Mystic-Informatic

Mystic-Informatic

Origine: Montréal

Performance

Artistes

Audrée Juteau, Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey

Lieu

studio d’Essai
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

Billetterie
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Dates

23 février 21h


24 février 19h30


Durée : à venir

Description

Le spectacle Mystic-Informatic croise de manière inattendue la danse, la mycologie et les technologies numériques. À la source de ses préoccupations se retrouvent un questionnement sur le sens de la danse dans le contexte du virage numérique, une fascination pour l’univers énigmatique des champignons ainsi qu’une préoccupation pour l’environnement et les déchets produits par le renouvellement constant de la technologie. Dans un récent ouvrage de l’anthropologue Anna Lowenhaupt Tsing, Le champignon de la fin du monde, on apprend que le champignon matsutake ne pousse que dans les ruines du capitalisme. Dans ces forêts rasées, ces paysages dévastés par l’exploitation où l’on ne croyait plus aucune vie possible, ce champignon amène une lueur d’optimisme. Mystic-Informatic s’empare du matsutake comme métaphore et propose la danse comme force résistante capable d’insuffler une nouvelle vie aux déchets technologiques.  

Par la danse et les corps, la technologie se détourne de ses fonctions premières réelles et nous nous y connectons de façon sensorielle, corporelle et imaginative. Dans un esprit punk, apocalyptique et féministe, Mystic-Informatic nous invite à redonner le pouvoir à la danse pour exorciser notre désespoir écologique. 

Mystic-Informatic unexpectedly combines dance, mycology and digital technologies. At the root of the show’s concerns are a questioning of the meaning of dance in the context of the digital shift, a fascination with the enigmatic world of mushrooms, and a preoccupation with the environment and the waste produced by the constant renewal of technology. In a recent book by anthropologist Anna Lowenhaupt Tsing, The Mushroom at the End of the World, we learn that the matsutake mushroom only grows in the ruins of capitalism. In these razed forests, these landscapes devastated by exploitation where no life was thought possible, this mushroom brings a glimmer of optimism. Mystic-Informatic uses the matsutake as a metaphor, proposing dance as a resilient force capable of breathing new life into technological waste.

Through dance and bodies, technology is diverted from its real primary functions, and we connect with it in a sensory, corporeal and imaginative way. In a punkish, apocalyptic and feminist spirit, Mystic-Informatic invites us to give power back to dance to exorcise our ecological despair.


Biographies

Audrée Juteau  

 Native de l’Abitibi-Témiscamingue, Audrée Juteau est revenue s’installer dans la région il y a cinq ans avec le projet de contribuer à décentraliser la pratique artistique des grands centres urbains. Nouvellement directrice de l’Écart, son parcours professionnel entrecroise la direction de L’Annexe-A, qui a pour objectif le soutien aux artistes en offrant notamment des résidences de création dans le quartier de Bellecombe à Rouyn-Noranda, ainsi qu’une pratique artistique de chorégraphe et de performeuse/danseuse dans le milieu de la danse contemporaine et des arts interdisciplinaires depuis une vingtaine d’années. Elle est également diplômée de LADMMI, détient une maîtrise en danse de l’UQAM et est récipiendaire de la bourse danceWEB 2010 – ImPulsTanz (Autriche) octroyée par Jardin d’Europe et du prix David-Kilburn (2015). Les œuvres expérimentales de danse contemporaine d’Audrée Juteau contiennent une part d’imprévisibilité et cherchent à mettre sur un pied d’égalité les êtres humains, les animaux et les objets. Avec Mystic-Informatic, elle retourne à la création collective avec N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus et Ellen Furey. Pour cette création, elles imaginent ensemble des méthodologies empruntées au monde fongique. 

 Catherine Lavoie-Marcus  

 Catherine Lavoie-Marcus est une artiste interdisciplinaire et chercheuse en arts vivants basée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Depuis 2009, elle présente des créations chorégraphiques dans des contextes variés : sur scène, in situ, dans des galeries d’art et des salles de musées. Elle publie des zines et des réflexions théoriques sous la forme d’articles et d’essais et, de 2014 à 2019, elle tient une chronique d’écriture libre à Esse arts + opinions en compagnie de Michel F Côté. Lors de l’édition 2022 du Festival TransAmériques, le binôme lance l’ovni littéraire Danses à venir, un recueil qui rassemble 161 propositions de danses qui spéculent sur l’art chorégraphique et sa futurité. Lavoie-Marcus détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’UQAM.

