risque: se casser la gueule, vu la nature naissante ou énergumène du projet. Sans renier le fait que la préparation et le peaufinage puissent être porteurs d’une grande créativité, le festival souhaite défendre une démarche spontanée, une créativité qui émerge grâce à l’élan du moment présent, celle dont le plus grand potentiel réside dans l’impulsion, et pas nécessairement dans le rodage.

La préparation n’est pas toujours un gage de qualité: sa réduction n’en est donc pas un de médiocrité.


Conditions variables : François Quévillon, entre les dispositifs et les phénomènes

Volet pro

Conférence
8 février 11h à 12h

Conditions variables : François Quévillon, entre les dispositifs et les phénomènes

Variable conditions : François Quévillon, between devices and phenomena. 

Participant.e

François Quévillon (Montréal, Canada)

Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

L’œuvre de François Quévillon se manifeste à travers des expériences sensibles qui traduisent les   « glitches » de notre époque. Minutieusement construites, ses œuvres sont le fruit de recherches pluridisciplinaires étendues. La conférence se veut une occasion d’explorer l’envers du décor de la pratique de l’artiste, une occasion de découvrir son contexte de création, les questions fondatrices et les mécanismes techniques/technologiques qui la définissent. François Quévillon nous guidera à travers plusieurs de ses œuvres iconiques qui, par l’insaisissable puissance de l’image, dialoguent avec le paysage dans sa tradition romantique du sublime et la question critique de la géographie des ressources. Le public est invité à participer activement à la conférence afin que celle-ci deviennent une conversation.


François Quévillon

François Quévillon développe une pratique interdisciplinaire qui s’articule à travers les arts visuels, médiatiques et numériques. Établi à Montréal, il travaille régulièrement dans le cadre de résidences au cours desquelles il rencontre les communautés et effectue des études sur le terrain. Ses œuvres ont été présentées à travers le monde lors d’expositions et d’événements dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique.

Le travail de François Quévillon aborde les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines en explorant les interactions de problématiques environnementales, d’enjeux de société et des développements technologiques. Ses dispositifs sondent les phénomènes du monde et de la perception par la mise en œuvre de processus sensibles aux conditions variables de l’environnement et à l’interférence humaine.


Inventer l’exposition en réalité virtuelle : de l’idéation à la diffusion

Volet pro

Table-ronde
8 février 13h à 14h

Inventer l’exposition en réalité virtuelle : de l’idéation à la diffusion

Inventing the virtual reality exhibition: from ideation to diffusion

Participant.es
  • Aurélie Besson – Molior (Montréal, Canada)
  • Éric Desmarais – Sporobole (Sherbrooke, Canada)
  • Mathieu Troussel – Achiv VR (Montréal, Canada)
Lieu

Cinéma Beaumont et en ligne
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Langue

Français avec traduction simultanée en anglais
French with simultaneous translation into English

Description

La numérisation de nos rapports au monde provoque des mutations profondes dans la manière dont nous faisons l’expérience de l’art. Parmi les outils disponibles pour inventer de nouvelles approches, la réalité virtuelle offre une opportunité extraordinaire d’explorer l’imagination et aussi une nouvelle manière d’envisager l’expérience de l’exposition. Toutefois l’outil n’est pas aussi accessible qu’envisagé et les savoirs faire numériques représentent un obstacle pour le milieu de la culture.

De l’idéation à la création, des licences à la conceptualisation des espaces à investir (espace virtuel mais aussi espace physique) pour l’expérience, la table-ronde se penchera sur les défis d’inventer une exposition en réalité virtuelle et sera l’occasion d’ouvrir des réflexions sur les enjeux de financements, les modes de fonctionnements des équipes de programmeurs et ceux des productions artistiques, tout en cherchant à trouver des solutions pour intégrer ces expertises numériques aux écosystèmes culturels.


