modern struggle

MODERN STRUGGLE – strudel moderne

Présentée en collaboration avec Le Pantoum

Origine: Québec

Performance, musique

Artiste

Samuel Corbeil

Lieu

Le Pantoum
76 Rue Saint-Vallier O Suite 1 et 2, Québec, QC G1K 1J6

Billetterie
Acheter
Buy
Dates

23 février 21h – Narcisse en première partie


24 février 21h – Brue en première partie


ENCOURAGER le projet par ici
Description

MODERN STRUGGLE – strudel moderne est un projet d’art multidisciplinaire qui emprunte aux codes du concert post-punk par l’entremise d’un groupe de musique fictif. Cette formation rassemble non pas des musiciens et musiciennes, mais plutôt des interprètes en danse ou en théâtre qui proposent des reprises (covers) à leur manière.

Une trame sonore composée de chansons, de discours et de bruits ambiants sert de support aux interprètes. Bar. Atmosphère de spectacle underground. Table de produits dérivés. Première partie. Les lumières baissent. La fébrilité atteint son comble. À mesure que la soirée avance, les codes de la représentation se déconstruisent. Les artistes s’éloignent de leurs instruments pour incarner corporellement et narrativement la fonction qu’ils occupent au sein du band. MODERN STRUGGLE – strudel moderne s’interroge sur ce que cela veut dire de vivre à une époque post-tout : post-moderne, post-vérité, post-punk, etc.

La performance est proposée en collaboration avec le complexe de création musicale Le Pantoum. Elle est accompagnée en première partie d’un groupe différent pour chacune des représentations.

23 février 2023 – Première partie : Narcisse

24 février 2023 – Première partie : Brue

La présentation de ce projet est rendue possible grâce à Première Ovation.

MODERN STRUGGLE – strudel moderne is a multidisciplinary art project that borrows from the rulebook of the post-punk scene. It presents a fictitious music group, made up not of musicians, but rather of dance and theater performers, performing covers in their own way. 

A soundtrack that mixes songs, speeches and ambient noises is there to underline the performances. Picture a bar. An underground show atmosphere. A table full of merch. Opening Act. The lights go down. The atmosphere is at its peak. As the show progresses, the rules of the performance are deconstructed and the performers move away from their instruments to physically and narratively embody the function they represent within the band. “MODERN STRUGGLE – strudel moderne” questions what it means to live in a post-everything era: post-modern, post-truth, post-punk, etc.

The performance is accompanied by a different band for every show.

February 23, 2023 – Opening act: Narcisse

February 24, 2023 – Opening act: Brue


Biographie

Samuel Corbeil vit à Québec. Il est depuis 2022 co-coordonnateur artistique au Théâtre Périscope. Diplômé en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Québec, il a joué dans plusieurs productions depuis 2014 et pris part à divers événements culturels de la capitale nationale. Il a de plus codirigé la compagnie de création Le Collectif du Vestiaire.

L’interprète s’intéresse de près aux arts multi et à la poésie. Il écrit aussi pour le théâtre, notamment le projet MAJORITÉ 2070, une série de cinq courtes pièces d’anticipation présentées en première partie de chacune des productions de la saison 2021-2022 de La Bordée. La question de l’impact du format des œuvres sur la diffusion artistique alimente particulièrement sa pratique actuelle.

Récemment, il a signé Molette Poignard, une pièce pour jeune public produite par le Théâtre en Quartiers. Il s’est aussi engagé dans un nouveau processus artistique où il questionne des personnes aînées vivant en résidence sur les lieux ayant joué un rôle important dans la définition de leur identité. Il examine à présent le potentiel de technologies telles que les casques de réalité virtuelle pour explorer ces lieux de mémoire.

Également appelé par l’entrepreneuriat, Samuel Corbeil a obtenu en 2018 un MBA en gestion d’entreprise à l’Université Laval. Il poursuit à temps partiel un baccalauréat en sociologie.

Samuel Corbeil lives in Quebec City. Since 2022, he is co-coordinator of the Théâtre Périscope. After earning his degree in Acting from the Conservatoire d’art dramatique in 2014, he’s had the chance to act in several theater productions in addition to taking part in various artistic events in Quebec’s capital. He has also been co-director of the Collectif du Vestiaire, a theater production company.

He is very interested in multidisciplinary artistry. He notably writes for the theater, and his project MAJORITÉ 70 was featured throughout the 2021-2022 theater season, as a series of five short anticipatory plays presented as opening acts for each of the productions at the Théâtre La Bordée. Questioning how the artistic format influences artistic production is of particular interest to him in his current practice.

Recently, he wrote MOLETTE POIGNARD, a play for young audiences produced by Théâtres en Quartiers, and he has embarked on a new artistic process that has led him to spend a great deal of time in seniors’ residences, in order to question the residents on the places that have shaped their identity. He is now exploring the potential of technology, such as virtual reality headsets, to explore these memory-filled spaces.

Also drawn to entrepreneurship and social issues, he completed an MBA in Business Management at Laval University in 2018 and is now part-time pursuing a bachelor’s degree in Sociology.

Crédits

Direction artistique, dramaturgie et co-chorégraphie : Samuel Corbeil 
Co-chorégraphie : Ariane Voineau
Conception sonore : Jonathan Sonier 
Autres conceptions : Émile Beauchemin 
Interprète, voix et guitare : Clémence Lavallée 
Interprète, batterie : Étienne Lambert 
Interprète, guitare : Nelly Paquentin
Interprète, basse : Alice Vermandele

Artistic direction, playwriting and co-choreography : Samuel Corbeil 
Co-choreography : Ariane Voineau
Sound design : Jonathan Sonier 
Other designs : Émile Beauchemin 
Performer, voice and guitar : Clémence Lavallée 
Performer, drums : Étienne Lambert 
Performer, guitar : Nelly Paquentin
Performer, bass : Alice Vermandele


lovespace

LOVESPACE LoveSpace lovespace

Origine: Chicago, États-Unis

Performance, public averti, nudité

Collectif

Suspended Culture

Lieu

Le Lieu – centre en art actuel
345 Rue du Pont
Québec, QC G1K 6M4

Billetterie
Acheter
Buy
Dates

17 février 22h30


18 février 22h30 – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


Présenté en collaboration avec Le Lieu – centre en art actuel

Description

Suspended Culture est un collectif d’artistes en émergence provenant de Chicago. Ces jeunes s’ancrent résolument dans le contexte de leur pays ainsi que dans les bouleversements sociaux auxquels ils et elles ont fait face dans les dernières années. Leurs réalisations, emblématiques d’une génération qui refuse d’accepter le statu quo, alternent entre la prise de paroles, la transformation du corps et l’œuvre médiatique circulant par Internet. Le collectif s’intéresse à l’amour en tant que technique par laquelle il est possible de créer et de penser. Il cherche comment maintenir en vie cette approche, en particulier au sein des institutions capitalistes blanches, où les personnes de couleur sont souvent obligées de fonctionner dans le manque.

LOVESPACE lovespace LoveSpace se veut un hommage aux espaces d’amour et de sécurité que les personnes noires aux États-Unis ont créé et entretenu. L’église, le salon de barbier (barber shop), la cuisine, le terrain de jeu… Ces zones relationnelles se fondent dans l’ordinaire, mais opèrent fondamentalement comme des lieux de transformation. Souvent éphémères, nécessairement mutables, ces institutions sont toutefois toujours ancrées dans l’affection.

Les artistes invitent toutes les personnes qui entrent dans leur aire de performance à réfléchir aux lieux sacrés de l’amour et aux techniques utilisées pour les construire. Le collectif s’inspire de l’œuvre séminale de Bell Hooks, All About Love, qui évoque les possibilités radicales de l’espace noir. La performance est présentée en collaboration avec Le Lieu – centre en art actuel.

Suspended Culture is a collective of young emerging artists from Chicago. They are firmly rooted in the context of their country and the social upheaval they have faced in recent years. Alternating between political speech, body transformation and the use of media circulating on the Internet, these artistic voices are emblematic of a generation that refuses to reproduce and accept the status quo. The collective is interested in love as a technique through which it is possible to create and to think. It focuses on how we can keep that loving space alive; particularly within white capitalist institutions where people of color are often forced to function underwhelmingly.