Ellen Furey  

 Ellen Furey est une artiste-chorégraphe basée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, au Canada. Depuis 2012, elle travaille sur et au sein de processus discursifs collaboratifs et interdisciplinaires qui insistent sur le désordre des subjectivités. Son travail utilise le potentiel des virtuosités de la danse et de l’art du spectacle comme matériau de vie, de rébellion oblique et de débat, enchevêtré dans une lourde ambiguïté. Elle collabore avec des artistes tels que Malik Nashad Sharpe, Dana Michel, Christopher Willes, Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Paul Chambers, Hanako Hoshimi-Caines, Alanna Stuart, Romy Lightman, et a dansé dans des œuvres de Dancemakers, Daniel Léveillé, Frédérick Gravel, Mårten Spångberg (Suède) et Tina Tarpgaard (Danemark) entre autres. 

  Le travail d’Ellen a été présenté en Europe, au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle a co-créé deux œuvres de danse avec le chorégraphe britannique Malik Nashad Sharpe (SOFTLAMP.autonomies (2018) et High Bed Lower Castle (2022, FTA)), et sa plus récente œuvre Lay Hold to the Softest Throat a été créée au Festival TransAmériques (Montréal) en juin 2023. Elle est récipiendaire en 2014 d’une bourse danceWeb – ImPulsTanz (Autriche) et diplômée de la School of Toronto Dance Theatre. Furey suit actuellement une formation en médiumnité/développement psychique et en gestion des conflits (Université de Waterloo). Elle est certifiée comme doula de fin de vie. Depuis 2019, elle est conseillère artistique à Danse-Cité, un diffuseur de danse contemporaine à Montréal. 

 Zoey Gauld 

 Zoey Gauld est une artiste de la danse qui travaille sur des terres autochtones non cédées à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, au Québec. Elle aime considérer le corps comme un vecteur de possibilités qui déstabilise les idées et les identités par le mouvement. Cette année, Gauld collabore avec Audrée Juteau, Catherine Lavoie-Marcus et Ellen Furey/L’Annexe-A, Sasha Kleinplatz et Créations Estelle Clareton. Elle est titulaire d’une maîtrise en danse de l’UQAM et est membre d’Addendum Actions Criticality with Care (AACC). 

Audrée Juteau 

Born in Abitibi-Témiscamingue, Audrée Juteau returned to the region five years ago with the goal of contributing to the decentralization of artistic development from large urban centers. Newly appointed director of L’Écart, her professional career intertwines the direction of L’Annexe-A, whose objective is to support artists by offering creative residencies in the Bellecombe district of Rouyn-Noranda, with her 20-year artistic practice as a choreographer and performer/dancer in the field of contemporary dance and interdisciplinary arts. She is also a graduate of LADMMI, holds a master’s degree in dance from UQAM and is a recipient of the DanceWeb 2010 – ImPulsTanz (Austria) grant, awarded by Jardin d’Europe, as well as the David-Kilburn Prize (2015). Audrée Juteau’s experimental contemporary dance pieces often contain an element of unpredictability and seek to put human beings, animals and objects on equal footing. With Mystic-Informatic, she returns to collective creation with N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus and Ellen Furey. For this project, they imagine and borrow methodologies from the world of fungi.

Catherine Lavoie-Marcus

Catherine Lavoie-Marcus is an interdisciplinary artist and performing arts researcher based in Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montreal. Since 2009, she has presented choreographic artworks in various contexts: on stage, in situ, in art galleries and museums. She publishes zines, articles and essays to share her theoretical research and wrote a column for esse arts + opinions with Michel F Côté from 2014 to 2019. For the 2022 edition of Festival TransAmériques, the pair launched Danses à venir, a literary oddity compiling a collection of 161 dance proposals that speculate on choreographic art and its future. Catherine holds a PhD in Art Practice and Studies from UQAM.