Biographies

Aurélie Besson

Aurélie Besson est directrice générale et artistique de Molior depuis 2016. Elle y a développé des projets collaboratifs en Chine, au Brésil, au Mexique, en France, en Slovaquie, en République tchèque, en Hongrie, en Pologne, en Suisse et au Canada. Depuis plus de 15 ans, elle dirige et élabore des projets interdisciplinaires en art, sciences et technologies, tour à tour en tant que chercheure, commissaire, directrice artistique ou gestionnaire. En 2023, elle a obtenu un doctorat en Études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal, codirigée par Louise Poissant et Victor Frak. Sa recherche s’est développée selon une approche transdisciplinaire en explorant les concepts d’énaction et des sens du mouvement dans l’expérience d’œuvres praticables. Elle a organisé une dizaine de conférences et a été impliquée dans plusieurs groupes de recherche avec des universités montréalaises. Elle a également coordonné la réalisation de l’ouvrage Lumières de la ville (PUQ), dirigé par Louise Poissant, et a publié plusieurs articles sur les arts numériques dans des livres, des blogues et des magazines. Aurélie est régulièrement invitée à des conférences et siège à de nombreux comités et jurys qui reconnaissent son expertise. Entre 2007 et 2010, elle a dirigé des projets et événements européens collaboratifs en art et technologies à Prague. Elle est titulaire d’une Maîtrise en communication (Université Lyon 2 ; Universiteit Utrecht) et d’un Master en développement culturel et direction de projet (Université Lyon 2). Elle enseigne le cours Arts et technologies: fondements et enjeux à l’Université de Sherbrooke.   

Éric Desmarais

Depuis 2010, Éric Desmarais est directeur général de Sporobole, un centre d’artistes situé à Sherbrooke au Québec. Fondé en 1973, le centre est aujourd’hui spécialisé en création technologique et accompagne les artistes à toutes les étapes de leurs processus de création grâce à plusieurs programmes de résidences de recherche, de production et de diffusion. Sporobole lance en 2014 le programme Interface : art science qui réunit des artistes et des chercheurs pour des résidences de recherche et de cocréation de longue durée. Le programme a ainsi permis des collaborations intersectorielles entre arts et intelligence artificielle, génie mécanique, biotechnologie, astrophysique, géomatique et physique quantique. Sporobole se dote en 2018 d’une nouvelle division (0/1, un hub numérique) qui offre des services de développement numérique pour les artistes et les organismes culturels du Québec. Éric Desmarais a été président du Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM), où il a siégé de 2010 à 2021. Il est l’un des artisans de la fondation du REPAIRE (Regroupement de pairs des arts indépendants, de recherche et d’expérimentation), né en 2021 de la fusion du CQAM et du RAIQ, qui rassemble des artistes, des organismes, des travailleurs culturels et des chercheurs de toutes les disciplines, et travaille à mettre en lumière l’importance de l’indépendance et de l’expérimentation artistique dans la vitalité des écosystèmes créatifs. 

Mathieu Troussel

Mathieu Troussel est un créateur qui brille par son expertise variée. Son parcours académique, de l’estimation en génie civil au design et la scénographie, a établi les bases d’une carrière polyvalente. Fort d’une expérience en tant que designer scénographe, il a perfectionné ses compétences en gestion de projets et planification financière pour des projets culturels variés. En tant que cofondateur de l’entreprise Archiv VR, il a fusionné sa passion pour le design avec une vision moderne pour la préservation du patrimoine via la réalité virtuelle. Mathieu possède une grande compétence dans la création et la gestion de projets numériques immersifs, notamment dans les domaines culturels, touristiques, patrimoniaux et muséaux. 

Ses points forts résident dans sa capacité à analyser les problèmes, à accueillir de nouvelles idées et à collaborer efficacement. Son attention aux détails et son empathie naturelle guident son approche dans la gestion d’équipes et de projets. Mathieu s’engage à explorer des solutions innovantes tout en maintenant une approche pragmatique avec son milieu.