LOVESPACE lovespace LoveSpace is an homage to the spaces of love and safety that Black people in the United States have created and maintained: the church, the barber shop, the kitchen and the playground. These relational spaces blend into the ordinary, but fundamentally operate as places of transformation. Often these spaces are ephemeral institutions, necessarily mutable, yet always rooted in love. 

They invite all who enter their performative space to reflect on the sacred places of love and the techniques used to construct them. The collective uses Bell Hooks’ seminal work, All About Love, as a source that evokes the radical possibilities of Black sacred places.


Biographie

Carissa Lee

Armée d’un BFA de la Tisch School of the Arts de l’université de New York, Carissa Lee a commencé à jouer professionnellement en 2010. Elle a participé à plusieurs courts-métrages et fait des apparitions dans Key and Peele (Comedy Central) et The Crazy Ones (Fox). Elle créé et produit la série web Living With Strangers (LWS) par le biais de ma société de production, Apartment 12 Productions, avec sa cocréatrice et amie, Tracy Ofosuhene. LWS a été présenté dans le circuit des festivals de films régionaux et internationaux. Pendant cette période, alors que l’artiste travaillait comme actrice, elle eu la chance de faire partie de l’équipe qui a travaillé sur « What to Send Up When It Goes Down » d’Aleshea Harris, en jouant la pièce au Boston Court Performing Arts Center et à A.C.T. à San Francisco.

Après ces représentations, Carissa Lee a commencé à comprendre qu’elle devait se libérer des conventions du théâtre et du cinéma. Sa passion pour la narration l’a alors poussé à la création en tant que comédienne, réalisatrice, écrivaine et productrice.Aujourd’hui, son désir de changement et de connexion la pousse à transcender les règles d’un seul genre et à créer un art qui brouille les frontières entre le théâtre, le cinéma, l’intervention, l’artisanat et l’événement.  

Aujourd’hui, dans le cadre de sa maîtrise en performance à la School of the Art Institute de Chicago, Carissa Lee explore les thèmes du traumatisme générationnel et de la guérison, de la construction de la communauté et de l’empathie. En plus de réaliser des créations personnelles, l’artiste aider les autres à créer. Elle a commencé sa carrière d’artiste enseignante en 2016 et elle a travaillé avec plusieurs organisations de Los Angeles dédiées à l’avancement des jeunes esprits, notamment The Geffen Playhouse, The Unusual Suspects, Center Theater Group, About Productions, Arts For Healing Justice et A Noise Within.

Jordan Brown

Jordan Brown est à la fois artiste et chercheur dans le domaine du langage. Il travaille avec des objets trouvés pour re/construire des souvenirs passés-futurs, qui sont les mythes de l’être au présent. Ces souvenirs nécessitent souvent la création de nouveaux langages pour être racontés, ou répétés, par un travail qui tend vers le maximalisme. Titulaire d’un diplôme en littérature anglaise et en création littéraire de l’Université Concordia, Jordan est la moitié du duo de performeurs FATHERMOTHER l’un des quatre membres du collectif d’artistes noirs Suspended Culture.

Kezia Waters

L’artiste Kezia Waters est originaire de ce qu’iel aime appeler le Sud profond. Iel poursuit des études de MFA Studio Art Performance au SAIC et détient également un MFA en art dramatique de l’Université de l’Ohio.

Le voyage dans le temps n’est pas seulement un sujet dans la plupart de ses œuvres qui repoussent, chevauchent et rejettent souvent la syncope, mais aussi une méthode de création, une praxis, une pédagogie.

Ayant grandi dans la tradition de l’église pentecôtiste noire, Kezia considère son travail comme une recherche de ce qui est saint, entier ou holistique ou ce qui appartient à la communauté noire et queer. Iel y parvient par le biais de surréalisme spirituel et de techniques folkloriques traditionnelles et par la création et la promotion de techniques fondées sur les archétypes de la mythologie, les rituels ADOS, la culture de la performance et l’esthétique visuelle underground queer combinées aux polyrythmes de la transe.

Lynn Hunter

Lynn Hunter est une artiste multimédia d’endurance originaire de Baltimore. Sa mission est d’inspirer l’empathie et d’inciter le public à déconstruire ses idées préconçues sur l’identité américaine et la culture noire, tout en explorant de nouvelles frontières de l’imagination et de la présence noire.

Titulaire d’une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en photographie du Maryland Institute College of Art, elle a effectué des stages à la Aperture Foundation de New York et au Baltimore Museum of Art. Ses performances plongent dans les méandres de la théorie critique noire, de la féminité noire, du bien-être mental et des séparations de l’ego et du soi.

Par le biais de la performance, Lynn entend maintenir un espace pour sa communauté tout en favorisant des environnements qui permettent aux autres de faire l’expérience non seulement de sa vulnérabilité, mais aussi de la leur, créant ainsi une conscience collective plus forte et alimentée par l’empathie.

Cet objectif global est atteint grâce à des pièces d’endurance axées sur le temps, mentalement et physiquement chargées, où le corps de l’artiste est mis à rude épreuve.

La répétition, le mouvement et l’allégorie historique sont autant d’éléments qui contribuent au nouveau monde de Lynn Hunter, un monde voué à occuper l’espace, à honorer l’identité et à entraîner le public avec lui.

Depuis sa formation artistique précoce à la Baltimore School for the Arts, Lynn a réalisé des œuvres pour des institutions locales, des universités et des centres culturels.

Elle a exposé pour trois des revues annuelles d’art performatif de Labbodies, ainsi que pour Artscape, Free Fall Baltimore, Motor House, Eubie Blake et plusieurs collectifs locaux. Lynn a effectué une résidence à la Lemon Tree House de Cetona, en Italie, et étudie actuellement à la School of the Art institute of Chicago pour obtenir une maîtrise en beaux-arts avec une spécialisation en performance.

Carissa Lee

Armed with a BFA from NYU’s Tisch School of the Arts, Carissa Lee began acting professionally in 2010. She had appeared in several short films, and been featured on Key and Peele (Comedy Central) and The Crazy Ones (Fox). She created and produced the web series Living With Strangers (LWS) through my production company, Apartment 12 Productions, together with my co-creator and friend, Tracy Ofosuhene. LWS has screened around the regional and international film festival circuit. During this time while working as an actor, the artist was lucky enough to join the team that workshopped Aleshea Harris’ « What to Send Up When It Goes Down » performing the work at Boston Court Performing Arts Center and at A.C.T. in San Francisco. After those performances she began to understand that she needed to break free of the conventions of theater and film. Her passion for storytelling drove her to create through acting, directing, writing and producing. Now the artist’s desire for change and connection drives her to push past the rules of any one genre and make art that blurs the lines between theater, film, intervention, craft and event.

Now during Carissa Lee’s pursuit of a MFA in performance from the School of the Art institute Chicago she is exploring themes of generational trauma and healing, community building and empathy. In addition to creating art myself, Carissa loves to help others create! She began my teaching artist career in 2016 and have worked with several organizations in Los Angeles dedicated to the advancement of young minds, including The Geffen Playhouse, The Unusual Suspects, Center Theater Group, About Productions, Arts For Healing Justice, and A Noise Within.

Jordan Brown

Jordan Brown is an artist and researcher of language. He works with found objects to re/construct past-future memories, which are the myths of being in the present. They often require the creation of new languages in their re/telling, and his work tends toward the maximal. He has a degree in English Literature & Creative Writing from Concordia University. Jordan is one half of the performance duo FATHERMOTHER, and one fourth of the Black artist collective Suspended Culture.

Kezia Waters

Kezia Waters is an Artist from what they like to call the Deep South. They’re an MFA Studio Art Performance Student at SAIC and they also hold an MFA in Acting from Ohio University. Time Traveling is not only a subject matter in most of their work but a method of creation/ a praxis/ a pedagogy. They push against, overlap and reject syncopation often. Growing up in The Black Pentecostal Church tradition. They think of their work as trying to find that which is holy, whole, holistic and/ or holds within Black and Queer functionality. They do this through spiritual surrealism and traditional folkloric techniques and have created/ fostered techniques based on Mythology archetypes, ADOS rituals, Underground Queer performance culture and visual aesthetics combined with Trance polyrhythms.