Ellen Furey 

Ellen Furey is a dance artist and choreographer based in Tiohtiá:ke–Mooniyang–Montréal, Canada. Since 2012, she has worked on and within collaborative and interdisciplinary discursive processes that insist on a mess of subjectivities. Her work uses dance virtuosity and performative showmanship as materials for vibrant living, oblique rebellion and debate – all of it entangled in heavy ambiguity. She collaborates with artists such as Malik Nashad Sharpe, Dana Michel, Christopher Willes, Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Paul Chambers, Hanako Hoshimi-Caines, Alanna Stuart and Romy Lightman; and has danced in works by Dancemakers, Daniel Léveillé, Frédérick Gravel, Marten Spangberg (Sweden), Tina Tarpgaard (Denmark), among others.

 Ellen’s work has been presented in Europe, Canada, in the USA and the UK. She has co-created two dance works with UK-based choreographer Malik Nashad Sharpe (SOFTLAMP.autonomies (2018) and High Bed Lower Castle (2022, FTA)) and her most recent work Lay Hold To The Softest Throat premiered at Festival TransAmériques (Montreal) in June 2023. She is a 2014 recipient of a DanceWeb – ImpulsTanz scholarship (Vienna) and a graduate of the School of Toronto Dance Theatre. Ellen is currently training in both mediumship/psychic development and Conflict Management (University of Waterloo) and is a certified Death Doula. Since 2019, she has been an artistic advisor at Danse-Cité, a contemporary dance presenter in Montreal. 

Zoey Gauld 

Zoey Gauld is a dance artist working on Indigenous land in Tiohtià:ke / Mooniyang / Montreal, Quebec. She is interested in bodies as containers and agents of possibility, that unsettle ideas through movement. This season, Zoey is collaborating with Audrée Juteau, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey, Marilyne St-Sauveur/ L’Annexe-A, Erin Hill, Sasha Kleinplatz and Créations Estelle Clareton. She holds a master’s degree in dance studies from UQÀM and is a member of Addendum Actions Criticality with Care (AACC).

Crédits

Création collective : Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey, en collaboration avec Marilyne St-Sauveur
Performance : Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey
Initiée et portée par Audrée Juteau
Premières conversations et administration : Audrée Juteau et N. Zoey Gauld
Artiste visuel : Martin Beauregard
Conception sonore : Geneviève Crépeau
Chargé de diffusion : Art Circulation
Conception éclairage : Karine Gauthier
Une production de L’Annexe-A

Résidences de création :
Studio 303, l’Écart, L’Annexe-A, L’Agora des Arts, Centre de Création O vertigo, Centre d’art Diane-Dufresne grâce au Théâtre Hector-Charland

Avec le soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de l’Entente de partenariat territorial CALQ et Abitibi-Témiscamingue.

TBA

Photos : Nicolas-Biaux


La fin

La fin

Origine: Québec

Performance, musique

Artiste

Allo Exil et StMichel

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

24 février 21h


Durée : à venir

Description

Nous sommes invité.es à la fête finale de la 25e édition du Mois Multi qui sera animée par des performances d’allo exil et de Michel Plamondon (StMichel)! 

TBA


Biographies

ALLO EXIL

ALLO EXIL est un collectif de performance de la ville de Québec qui apprivoise les contingences issues de la rencontre entre musicalité et art sonore. L’ensemble, composé de Léonard Azzaria, Najoua Bennani et Lé Aore, invite à multiplier l’écoute au fil d’un entrelacement où l’ironie embrasse avec détresse les dispositifs intimes qui offrent aux regards des espaces éthérés dans une composition dégenrée alliant le numérique à l’analogique.

StMichel 

Depuis son premier album dans les années 80 avec la formation dark-wave Handful of Snowdrops, Michel Plamondon a produit des performances live ainsi que des réalisations studio sous différents pseudonymes.
Depuis les années 90, il se distingue par ses performances live d’acid-house ainsi que par l’hypnotisme de ses DJ sets techno. Il se concentre sur la vague micro-house-minimale pendant plus d’une décennie, produit de la dub-techno déjantée et créé la plateforme CCCLTD.CA qui regroupe une multitude d’artistes explorant les sonorités technologiques.

TBA

Crédits

À venir

TBA

Gallery Notice : Images have either not been selected or couldn't be found

Photos : À venir


Vernissage des expositions

Vernissage

Artistes

Vernissage des expositions

Point de départ

Hall de Méduse

réservation
Date

2 février 2024, à partir de 15h


*La réservation est nécessaire seulement pour les personnes désirant avoir une place dans l’autobus de 15h à 17h. Le reste du parcours ne nécessite aucune réservation.