Lynn Hunter

Lynn Hunter is a Multimedia Endurance artist and Baltimore native. Her mission is to inspire empathy and engage audiences in deconstructing their preconceptions of amerikan identity and Black culture while exploring new boundaries of imagination and Black presence.

Earning a Bachelor of Fine Arts degree concentrated in Photography from the Maryland Institute College of Art, she then also held internships at the Aperture Foundation in New York city and at the Baltimore Museum of Art. Her performance work dives deep into the intricacies of Black critical theory, Black womanhood, mental well being, and the separations of ego and self.

Through performance Lynn commits to holding space for her community while fostering environments that allow others to experience not only her vulnerability but their own, creating a stronger collective consciousness fueled by empathy. This overall objective is achieved through mentally and physically charged time-based endurance pieces where the artist’s own body is pushed and of focus. Repetition, movement, and historical allegory all contribute to Hunter’s new world dedicated to taking up space, and honoring identity, bringing audiences with her. Since an early arts education from the Baltimore School for the Arts, Lynn has made work for local institutions, universities, and cultural centers. She has exhibited for three of Labbodies’ Annual Performance Art Reviews, in addition to Artscape, Free Fall Baltimore, Motor House, Eubie Blake, and several local collectives. Lynn completed a residency at the Lemon Tree House in Cetona, Italy and is now attending School of the Art institute of Chicago for her Master’s degree in Fine Art focusing in Performance.

Crédits

Création, Direction et Performance par Suspended Culture.

Creation, direction and performance by Suspended Culture.


la soirée indomptée

soirée indomptée

Présentée en collaboration avec

Origine: Québec et Canada

Performances courtes, musique électronique

Artistes

Christian Messier, Carol-Ann Belzil-Normand, Simon Brown, Ulysse Ruel, Myriam Bleau,Theresa Transistor et Annie Q.

Lieux

L’Oeil de Poisson (2e étage)
541, rue Saint-Vallier Est, Québec, QC G1K 3P9

VU
580 Côte d’Abraham, Québec, QC G1K 3P9

salle Multi
591 rue De Saint-Vallier Est, Québec, QC G1K 3P9

Billetterie
Acheter
Buy
3 février 2023

19h à L’Oeil de poisson (gratuit)


19h30 à VU (gratuit)


20h30 à la salle Multi (billet obligatoire)


Description

Pour fêter la 24e édition du Mois Multi, venez vivre sa célèbre Soirée indomptée! Désinvolte et poétique, cet événement en deux parties se veut aussi percutant qu’indiscipliné. Une célébration rassembleuse de l’art multidisciplinaire et de l’art performance.

En première partie (gratuite) : aventurez-vous dans les galeries de la coopérative Méduse pour apprécier les performances de Christian Messier à L’Œil de Poisson et de Carol-Ann Belzil-Normand à VU.

En deuxième partie ($) : assistez aux performances multidisciplinaires hors du commun de Simon Brown, Ulysse Ruel, Myriam Bleau et Theresa Transistor à la salle Multi.

La Soirée indomptée vous promet des expériences inédites!

Performances dans les galeries de Méduse (accès gratuit)

Symphonie en brun Van Dyck par Christian Messier – Présentée à L’Œil de Poisson

Présentée en collaboration avec le centre d’art L’Œil de Poisson, l’exposition Symphonie en brun Van Dyck propose huit associations peinture/musique composées par l’artiste. Chaque paire est réunie par une caractéristique commune aux deux langages; par exemple, la superposition de touches en peinture et de notes en musique. Au Mois Multi, le créateur interprétera devant public deux œuvres sonores en présence des tableaux qui leur sont associés.

Une forme en dialogue est floue par Carol-Ann Belzil-Normand Présentée à VU

Cette performance consiste en une récitation durant laquelle la voix est modulée et transformée. Le poème déclamé a été écrit en partie lors d’une résidence qui a eu lieu en juin et juillet 2022 à Roca Umbert – Espai d’Arts (Granollers, Catalogne). La création découle de l’échange Courants ~ Corrents qui unit l’établissement catalan au centre de photographie VU, à Québec.

Performances à la salle Multi ($)

SALUT SUR BUTTE MAMMIFÈRE par Simon Brown 

SALUT SUR BUTTE MAMMIFÈRE est plusieurs choses. Une performance pluridisciplinaire tripartite? Une histoire de mammifères, de monticules, d’échecs et de possibilités? Un brassage de poèmes asymétriques, de chansonnettes enfantines et de gestes impossibles? Un chant solennel en robe de chambre? Un lit de fortune où on rêve les yeux ouverts? Une face cachée à trois bouches? Un hymne à la butte qui nous rassemble? Une chorale en cavale sur la plaine de l’inconscient? Cette œuvre indéfinissable est présentée en collaboration avec l’organisme en poésie actuelle CONTOURS.

Harmonica post-blues/expérimental par Ulysse Ruel

En orientant le souffle de ses harmonicas dans un réseau de fils et de machines soigneusement sélectionnées, Ulysse Ruel sculpte en direct des progressions post-blues planantes et risquées. Il interprète des mélodies improvisées en repoussant les limites de l’instrument à l’aide d’appareils et de pédales d’effet. Sa musique affiche donc une dimension électronique, mais sans ordinateur. Tout est 100 % analogique, produit uniquement par l’harmonica et modifié sous l’inspiration du moment. Suivant la même logique que le post-rock, son post-blues s’inscrit dans une démarche de musique instrumentale qui joue avec les codes du genre pour proposer une expérience nouvelle.

Unsculpt par Myriam Bleau 

Unsculpt est inspiré des écrits de Donna Haraway, spécialiste en histoire de la conscience, de Manuel DeLanda, professeur en philosophie et en science contemporaines, et de la notion du mysticisme écologique. L’œuvre explore des architectures spéculatives visuelles et sonores ainsi que des écosystèmes nés de l’assemblage de créativités humaines et de machines. Générés par intelligence artificielle, des paysages hybrides, constructions mi-végétales, mi-humaines, émergent en fragments de rêves. Des cartes postales délavées d’un futur imaginé.

Theresa Transistor 

Theresa Transistor, (Christian Bouchard, Christian Calon, Mario Gauthier et Monique Jean), se retrouvent, de façon tout à fait exceptionnel, pour découvrir ensemble où leurs sons indomptés les mèneront. Composition instantanée entourant le public : électronique, voix parlées, surfaces d’objets, frottements, reprises, vitesse, éclats, silence…insoupçonnés.
 
Annie Q.
 

 « Du Derrida qui se danse », comme dirait l’autre. Au programme : un mélange de mutations pop d’ici, d’ailleurs et d’à côté, de disco toute, d’électro d’avant et de post-punk de demain. Des 45 tours de pépites perdues des années 70, des mp3 de bloghouse scratchés, peu importe le format, ce qui compte c’est la béatification du beat. Ç’a l’air compliqué de même, mais vous allez voir, c’est ben simple.

To launch the 24th edition of the Mois Multi, come celebrate and experience one of the famous Soirées Indomptées. Casual and poetic, the soirée is as punchy as it is unruly.
A two-part event, this launch is a unifying celebration of multidisciplinary art and performance. 

Part 1 (free): Venture into the Méduse galleries for a performance by artist Christian Messier at Oeil de Poisson and a performance by Carol-Ann Belzil-Normand at VU.

Part 2 ($) : Attend the extraordinary multidisciplinary performances of Myriam Bleau, Simon Brown, Anne-Françoise Jacques and Ulysse Ruel at the Salle Multi! The Soirée Indomptée promises to be a unique experience! 

Performances presented in Méduse’s galleries (free)

Symphonie en brun Van Dyck (Symphony in Van Dyck brown)by Christian Messier – Presented at l’Œil de Poisson

The exhibition Symphonie en brun Van Dyck, presented at the Œil de Poisson, offers 8 painting/music pairings composed by the artist. These counterparts are brought together by common characteristics applied in a way that suits both languages. For example, the superposition in painting VS in music. The artist’s proposal during Mois Multi is to present a public performance of two musical pieces in the presence of their associated painting.

Une forme en dialogue est floue (Blurry is the shape of dialogue) by Carol-Ann Belzil-Normand – Presented at VU

Performance of a modulated voice, transformed during a recited poem. The poem was written in part during a residency that took place from June 27 to July 11, 2022 at Roca Umbert – Espai d’Arts (Granollers) for the Courants ~ Corrents exchange project with VU (Quebec).

Performances presented at the salle Multi

SALUT SUR BUTTE MAMMIFÈRE by Simon Brown 

Presented in collaboration with CONTOURS

SALUT SUR BUTTE MAMMIFÈRE is many things: a tripartite multidisciplinary performance?; a story of mammals, mounds, failures and possibilities?; a mash-up of asymmetrical poems, childish ditties and impossible gestures?; a solemn song in a robe?; a makeshift bed where one dreams with open eyes?; a hidden face with three mouths?; a hymn to the mound that brings us together?; a choir on the run in the field of unconsciousness.

Harmonica post-blues / experimental  (Post-blues harmonica) by Ulysse Ruel

By directing the breath of his harmonicas into a network of carefully selected wires and machines, Ulysse Ruel sculpts live, soaring and risky post-blues progressions. He interprets improvised harmonica melodies by pushing the limits of the instrument with the help of machines and effects pedals. The music has an electronic dimension, but his approach is computer-free. Everything is 100% analog, produced only by the harmonica and modified live.

This musical project is the result of several years of artistic research: Ruel studied in visual arts with a strong interest in performance and sound art. Now working solo, Ulysse Ruel has a will to present an ephemeral, risky artistic experience. Following the same logic as post-rock, his post-blues is part of an instrumental approach that toys with the guidelines of blues music, questioning them and offering his own contemporary version.

Unsculpt by Myriam Bleau

Inspired by the writings of Donna Haraway, Manuel DeLanda and the notion of ecological mysticism, ‘Unsculpt’ explores speculative visual and sonic architectures and ecosystems, created from the assemblage of human and machine-led creations. Generated by artificial intelligence, hybrid landscapes between vegetal and human constructions emerge as fragments of dreams, faded postcards of an imagined future.

Theresa Transistor – info to come


Biographies

Christian Messier vit et travaille à Montréal, où il partage son temps entre la pratique artistique et l’enseignement des arts visuels au Cégep Édouard-Montpetit. Depuis le début des années 2000, il a présenté des performances lors de multiples festivals au Canada et dans plus d’une douzaine de pays. En parallèle, sa production en peinture, qui a connu un essor plus tardivement, a été diffusée dans plusieurs lieux. Parmi eux figurent L’Œil de Poisson à Québec, Regart à Lévis, Verticale – centre d’artistes à Laval, L’Écart à Rouyn-Noranda, le Centre CLARK à Montréal, la galerie L’Œuvre de l’Autre à Saguenay, la Maison de la culture de Longueuil, le Centre des arts et de la culture de Dieppe (Nouveau-Brunswick) et la Woodbury University (Californie). Christian Messier compte aussi à son actif cinq expositions à la galerie Laroche/Joncas, qui le représente, et de nombreuses participations à la foire Papier ainsi qu’à Art Toronto.

 

Carol-Ann Belzil-Normand vit et travaille à Québec. Elle poursuit des études au doctorat en littérature et arts de la scène et de l’écran, à l’Université Laval. Dans sa recherche, elle s’intéresse au concept de frivolité comme approche méthodologique sensible et humoristique à travers le cinéma d’animation. Elle a effectué des résidences de création et participé à des présentations collectives dans plusieurs centres d’artistes au Québec. Son travail a été mis à l’honneur lors d’expositions individuelles à Arprim, l’Atelier Presse Papier, La Bande Vidéo, Caravansérail, la Galerie R3 et L’Œil de Poisson. Elle a diffusé ses films d’animation dans de nombreux festivals locaux et internationaux. De plus, Carol-Ann Belzil-Normand est l’autrice de deux recueils de poésie, soit Sanités (Moult Éditions, 2020) et PUSSY GHOST (Écrits des Forges, 2021).

 

Simon Brown (il-iel) est poète, traducteur et artiste interdisciplinaire. Originaire du sud-ouest du Nouveau-Brunswick (territoire traditionnel peskotomuhkati), il vit dans la région de Québec (territoire traditionnel wendat et abénaquis). Il présente ses textes et gestes en revues, œuvres multimédias, pièces sonores et performances collaboratives. Ses recueils, zines et livres d’art ont paru chez des éditeurs au Québec, au Canada et en France, dont Le laps, Éditions Vanloo, squint press, Frog Hollow Press, above/ground press et Moult Éditions. Simon Brown a été artiste en résidence au festival VIVA! Art Action (Montréal), au Banff Centre (Banff), à Vaste et Vague (Carleton), au Mois de la poésie (Québec) et à Particules – correspondances inattendues, événement mené par le groupe Littérature québécoise mobile (Montréal).

 

Myriam Bleau est une compositrice, artiste numérique et performeuse basée à Montréal. Utilisant la musique et le son comme point de départ, elle crée des performances audiovisuelles, des œuvres vidéo, des installations et des interfaces interactives qui articulent le son, la lumière et le mouvement. Elle s’intéresse à la performance, à la fois en tant que manifestation culturelle codifiée et en tant que réactualisation incarnée de systèmes symboliques par le biais d’agences humaines et non humaines, y compris l’apprentissage automatique. Sa pratique hybride explore les espaces poreux entre le monde physique et le monde virtuel, entre le naturel et le synthétique. Son travail a été reconnu et présenté au niveau international, dans des festivals tels que le Prix Ars Electronica (AT), Sónar (ES, HK), Transmediale (DE), Sonic Arts Award (IT), Elektra (CA), Mutek (MX, CA, JP, AR), ISEA (CA, KR), ACT (KR), L.E.V et LABoral (ES), Scopitone (FR), Café Oto (UK).

 

Actif en multimédia, en histoire, en musique et en arts visuels, Ulysse Ruel est stimulé par la force créatrice du risque et la puissance émotive du direct. Son travail artistique comporte par conséquent une grande dimension performative. L’harmoniciste a été invité à collaborer à plusieurs albums et spectacles depuis 2007. Il a aussi été chanteur principal et parolier du groupe Lucil de 2012 à 2016. Depuis, il poursuit ses recherches en solo avec un projet d’harmonica expérimental. Ulysse Ruel compte à son actif des années de réalisations et d’études en arts visuels, qui démontrent son grand intérêt pour la performance et l’art sonore. Il en a gardé une volonté de présenter des œuvres éphémères et risquées.

Annie Q. est DJ dans les rues de Montréal depuis la genèse du indie sleaze, avant qu’on le baptise. Elle a fait danser des cœurs de rockeurs·euses dans des bars qui n’existent plus (le Korova, le Jupiter Room, le Tokyo Bar et le Salon Officiel) et d’autres qui existent encore (la Casa Del Popolo, La Rockette, l’Esco). Elle a un flair particulier pour les mélanges improbables et tout ce qui se tient autour de l’underground, tant que ça répond par l’affirmatif à la question suivante : « ça se danses-tu? ».

TBA


the carousel

the carousel

Artiste

Peter William Holden

(Royaume Uni)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Cette sculpture formée des échos d’un autre temps utilise huit projecteurs de diapositives Kodak Carousel S qui produisent une animation générative analogique. 

Avec The Carousel, l’artiste met l’accent sur l’artificiel, c’est-à-dire la façon dont la technologie crée des illusions. Les cadres des diapositives ne contiennent pas de films, mais plutôt des découpages en papier cartonné, un hommage aux racines du cinéma ainsi qu’à la pratique millénaire du théâtre d’ombres. Les minuteries Kodak modifiées avec des photorésistances génèrent une boucle de rétroaction poétique à la manière d’un ouroboros, un cercle sans fin. La lumière ambiante de la machine elle-même alimente la sélection des futures images.

Malgré sa simplicité apparente, l’œuvre peut produire 65536 combinaisons uniques sur ses 8 écrans rappelant des pixels. Ce faisant, elle compose une animation en boucle infinie. The Carousel fonctionne à une fréquence d’images réduite de 12 images par minute.

Telle une musique d’ambiance, les bourdonnements de ventilateurs à l’intérieur des projecteurs sont accentués par les clics rythmiques et mécaniques des contrôleurs logiques internes. Le tout forme une composition sonore abstraite.

This sculpture made of echoes from another time uses eight Kodak Carousel S slide projectors that produce analog generative animation. 