Description

Soyez de la partie avec l’équipe du Mois Multi pour la soirée de vernissage des expositions! Déplacez-vous tout d’abord bien au chaud dans l’autobus du festival pour visiter les oeuvres plus éloignées du centre-ville (réservation de votre place requise) et complétez ce Panorama des oeuvres en vous déplaçant ensuite à pied entre les différents lieux d’exposition du centre-ville.

TBA

Déroulement 

Partie 1 – Possibilité de réserver votre place gratuitement dans notre autobus

  • 15h – Hall de Méduse (navette)
  • 15h15 – Au-dessus de nos têtes Josiane Roberge – Biblio. Aliette Marchand (+ navette vers MCQ)
  • 16h15- Surfaces fuyantes François Quévillon – Musée de la civilisation de Québec

 

Partie 2 – sans réservation,
déplacement à pieds

  • 17h00 – Hall de Méduse – (déplacement à pied)
  • 17h30 – Carte blanche à Club Efemeer – Studio d’Essai
  • 17H50 – Carte blanche à Claudie Gagnon – Avatar
  • 18h30 – S’envisager Les Hiérarchies horizontales – L’Espace Suspendu – Biblio. Gabrielle Roy
  • 18h45 – Organism Navid Navab – La Nef
  • 19h30 – Octocosm[e] Vincent Fillion – La Charpente des fauves
  • 20h – Arrière-salles Baron Lanteigne – Le Lieu

Fin de soirée festive au Lieu

Les expositions ouvrent à partir du 1er février – vous pouvez consulter les heures d’ouverture de chaque lieu.


Carte blanche au Club Efemeer

Carte blanche au Club Efemeer

Origine: Belgique

Exposition

Artistes

Club Efemeer

Une oeuvre présentée en collaboration avec Werktank

Lieu

studio d’Essai
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Mardi au vendredi : 13h à 20h


Samedi et dimanche : 10h à 17h

*l’exposition fermera exceptionnellement à 18h le 1er et 2 février, ainsi qu’à 13h le 3 février.


Description

Dans le cadre du 25e anniversaire du festival, nous donnons carte blanche au Club Efemeer, ce duo d’artistes belges qui se spécialise dans les installations lumineuses d’envergure. Ensemble, ils produiront tout au long du mois de décembre et janvier une œuvre unique qui vous sera dévoilée dès le 1er février au studio d’Essai!  

Pendant sa résidence au Mois Multi, le Club Efemeer mènera des recherches et des expériences sur la composition spatiale et les aspects performatifs de son installation. Celle-ci jouera avec le concept de rideau éphémère, un objet non tangible qui ressemble et se comporte comme un rideau. D’apparence très minimale, l’oeuvre choisit d’ignorer la technologie complexe qui génère la sculpture et se concentre plutôt sur le jeu délicat entre ce tissu éphémère, le spectateur et l’espace. 

As part of the festival’s 25th anniversary, we’re giving carte blanche to Club Efemeer, a duo of Belgian artists who specialize in large-scale light installations. Together, they will produce a unique work throughout December and January, to be unveiled at the Studio d’Essai on February 1!

During their residency at Mois Multi, Club Efemeer will be researching and experimenting with the spatial composition and performative aspects of their installation. The installation will play with the concept of the ephemeral curtain, a non-tangible object that looks and behaves like a curtain. Very minimal in appearance, the work chooses to ignore the complex technology that generates the sculpture, concentrating instead on the delicate interplay between this ephemeral fabric, the viewer and the space.


Biographie

Club Efemeer est né en 2017 d’une collaboration entre les artistes visuels Maarten Vanermen et Arnaud De Wolf lors de leur résidence à Cas-co à Louvain (Belgique). Depuis, ils créent des scénographies pour et inspirées par la nuit et, par la suite, des installations. Le travail de Club Efemeer se situe à la croisée des chemins entre la haute et la basse technologie, l’analogique et le numérique ; il relie l’art visuel à la scénographie, nos sens à la science. 

Actuellement, le Club Efemeer mène des recherches sur les sculptures lumineuses éphémères. Il étudie les moyens de manipuler la lumière artificielle et la fumée afin de créer des formes et des volumes sculpturaux sans corps tangible. Ces sculptures touchent aux qualités physiques de la lumière et de la fumée, à la perception humaine, à la composition spatiale, à la spectabilité et à la performativité de la/des sculpture(s). 