With The Carousel, the artist focuses on the artificial, the way technology creates illusion. The slide frames do not contain film but rather cardboard cutouts: an homage to the roots of cinema as well as the age-old practice of shadow theater.  Kodak timers modified with photoresistors create a poetic feedback loop in the manner of an Ouroboros. The ambient light of the machine itself feeds the selection of future images. 

Thus the work, despite its apparent simplicity of eight pixel-like screens, can produce 65536 unique combinations. In doing so, it composes an infinite loop animation. The Carousel operates at a reduced frame rate of 12 frames per minute.

Like background music, the humming of fans inside the projectors is accentuated by the rhythmic, mechanical clicks of the projectors’ internal logic controllers, therefore forming an abstract sound composition. 


Biographie

Né en 1970 à Burnley, au Royaume-Uni. Depuis 1997 à Leipzig, en Allemagne

La nature éphémère de la sculpture cinétique semble être un terrain approprié pour les idées, les émotions et les espoirs de Peter William Holden; un espace dans lequel l’artiste peut se consacrer aux moyens de brouiller les frontières entre cinématographie et sculpture.

En combinant des dispositifs informatiques avec des éléments mécaniques, Peter William Holden crée des sculptures influencées par le mandala, mais, contrairement à un sculpteur traditionnel, il considère ces sculptures cinétiques comme un simple support;  elles ne sont qu’une première étape nécessaire dans un processus visant à atteindre ce qu’il croit être le véritable point central de son travail, à savoir les animations, chorégraphies et sons transitoires créés pendant que les sculptures sont en mouvement.

Ces œuvres ont été exposées dans divers musées et festivals internationaux,  notamment au Musée national d’art moderne et contemporain, à Séoul, en Corée; au OÖ Kulturquarter, à Linz, en Autriche; au musée d’art contemporain de Shanghai, en Chine; au Musée des Beaux-Arts de Leipzig, en Allemagne; au K11 Art Space de Guangzhou, en Chine; au Festival TransAmériques de Montréal, au Canada; à « Dance Machines » de Lille3000, en France; à RIAUS, au Royal Institute à Adelaide, en Australie; au File Festival de São Paulo,au  Brésil; à l’Incheon International Digital Arts Festival, en Corée; à la WRO Expanded City Media Art Biennale de Wroclaw, en Pologne; à la Galerie Kapelica de Ljubljana, en Slovénie; au E-Art Festival de Shanghai, en Chine; à Almost Cinema, Vooruit, à Gand, en Belgique; et au Ars Electronica de Linz, en Autriche.

Born 1970 Burnley, UK. Since 1997 Leipzig, Germany.

The ephemeral nature of kinetic sculpture seems an appropriate place for Peter William Holden‘s ideas, emotions, and hopes. A space in which he can focus on ways to blur the boundaries between cinematography and sculpture. Combining computational devices with mechanical elements, Peter William Holden creates mandala-influenced sculptures, but divergent from a traditional sculptor, he considers these kinetic sculptures solely a medium! Only a necessary first step in a process to achieve what he believes is the true-focal point of his work. That being the transitory animations, choreographies, and sounds while the sculptures are in motion.

These artworks have been exhibited at various museums and international festivals: including the National Museum of Modern and Contemporary Art, Seoul, Korea. OÖ Kulturquarter, Linz, Austria. Power Station of Art, Shanghai, China. Mdbk, Leipzig, Germany. K11 art space, Guangzhou, China. TransAmériques Montréal Canada. “Dance Machines” Lille3000 France. RIAUS, Royal Institute Adelaide, Australia. File Festival – São Paulo, Brazil. Incheon International Digital Arts Festival, Korea. WRO Expanded City Media Art Biennale Wroclaw, Poland. Kapelica Gallery Ljubljana, Slovenia. E-Art Festival Shanghai, China. Almost Cinema, Vooruit, Gent, Belgium. Ars Electronica Linz, Austria.

Crédits

Une oeuvre de Peter William Holden.


robot sapiens kimbalambala

robot sapiens kimbalambala

Artiste

Precy Numbi

(République démocratique du Congo et Belgique)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Avec Robot sapiens Kimbalambala, l’artiste Precy Numbi se transforme en  éco-héro. À l’aide de rebuts, il crée des sculptures – sortes de monstres contemporains – qui deviennent les protagonistes d’une fiction. Ces monstres s’attaquent au flux de déchets que l’Amérique du Nord et l’Europe dirigent vers l’Afrique, comme à leur accaparement de ses ressources et terres rares. Ils existent en résonance de l’histoire coloniale et de l’écofuturisme.

Pour l’artiste, les robots sapiens sont un genre d’espèce humaine qui tenterait de reprendre le contrôle sur la machine qui croit la maîtriser. Derrière l’illusion de toute-puissance qu’offre la carcasse se trouve une chair vulnérable, malmenée par les mécanismes de la tôle rigide qui l’enserre.

Robot sapiens Kimbalambala incarne la folie de l’humanité et pose les questions douloureuses. Quelle place les humains accorderont-ils aux robots? La pollution dominera-t-elle le monde?

Robot sapiens Kimbalambala, ce sont des sculptures qui se transforment, par moments, en manœuvre. Ces étonnantes carcasses s’activent et avancent sans phares, sans rétroviseurs, sans pare-chocs, sans permis de conduire, sans immatriculation, sans confort ni alarme. À l’image de la société et de sa mauvaise conduite.

Surveillez les apparitions!

Thanks to Robot sapiens Kimbalambala artist Precy Numbi transforms himself into an eco-hero! Using recycled scraps, Numbi creates sculptures – sort of contemporary monsters – that become the protagonists of a fiction of his own making. These monsters attack the flow of waste that is sent from North America and Europe to Africa, and they spit on the monopolization of resources and rare earths. These figures resonate with colonial history and the eco-futurist figure.

The way the artist sees it, the robot-sapiens are a kind of human species that would try to regain control over the machine that believes it has become master. Behind the illusion of omnipotence offered by the cuirass, there is vulnerable flesh, abused by the mechanisms of the rigid sheet metal that encloses it. 

Kimbalambala embodies the madness of men and dares to ask painful questions: what place will humans give to robots? Will pollution take over the world?

Robot sapiens Kimbalambala is an assemblage of sculptures that are transformed, at times, into maneuvers. These astonishing carcasses activate and move forward without headlights; without mirrors; without bumpers; without a driver’s license; without registration; without comfort nor alarm. Basically, they conduct themselves the same way human society does: badly.

Watch out, they’ll appear!


Biographie

Precy Numbi est un artiste visuel écofuturiste, sculpteur et performeur basé en République démocratique du Congo. Il est titulaire d’un diplôme en arts graphiques et plastiques de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Après ses études, il s’engage politiquement pour le respect des droits de la personne à travers des performances militantes qu’il réalise dans l’espace public. Il s’implante par la suite à Goma pour construire une pratique artistique ancrée sur le territoire de cette région. À partir de 2017, il voyage à l’étranger avec le robot sapiens Kimbalambala, qu’il fait intervenir à l’échelle internationale. Precy Numbi témoigne de son temps et de la société en proposant des solutions créatives. Dans ses performances, il interagit avec le public, l’invitant à mirer les symptômes d’un monde qui jette et, par là même, le reflet de ses propres comportements. « Mes œuvres sont patrimoniales : créées avec les biens d’hier, devenus les déchets d’aujourd’hui, elles incarnent les espoirs pour demain. » Bouteilles en plastique usagées, carcasses de voitures, déchets électroniques, vêtements élimés, etc. constituent ses ressources premières pour s’exprimer. Precy Numbi les transforme en films poétiques, en personnages analogiques, en sculptures vivantes ou en masques contemporains. Ses œuvres montrent la force de la résistance et de la résilience humaines face à diverses problématiques.

Precy Numbi is an eco-futurist visual artist, sculptor and performer. After graduating in Graphic Arts and Plastic Arts at the Academy of Fine Arts in Kinshasa, he takes a political stand for the respect of human rights through militant performances in public spaces. He then moved to Goma to build an artistic practice rooted in the region’s territory. In 2017, he begins travelling around the world to present his ‘Robot Sapiens Kimbalambala’ on an international scale. Precy Numbi bears witness to his time and society by proposing creative solutions. He invites the viewer to look at the symptoms of a society that throws away instead of fixing, and he uses the experience as a reflection of his own behaviors.
“My works are patrimonial: created with yesterday’s goods, which have become today’s waste and tomorrow’s hope”. Used plastic bottles, car bodies, electronic waste, used clothing, etc. are his primary resources for expression. Whether he transforms them into poetic films, analog characters, living sculptures or contemporary masks, he wants to show the strength of human resistance and resilience in the face of various problems.