Club Efemeer originated in 2017 as a collaboration between visual artists Maarten Vanermen and Arnaud De Wolf during their residency at Cas-co in Leuven (Belgium). Since then, they have been creating scenographies for and inspired by the night and have subsequently developed installation pieces. Club Efemeer’s work is at the crossroads of high tech and low tech, of analog and digital; it connects visual art with scenography, intertwines our senses with science.

Currently, Club Efemeer is conducting research on ephemeral light sculptures. They are investigating ways to manipulate artificial light and smoke in order to create sculptural shapes and volumes without a tangible body. These sculptures touch upon the physical qualities of light and smoke, but also reflect upon human perception, spatial composition, spectatorship and the work’s own performativity. 

In addition to their individual and collective practice, Maarten is curator of visual arts at Pilar House for Art & Science, of the Free University of Brussels and Arnaud conducts research into the scenographic and dramaturgical aspects of club culture.

Crédits

Conception : Club Efemeer

TBA

Photo : Club Efemeer


Révolution minute, ainsi passe la gloire du monde

carte blanche à claudie gagnon

Origine: Québec

Exposition

Artistes

Claudie Gagnon

Cette oeuvre est Présentée en collaboration avec avatar
Lieu

Studio Avatar
541 Rue Saint-Vallier E
5e étage
Québec, QC G1K 3P9

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Mardi au vendredi : 13h à 20h


Samedi et dimanche : 10h à 17h


Description

Ainsi passe la gloire du monde 

Installation mnémonique convoquant les langages inhérents aux courants de la nature morte flamandes du XVIIe siècle, au memento mori et à la vanité, « Ainsi passe la gloire du monde » propose une allégorie de la destinée éphémère de l’humain et de la vacuité de ses engagements, telles des sépultures du quotidien et des inventaires de patrimoines mythologiques.

Adressant des clins d’œil à l’histoire de l’art, l’œuvre met en scène des rencontres insolites entre le familier et le sauvage, l’organique et le quotidien, tissant des liens entre éléments personnels et principes universels. Autant de récits sur la permanence des humains et des objets à travers les artefacts, cette œuvre interroge le contenu des choses qui nous survivent, mettant en exergue la fragilité de l’existence, la nature fugace et le vieillissement des Êtres.

L’œuvre prend vie de manière subtile, générant tour à tour des rotations d’objets ou des pulsations sonores en référence à la notion du temps, aux mécanismes routiniers et aux cycles inscrits dans les recommencements perpétuels.

À l’image de l’œuvre, lors du vernissage le 2 février, un actant prendra place au à travers cette dépression lente, renforçant ainsi l’idée d’éphémérité du quotidien et élargissant notre vision sur la beauté de l’ordinaire.

Une coproduction et une codiffusion d’Avatar et des Productions Recto-Verso.

Claudie Gagnon is a renowned artist whose work has been recognized for over 30 years. During a 4-week residency in January offered by the Avatar center and Mois Multi, she will develop a brand-new animated sound installation, to be unveiled in February. The artist’s multiple creations are imbued with playfulness and poetry, at once enchanting and disquieting, provoking enchantment and discomfort, hesitating between the ordinary and the extraordinary.


Biographies

Originaire de Montréal, Claudie Gagnon, artiste multidisciplinaire autodidacte active depuis plus d’une trentaine d’années, vit et travaille à Québec.  

Sa pratique se déploie sous plusieurs formes : installation, tableau vivant, sculpture, vidéo, photo, food art, création jeune public, collage et art intégré à l’architecture. Son travail est présenté autant dans les lieux voués à l’art – centres d’artistes, galeries, musées, théâtres – que dans des endroits choisis pour leur potentiel à stimuler la création d’œuvres in situ (grange, jardin, usine, église désaffectée, appartement voué à la démolition, etc.). Elle recycle tant des objets d’usage courant que des concepts, des œuvres plus ou moins notoires de l’histoire de l’art, en plus de s’intéresser aux empreintes visuelles et sonores qui forment notre culture savante et populaire. Ses créations sont empreintes de ludisme et de poésie : à la fois ravissantes et inquiétantes, elles provoquent l’enchantement et le malaise, hésitent entre l’ordinaire et l’extraordinaire. On y retrouve des éléments périssables, comme des aliments ou des végétaux, expression des cycles de la vie et du travail du temps sur toutes choses. 

Ses œuvres ont été présentées dans des centres d’artistes, des galeries, des musées et des festivals en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Elles font partie des collections du MNBAQ, du MACM, du MBAM, du Musée d’art de Joliette et de plusieurs collections privées. Elle a occupé les studios de Paris et de Mexico du Conseil des arts et des lettres du Québec pour des résidences de création.

Originally from Montreal, Claudie Gagnon is a self-taught multidisciplinary artist who has been active for over thirty years, and who now lives and works in Quebec City.

Her practice takes many forms: installation, living painting, sculpture, video, photography, food art, creations for young audiences, collage and art integrated into architecture. Her work is not only presented in art venues – artist-run centers, galleries, museums, theaters – but also in places chosen for their potential to stimulate the creation of in situ works (barns, gardens, factories, disused churches, apartments earmarked for demolition, etc.). 

She recycles everyday objects as well as concepts and more or less notorious works from the history of art, in addition to taking an interest in the visual and sonic markers that make up our high and popular cultures. Her creations are imbued with playfulness and poetry, at once enchanting and disquieting, provoking delight and unease, vacillating between the ordinary and the extraordinary. Perishable elements, such as food and plants, express the life cycles and the effects of time on all things.

Her work has been shown in artist-run centers, galleries, museums and festivals in North America, Asia and Europe. Her pieces are part of the collections of the MNBAQ, MACM, MBAM, Musée d’art de Joliette and several private collections. She has held creative residencies in the Paris and Mexico City studios of the Conseil des arts et des lettres du Québec.

Crédits

Conception : Claudie Gagnon 

L’artiste remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec de son appui financier.

TBA


OCTOCOSM[E]

OCTOCOSM[E]

Origine: Montréal

Exposition

Vincent Fillion

Lieu

Galerie fauve – La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Mardi au vendredi : 13h à 20h


Samedi et dimanche : 10h à 17h


Description
La présentation de cette oeuvre dans le cadre du Mois Multi est rendue possible grâce au soutien de Première Ovation.

Les bourdons sont des sons continus évoluant partout autour de nous. Vent, rivières, chantiers de construction, autoroutes, néons, réfrigérateurs, sécheuses… ils font partie de notre vie de tous les jours, pour le meilleur et pour le pire !

OCTOCOSM[E] est une installation immersive qui nous invite à manipuler deux instruments interactifs afin d’explorer les possibilités sonores et visuelles des bourdons du quotidien.

Le mode de fonctionnement des instruments associe la synthèse sonore d’inspiration analogique à la vidéo expérimentale en 3D. Ils sont composés de générateurs de matière qui produisent des sons, des formes et des textures simples, colorées et complémentaires. Au toucher, chaque paramètre de leur panneau de contrôle modifie à la fois le son et la vidéo projetés. Le public peut interagir avec les instruments librement et sans connaissance préalable, permettant la découverte de la synthèse audiovisuelle par l’expérimentation et la création en temps réel.

L’installation offre aux participant·e·s la chance de se plonger dans l’état exploratoire dans lequel se met l’artiste lors du processus de création. Par sa multiplicité, elle rend aussi possible une expérience collaborative et partagée au sein du public.

OCTOCOSM[E] a bénéficié du soutien financier de Première Ovation, d’XN Québec et du Conseil des arts du Canada et est présentée pour la première fois au Mois Multi. Cette œuvre nous permet de nous retrouver au cœur et aux commandes de ses paramètres en la faisant réagir selon notre inspiration du moment !

Drones are continuous sounds that evolve all around us. Wind, rivers, construction sites, highways, neon lights, refrigerators, dryers… they’re part of our everyday lives, for better or for worse!

OCTOCOSM[E] is an immersive installation that invites us to manipulate two interactive instruments to explore the audio and visual possibilities of everyday drones.

The instruments combine analog-inspired sound synthesis with experimental 3D video. They are composed of material generators that produce simple, colorful and complementary sounds, shapes and textures. When touched, each parameter on their control panel modifies both the sound and video projected. Audiences can interact with the instruments freely and without prior knowledge, enabling them to discover audiovisual synthesis through experimentation and real-time creation.