Crédits

Une oeuvre de Precy Numbi


liminal

liminal

Artiste

Louis-Philippe Rondeau

(Montréal, Québec)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

LIMINAL est une installation interactive qui met en image l’inexorable passage du temps. Elle cherche à réifier (matérialiser) la frontière entre le présent et le passé.

Dans un espace sombre, une arche lumineuse. Il s’agit d’un portail temporel. Lorsque nous traversons cette démarcation, notre reflet est projeté sur le mur adjacent et déployé dans le temps grâce à la technique du slit-scan. Telle une métaphore visuelle du passé qui s’empare sans cesse du présent, l’image se perd inexorablement dans la blancheur éthérée de l’oubli.

En un sens, l’œuvre souligne que toute lumière est passée. Le scintillement dans le ciel nocturne n’est qu’un instantané révolu du firmament : la lumière est la manifestation d’événements qui ont déjà eu lieu.

Selon la position qu’on adopte dans le portail, une tonalité différente résonne. Cette musicalité incite chaque personne à incarner son présent afin de mettre en place son éventuel passé. Le son est sculpté par les gestuelles des performeuses et des performeurs, qui improvisent d’étranges chorégraphies. La lumière les retranscrit en images où les corps apparaissent métamorphosés par l’expérience singulière de la durée.

Plusieurs festivals à travers le monde ont déjà présenté LIMINAL. C’est avec plaisir que nous invitons à son tour le public du Mois Multi à jouer avec cette installation éclairante!

LIMINAL is an interactive installation that embodies the relentless passage of time. It seeks to reify the limit between present and past.

 An arch of light appears in the darkness: it is a temporal portal. When we cross this threshold, our reflection projected on the adjacent wall seems deployed in time thanks to the slit-scan technique. In this visual metaphor – the past constantly taking over the present – we see our image fading inexorably into the oblivion of white light. 

In a sense, the work emphasizes that all light is the manifestation of events that have already occurred – the twinkle we see in the night sky is but a bygone snapshot of the stars.

 The sound emanating from the artwork is spatialized – the tone is altered according to the position of the interactor in the portal – which translates into a musicality that incites the public to perform in the present, paving the way for the past. When they cross, the sound is allegorically sculpted by the gestures of the performers. They improvise strange choreographies that light transcribes into images – images in which bodies seem transformed by singular experiences of time.

Presented in many festivals around the world, we are very happy to invite the Mois Multi audience to play – and even perform – with LIMINAL!


Biographie

Dans ses œuvres, Louis-Philippe Rondeau développe des dispositifs qui explorent l’autoreprésentation et la performance d’une manière ludique et non conventionnelle. Son approche de recherche-création repose tant sur la simplicité du design, qui favorise l’interaction du public, que sur la complexité du code informatique et sur l’exécution d’objets matériels. Elle s’inscrit dans l’histoire des processus photographiques marginaux popularisés au 19e siècle. Cependant, contrairement aux photographies analogiques, ses travaux avec des images numériques ne représentent pas la réalité. Ses propositions inhabituelles découlent de son aspiration à découvrir des moyens intuitifs et singuliers d’expression de soi.

Louis-Philippe Rondeau est professeur à l’École des arts numériques, de l’animation et du design de l’Université du Québec à Chicoutimi. Sa pratique découle de son travail dans le domaine des effets visuels numériques à Montréal. Ses recherches portent sur la représentation et la performance humaines dans un contexte média-archéologique. Il réinterprète des formes de médias oubliés et négligés à l’aide d’outils contemporains. Reprenant parfois le modus operandi du miroir, ses installations interactives nous obligent à reconsidérer les conventions employées dans la médiation des corps, notamment leur articulation spatiotemporelle.

In his work, Louis-Philippe Rondeau develops devices that explore self-representation and performance in a playful and unconventional manner. His research and creative approach reveal both a desire for user-friendly design and an interest in the complexity of computer code and composition of physical objects. While focusing his research and finding inspiration in the marginal photographic processes popularized in the 19th century, Rondeau’s work with digital images – unlike analog photography – does not imitate reality. His unusual instruments stem from his aspiration to uncover novel means of self-expression.

His research is focused on human representation and performance in a media-archeological context. It is inspired by a desire to reinterpret forgotten and overlooked forms of media, using contemporary digital tools. Sometimes reprising the mirror’s modus operandi, his interactive installations compel us to reconsider the conventions employed in the mediation of bodies, specifically those regarding the representation of space and time. He is a professor at the Digital Arts, Animation and Design School of UQAC (NAD-UQAC), and his practice stems from working in the area of digital visual effects in Montreal.

Crédits

Une oeuvre de Louis-Philippe Rondeau.


le fleuve I | le fleuve II

le fleuve I, 50° 11′ 53,8″ N., 66° 4′ 10″ O. , 2021

le fleuve II, 50° 11′ 53,8″ N., 66° 4′ 10″ O. , 2022

Artiste

Béchard Hudon

(Montréal, Québec)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Les images des vidéos Le fleuve I et Le fleuve II furent tournées à la Pointe de Moisie, à proximité de Sept-Îles, là où le fleuve Saint-Laurent rencontre la mer. Ces œuvres évoquent l’idée du voyage qui traverse des lieux et des événements dans une quête sensible du monde. Béchard Hudon explore la limite incertaine entre le réel, l’illusion et l’imaginaire, où il est entre autre question du temps et de son écoulement ainsi que de l’interprétation que nous en faisons. Cette composition visuelle hypnotique engage le corps dans une succession régulière ou irrégulière des vibrations internes et externes du Saint-Laurent. Le flux et le reflux continus des vagues constitués d’un nombre infini d’ondulations qui se rassemblent ou se dispersent, invitent à une expérience sensorielle qui nous absorbe dans un brouillage temporel. Ce paysage marin est en relation étroite avec la composition sonore de L’en deçà où l’on entend les voix singulières de ce cette matière fluviale. Les artistes souhaitent mettre en œuvre plusieurs modes d’attention sur la combinaison diversifiée des formes de vie qui peuplent les mouvements internes de ces systèmes naturels et engager une réflexion sur les liens que nous entretenons avec les autres espèces du vivant.

The images of the videos The river I and The river II were shot at Pointe de Moisie, near Sept-Îles, where the St. Lawrence River meets the sea. These works evoke the idea of a journey through places and events in a sensitive exploration of the world. Béchard Hudon explores the uncertain boundary between reality, illusion and the imaginary – which questions, among other things,  time and its passage as well as the interpretation we make of it. This hypnotic visual composition engages the body in a regular or irregular succession of the river’s internal and external vibrations. The continuous ebb and flow of the waves, made up of an infinite number of ripples that gather or disperse, makes up a sensory experience that absorbs us in a temporal blur. This seascape is in close relation with the sound composition of The underneath, where we hear the singular voices of this river matter. The artists wish to focus several of our modes of attention on the diverse combination of life forms that populate the internal movements of these natural systems. They want us to reflect on the relationships that we maintain with other living species.


Biographie

Catherine Béchard et Sabin Hudon vivent et travaillent à Montréal (Canada) et forment un duo d’artistes depuis 1999. Béchard détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et Hudon possède une formation en musique. Leur travail artistique interdisciplinaire sonde les entre-espaces liés aux territoires habités, ainsi que les temporalités alternatives des activités humaines et non humaines intrinsèques à ceux-ci. L’écoute attentive et ce qui échappe à notre perception immédiate du monde sont au coeur de leur pratique. Ils s’intéressent aussi à la géométrie inhérente aux espaces construits par les humains et à celle présente dans la nature. Au cœur de ces environnements se trouve un phénomène acoustique, celui de la résonance par vibrations de la matière en mouvement générée par nos activités quotidiennes, par les éléments de la nature en action, ou encore par le monde animal. C’est dans cette perspective que le duo ausculte la matérialité sonore d’architectures et de sols variés ainsi que celle de milieux marins, afin d’ouvrir un intervalle d’attention sur ce qui bourdonne en permanence dans les épaisseurs du réel. Ces enjeux sont au centre de leurs productions qui prennent la forme d’installations, de sculptures, d’œuvres sonores et de vidéos.