The installation offers participants the chance to immerse themselves in the exploratory state into which the artist enters during the creative process. Through its multiplicity, it also makes possible a collaborative, shared experience within the audience.


Biographie

La démarche multidisciplinaire de Vincent Fillion prend racine dans la musique pop et rock. Grâce à un baccalauréat en musiques numériques à l’Université de Montréal achevé en 2018, il se plonge dans l’art sonore, l’expérimental et l’audiovisuel. Il y développe une avidité pour la démocratisation des pratiques liées aux arts technologiques.

La notion de simplexité audiovisuelle est intimement liée à son corpus d’œuvres, qui comprend pièces acousmatiques, vidéomusique, performances audiovisuelles et installations. En découle un besoin d’inventer de nouveaux moyens d’expression expérimentaux dénués de la pression de performance qu’implique la pratique d’un instrument de musique traditionnel. À travers ce parcours, il développe une expertise en logiciels libres, en électronique et en programmation créative.

Son travail a été présenté dans plusieurs festivals internationaux (Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni, Canada). Il travaille maintenant à poursuivre cette démarche en installation, performance et conception audiovisuelle.

Vincent Fillion’s multidisciplinary approach is rooted in pop and rock music. With a bachelor’s degree in digital music from the Université de Montréal completed in 2018, he immersed himself not only in sound art, but also experimental and audiovisual art. Through his experiences, he developed an avidity for the democratization of practices linked to technological arts.

The notion of audiovisual simplexity is intimately linked to his body of work, which includes acousmatic pieces, videomusic, audiovisual performance and installations. It stems from a need to invent new, experimental means of expression devoid of the performance pressure involved in playing a traditional musical instrument. Along the way, he developed expertise in open-source software, electronics and creative programming.

His work has been presented at several international festivals (Germany, USA, UK, Canada). He is now pursuing this approach through installation, performance and audiovisual design.

Crédits

Direction artistique, conception audiovisuelle, programmation sonore et gestion de projet : Vincent Fillion
Design graphique, conception physique et construction : Joël Nadeau-Gauthier
Conception, programmation et coordination électronique et logicielle : Alexandre Burton 
Programmation : Francis Lecavalier Médiation culturelle, aide à la conception et gestion de projet : Lisa Tronca
Soudure et optimisation électronique : Loup Letac 
Conception des circuits imprimés : Laurence Deschênes-Villeneuve

Cette oeuvre n’aurait pu être réalisée sans le soutien du Conseil des arts du Canada, de Première Ovation, d’XN Québec, d’artificiel et de La Charpente des Fauves.

Art direction, audiovisual design, sound programming and project management: Vincent Fillion
Graphic design, physical design and construction: Joël Nadeau-Gauthier
Electronic and software design, programming and coordination: Alexandre Burton
Video design and programming : Louis-Robert Bouchard
Programming: Francis Lecavalier
Cultural mediation, design assistance and project management: Lisa Tronca
Soldering and electronic optimization: Loup Letac
Printed circuit design : Laurence Deschênes-Villeneuve

This work would not have been possible without the support of the Canada Council for the Arts, Première Ovation, XN Québec, artificiel and La Charpente des Fauves.

Photos : Vincent Fillion


Les délices

Les délices

Origine: Québec

Réalité virtuelle et immersive

Artistes

Catherine Bélanger

Lieu

Galerie fauve – La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 14 au 25 février

Vernissage le 14 février 17h

Mardi au vendredi : 13h à 20h


Samedi et dimanche : 10h à 17h


Description

Cette oeuvre installative/interactive en réalité virtuelle est issue d’une réflexion sur la rencontre et le don en approfondissant l’intérêt pour les rituels du quotidien, leur immatérialité et la volonté de les préserver. Par une immersion dans une soupe populaire où différents niveaux de réalité se côtoient, c’est en tant qu’usager que nous interagissons avec la communauté et que nous sommes habités par toute cette humanité. Au fil de rencontres à la fois fugaces et fascinantes se trace en parallèle une cartographie poétique d’expériences vécues. Comme une décalcomanie d’un espace virtuel interrelié à un espace réel, la somme des données des interactions est répertoriée et traduite simultanément sous forme d’empreintes colorées et lumineuses, issues des croisements entre les individus. Accumulées dans le temps pour la durée de la diffusion, ces rencontres mettent en lumière des moments à la fois communs, essentiels et extraordinaires, qui nous unissent tous.