Leur travail a été présenté dans plusieurs villes au Canada, en Croatie, en Allemagne, en République Tchèque, au Brésil, aux États-Unis et en Chine lors de nombreuses expositions individuelles et collectives. Leurs œuvres font partie de multiples collections publiques et privées. Béchard et Hudon ont également réalisé deux œuvres publiques permanentes au Québec.

TBA

Crédits

Une oeuvre de Béchard Hudon


l’en deçà

l’en deçà, 2021

Artiste

Béchard Hudon

(Montréal, Québec)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Par l’écoute attentive de la biophonie et de la géophonie, ainsi que par l’observation d’écosystèmes variés, le travail de Catherine Béchard et de Sabin Hudon ouvre des espaces d’attentions sur ce qui échappe à notre perception immédiate du monde. Leur recherche s’attarde au Phonocène qui se définit comme étant « L’ère du son, l’ère où l’on entend les bruits de la terre, l’ère qui nous relie aux puissances du monde ». Cette notion mise de l’avant par la théoricienne américaine Donna Haraway pour qualifier notre époque, propose au moyen de l’écoute une observation politique et poétique qui multiplie les récits en attirant notre attention sur les dimensions variées de nos territoires habités par les humains et les non-humains.

L’en deçà est une sculpture sonore aux qualités architecturales qui invite à une expérience d’écoute au sein de son espace résonnant. C’est en auscultant l’étendue comprise entre Sept-Îles et Kegaska, sur la Côte-Nord que furent enregistrés les sons telluriques et marins au cœur de cette œuvre. À l’aide d’hydrophones, soit des microphones pouvant enregistrer sous l’eau, ainsi que de géophones, des capteurs sismiques spécialement conçus par les artistes pour capter les vibrations du sol, ils ont révélé les paysages sonores singuliers de cette région. Diffusée par l’intermédiaire des transducteurs fixés sur les parois de la sculpture, la composition qui résulte de ces enregistrements sonores permet d’entendre une polyphonie complexe, à partir de laquelle les lieux se révèlent de manière inattendue et sous différents angles.

By listening attentively to biophony and geophony, as well as by observing various ecosystems, the work of Catherine Béchard and Sabin Hudon opens up our attention to what escapes our immediate perception of the world. Their research focuses on the Phonocene, which is defined as « the era of sound; the era in which we hear the sounds of the earth; the era that connects us to the powers of the world”. This notion, put forward by the American theorist Donna Haraway to qualify our era, proposes a political and poetic observation by means of listening, that multiplies the potential narratives by drawing our attention to the varied dimensions of our territories inhabited by humans and non-humans.

The underneath is a sound sculpture with architectural qualities that invites us into a listening experience within its resonant space. The telluric and marine sounds at the heart of this work were recorded while surveying the area between Sept-Îles and Kegaska, on the North Shore. Using hydrophones (microphones that can record underwater) and geophones (seismic sensors specially designed by the artists to capture ground vibrations), they revealed the unique soundscapes of this region. Broadcast through transducers attached to the walls of the sculpture, the resulting composition of these sound recordings allows us to hear a complex polyphony, from which the sites are revealed in unexpected ways and from different angles.


Biographie

Catherine Béchard et Sabin Hudon vivent et travaillent à Montréal (Canada) et forment un duo d’artistes. Béchard détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et Hudon possède une formation en musique. Leur travail artistique interdisciplinaire sonde les entre-espaces liés aux territoires habités, ainsi que les temporalités alternatives des activités humaines et non humaines inhérentes à ceux-ci. L’écoute attentive et ce qui échappe à notre perception immédiate du monde sont au coeur de leur pratique. Ils s’intéressent aussi à la géométrie inhérente aux espaces construits par les humains et à celle présente dans la nature. Au cœur de ces environnements se trouve un phénomène acoustique, celui de la résonance par vibrations de la matière en mouvement générée par nos activités quotidiennes, par les éléments de la nature en action, ou encore par le monde animal. C’est dans cette perspective que le duo ausculte la matérialité sonore d’architectures et de sols variés ainsi que celle de milieux marins, afin d’ouvrir un intervalle d’attention sur ce qui bourdonne en permanence dans les épaisseurs du réel. Ces enjeux sont au centre de leurs productions qui prennent la forme d’installations, de sculptures, d’œuvres sonores et de vidéos.

Leur travail a été présenté dans plusieurs villes au Canada, en Croatie, en Allemagne, en République Tchèque, au Brésil, aux États-Unis et en Chine lors de nombreuses expositions individuelles et collectives. Leurs œuvres font partie de multiples collections publiques et privées. Béchard et Hudon ont également réalisé deux œuvres publiques permanentes au Québec.

Catherine Béchard and Sabin Hudon live and work in Montreal (Canada) and have been working as a duo since 1999. Béchard holds a master’s degree in Visual and Media Arts from the Université du Québec à Montréal and Hudon has a background in music. Their interdisciplinary artistic work probes the in-between spaces linked to inhabited territories, as well as the alternative temporalities of human and non-human activities intrinsic to them. Attentive listening as well as what escapes our immediate perception of the world are at the heart of their practice. They are also interested in the inherent geometry of human-built spaces and the geometry naturally present in nature. At the heart of these environments is an acoustic phenomenon – they take interest in the resonance created by vibrations generated by our daily activities; by the elements of nature in action; or by the animal world. It is with this idea in mind that the duet auscultates the sound materiality of architectures and varied grounds as well as that of marine environments. This way, they wish to open up our attention to what hums permanently in the layers of reality. These issues are central to their productions, which take the form of installations, sculptures, sound works and videos.

Their work has been presented in several cities in Canada, Croatia, Germany, the Czech Republic, Brazil, the United States and China, in numerous solo and group exhibitions. Their works are part of multiple public and private collections. Béchard and Hudon have also created two permanent public pieces in Quebec.

Crédits

Une oeuvre de Béchard Hudon
Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier du Conseil des arts du Canada.
Merci à Francine Paul pour la révision des textes.


en oscillation

en oscillation

Artiste

Amélie Brindamour

(Kamouraska, Québec)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

En Oscillation est une installation interactive et immersive qui combine des éléments sculpturaux à des circuits électroniques. Elle établit un parallèle entre les réseaux de communications contemporains et ceux des mycorhizes sous le sol de la forêt. Ces champignons sont formés par une structure en filaments, le mycélium, qui prend de l’expansion sous terre afin d’entrer en contact avec certains types de plantes. Le titre de l’œuvre fait autant référence à ce mouvement organique qu’à la succession du courant qui circule dans un circuit électrique.

L’œuvre invite le public à faire partie du réseau en appuyant sur des capteurs. Ces derniers déclenchent le circuit lumineux et démarrent ensuite les modules sonores sensibles à la lumière.

Le projet a requis la cueillette de différentes espèces de champignons mycorhiziens. Leur moulage et leur coulage en résine transparente colorée ont donné des sculptures dans lesquelles une lumière DEL a été insérée. Des circuits électroniques sans carte programmable animent l’installation. Inspirés des manuels vulgarisés de la série Engineer’s Mini-Notebook, publiée dans les années 1980 par Forrest Mims, ils évoquent les signaux biochimiques transmis à l’intérieur du réseau mycorhizien. Tout comme les mycorhizes, et le concept de rhizome développé par les philosophes Gilles Deleuze et Félix Guattari, l’œuvre forme un système d’agencement distribué. Elle n’a ni commencement ni fin.

En oscillation a vu le jour durant une période de deux ans dans le cadre de résidences au Caetani Cultural Centre (Colombie-Britannique), chez Avatar (Québec), au Vermont Studio Centre (États-Unis) et chez OBORO (Montréal). Le projet a bénéficié du support financier du Conseil des arts du Canada. Il a été achevé en octobre 2019 et exposé en novembre au McCarthy Art Centre, dans le Vermont.

En Oscillation is an interactive and immersive installation combining sculptural elements to electronic circuits, which establishes parallels between the mycorrhizal fungi network under the forest floor and our contemporary communication systems. The title ‘En Oscillation’ references both the movement of the mycelium (forming the mycorrhizae) expanding in the soil to connect with plant roots, and the succession of currents going through an electrical circuit.

 Visitors are invited to come in contact with and become part of the network by pressing the sensors to turn on the fungi lighting circuits, which then activate sound circuits containing light sensitive sensors. 

The project involved picking, molding and then casting different kinds of mushrooms in transparent colored resin, and inserting LED lights inside. Based on Forrest Mims’ “Engineer’s Mini-Notebook” from the 80s, non-programmable electronic circuits are used in the installation, in order to mimic the biochemical signals transmitted by the mycorrhiza network. Like this network, as well as Gilles Deleuze and Félix Guattari’s rhizome theory, the sculptural bodies of work form a distributed system, and the layout of the exhibition has neither a beginning nor an end.


Biographie

Amélie Brindamour explore dans sa pratique différents enjeux reliés à l’environnement. Elle fait appel à l’art électronique, aux biomatériaux et à l’installation pour produire des œuvres interactives intégrant des composantes sonores et lumineuses qui révèlent les systèmes intelligents présents dans la nature. Ses projets brouillent les frontières entre l’art et la science, invitant à la collaboration. Ils se développent dans le cadre de résidences, notamment à ces endroits : Est-Nord-Est (2023), Cégep de Rivière-du-Loup (2022), Maison des métiers d’art de Québec (2021), Speculative Life BioLab de l’Université Concordia (2019). Amélie Brindamour a présenté ses œuvres au Canada, aux États-Unis et en Finlande. En 2024, elle exposera à Langage Plus, à Alma, et au Musée du Bas-Saint-Laurent, à Rivière-du-Loup. Amélie détient un baccalauréat en arts visuels et une maîtrise en enseignement des arts de l’Université Concordia. Originaire de la ville de Québec, elle vit et travaille dans le Bas-Saint-Laurent.

Amélie Brindamour explores different issues related to the natural environment. Her research includes electronic arts, biomaterials and installation, in order to create interactive pieces with sound and lighting components that seek to recognize intelligent systems in nature. Her work blurs the boundaries between art and science, encourages collaboration and is developed mainly by participating in diverse artist residencies, such as Est-Nord-Est (2023), the Cégep de Rivière-du-Loup (Sociochimie, 2022), the Maison des métiers d’art de Québec (2021), the Speculative Life BioLab at Concordia University (residency CQAM/Milieux, 2019) and the Vermont Studio Centre (Johnson, United States, 2018). Her work has been presented in Canada, in the United States and in Finland, and will be exhibited next at Langage Plus (Alma, 2024) and at the Musée du Bas-Saint-Laurent (Rivière-du-Loup, 2024). Amélie holds a Bachelor’s Degree in Visual Arts and a Master in Art Education from Concordia University. Originally from Quebec City, she lives and works in the region of Bas-Saint-Laurent.

Crédits

Une oeuvre d’Amélie Brindamour.

L’artiste aimerait remercier le Conseil des arts du Canada de son soutien, de même que Les Offices jeunesses internationaux du Québec. Elle remercie également le Caetani Cultural Centre ; le Allan Brooks Nature Centre ; le Bamfield Marine Sciences Centre ; Avatar, Nathalie Leblanc et Caroline Gagné ; le Vermont Studio Center et Brian Collier ; OBORO et Josée Brouillard ; Ada-X, Stéphanie Castonguay et Nataliya Petkova ; le Conseil Québécois des Arts Médiatiques ; Atelier La Coulée et Nina Dubois ; ainsi que Camille Bédard et Philip Robbins.


cascade

cascade

Présentée en collaboration avec Avatar

Artiste

Marc Vilanova

(Espagne)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Les chutes d’eau sont la seule source naturelle continue d’infrasons sur notre planète. Les grandes chutes créent de puissantes fréquences infrasonores qui peuvent voyager jusqu’à 400 km de la source.

Des études récentes démontrent comment ces fréquences sont utilisées pour la navigation aviaire. Certains oiseaux ont une sensibilité exceptionnelle pour détecter les infrasons, qui deviennent leur base sensorielle pour les migrations sur de longues distances. Au cours des dernières années, toutefois, des vols ont échoué en raison du bruit anthropogénique provenant de zones industrielles et urbaines.

Dans Cascade, les enregistrements d’infrasons émanant de grandes chutes d’eau activeront 150 haut-parleurs. Chacun transmettra la fréquence imperceptible dans une fibre optique luminescente. Les ondes sonores résonneront dans les cordes de la fibre, produisant ainsi un retour visuel de lumière.

Présentée pour une première fois au Mois Multi, l’installation immersive utilisera l’architecture de l’espace, créant un rideau d’ondes sonores adapté à la pièce. Le public est invité à traverser la chute de lumière, à toucher et à sentir la vibration du matériau, à incarner l’œuvre. Un rendez-vous offert en collaboration avec Avatar, centre en art audio et électronique.

Waterfalls are the only continuous natural source of infrasound on our planet. Large waterfalls create powerful infrasound frequencies that can travel up to 400 km from the source. 

Recent studies show how these frequencies are used for avian navigation. Some birds have an exceptional ability to detect infrasound, which become their sensory basis for long-distance migrations. In recent years, navigation failures have been detected due to anthropogenic noise from industrial and urban sources of infrasound frequencies – nature could not get through.

In Cascade, infrasound recordings from large waterfalls will activate 150 speakers; each will transmit the imperceptible frequency into a luminescent optical fiber. The sound waves will resonate in the fiber strings, producing a luminous visual feedback.

Presented for the first time at this year’s Mois Multi, the immersive installation will utilize the architecture of the chosen venue, creating a curtain of sound waves adaptable to the needs of the room. The audience is invited to walk through the lightfall, touch and feel the vibration of the material, and become part of the artwork.


Biographie

Marc Vilanova (Barcelone, 1991) est un artiste du son et des arts visuels qui œuvre à l’intersection de l’art, de la science et de la technologie. Depuis toujours, sa production artistique est animée par un esprit d’innovation et un intérêt pour les nouveaux médias et elle combine les installations son et lumière, la performance et la sculpture. De nombreuses bourses, récompenses et résidences lui ont été attribuées et ses œuvres ont été présentées au Japon, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Colombie, à Cuba, en Iran, à Taiwan, en Corée du Sud, en Russie et dans de nombreux pays d’Europe.

Marc Vilanova (Barcelona, 1991) is a sound and visual artist working at the intersection of art, science, and technology. Vilanova’s artistic production has always been led by a spirit of innovation fueled by an interest in new media. His practice combines sound/light installations, performance, and sculpture. He has received numerous grants, awards, and residencies and his pieces have been presented in Japan, the U.S., Canada, Brazil, Colombia, Cuba, Iran, Taiwan, South Korea, Russia, and many countries in Europe.

Crédits

Une oeuvre de Marc Vilanova.

Work by Marc Vilanova.

Cette œuvre a été réalisée en partie dans le cadre du programme de résidence de l’European Media Art Platform à Gnration, avec le soutien du programme culturel Europe créative de l’Union européenne et de la Fundació Ramon Llull.

This work was realised in part within the framework from the European Media Art Platform residency program at Gnration with support of the Creative Europe Culture Programme of the European Union and the Fundació Ramon Llull.

mobilité réduite

La majorité de nos espaces sont accessibles aux personnes ayant une mobilité réduite. Pour toutes questions: billetterie@recto-verso.org ou (581) 748 3827. Pour The Storyville Mosquito présenté au Diamant, contactez billetterie@lediamant.ca.

Paramètres de confidentialité
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience lors de l'utilisation de notre site web. Si vous utilisez nos services via un navigateur, vous pouvez restreindre, bloquer ou supprimer les cookies par le biais des paramètres de votre navigateur web. Nous utilisons également du contenu et des scripts de tiers qui peuvent utiliser des technologies de suivi. Vous pouvez donner votre consentement de manière sélective ci-dessous pour permettre l'intégration de ces contenus de tiers. Pour obtenir des informations complètes sur les cookies que nous utilisons, les données que nous collectons et la manière dont nous les traitons, veuillez consulter notre Politique de confidentialité
Youtube
Consentement à l'affichage de contenu provenant de - Youtube
Vimeo
Consentement à l'affichage de contenu provenant de - Vimeo
Google Maps
Consentement à l'affichage de contenu provenant de - Google