Les Délices interactive virtual reality installation, grew out of a reflection on encounters and gift-giving, deepening our interest in everyday rituals, their immateriality and the desire to preserve them. By immersing ourselves in a food counters where different levels of reality come together, we interact with the community as users, and are inhabited by all this humanity. In the course of fleeting, fascinating encounters, a poetic cartography of lived experience is drawn up. Like a decalcomania of a virtual space interconnected with a real one, the sum total of interaction data is simultaneously catalogued and translated in the form of colored, luminous imprints, the result of crossings between individuals. Accumulated over time for the duration of the exhibition, these encounters highlight the shared, essential and extraordinary moments that unite us all.


Biographie

Catherine Bélanger vit et travaille à Québec. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et d’une maîtrise interdisciplinaire en art de l’Université Laval. Ses recherches-créations portent sur la rencontre et le don, et approfondissent la réflexion sur le patrimoine immatériel lié aux rituels du quotidien et la volonté de les préserver. Son travail se concrétise principalement en animation, en vidéo et en installation numérique et interactive. Il a été présenté entre autres dans le métavers par la plateforme Ellipse en 2023, à La Centrale galerie Powerhouse à Montréal en 2019, au Mois Multi, festival international d’arts multidisciplinaires et électroniques de Québec en 2017, au Musée de la civilisation de Québec en 2016 ainsi qu’au Bangkok Art and Culture Center (BACC) à Bangkok en 2015. De plus, elle participe à divers événements individuels et collectifs, depuis 1997, en France, à Montréal, à Québec et en région. Elle collabore actuellement à des recherches transdisciplinaires sur le geste culinaire et le mouvement avec l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard en France ainsi qu’avec le Centre de développement et de recherche en intelligence numérique de Matane et différents partenaires techniques et centres d’artistes de Québec. Ses recherches ont été soutenues par le Conseil des arts du Canada, la Fédération des cégeps du Québec et Première Ovation. Depuis 2004, elle enseigne également les arts visuels au Cégep Limoilou. 

Catherine Bélanger lives and works in Quebec City. She holds a bachelor’s degree in visual arts and an interdisciplinary master’s degree in arts from Université Laval. Her creative research revolves around our various encounters and around the act of giving; she explores the intangible heritage associated with everyday rituals, and our desire to preserve them. Her practice focuses primarily on animation, videography as well as digital and interactive installations. Her work has been presented in the metaverse by the Ellipse platform in 2023; at the Centrale Powerhouse in Montreal in 2019; at Mois Multi, the international multidisciplinary and electronic arts festival in Quebec City in 2017; at the Musée de la Civilisation in Quebec City in 2016; and at the Bangkok art and culture center (BACC) in 2015. In addition, she has participated in various individual and collective events since 1997, including in France, Montreal, Quebec City and different rural areas. She is currently collaborating on transdisciplinary research on the culinary movement with the Université des technologies de Belfort-Montbéliard in France, as well as with the Centre de recherche en intelligence numérique de Matane and various technical partners and artist-run centers in Quebec. Her research has been supported by the Canada Council for the Arts, the Fédération des Cégep du Québec and Première Ovation. Since 2004, she has also taught visual arts at Cégep Limoilou.

Crédits

Une co-production de La Bande Vidéo, centre de création et de diffusion en arts médiatiques.
En collaboration avec Avatar, centre en art audio et électronique de Québec.
Bénéficie du soutien financier du Conseil des arts du Canada.
Avec la participation d’Interférences, art et nouvelles technologies et de l’Entente de développement culturel entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec et du Cégep Limoilou.
Ce projet est rendu possible grâce à l’aimable collaboration et la participation volontaire des usagers, bénévoles et employés de la Maison Mère-Mallet, la soupe populaire de la haute ville de Québec.

Programmation Unity: David Martin et Émeric Morin (Studio Barnaque)
Soutien technique à la production, à l’interactivité et à la diffusion : Johann Baron-Lanteigne, Louis-Robert Bouchard (Interférences arts et technologies), Ulrick-Lucas Dubé-Cantin
Soutien à la captation et à la documentation vidéo : Ricardo Savard (La Bande Vidéo)
Soutien à la production sonore : Guillaume Côté (Avatar)
Effets visuels : Ulrick-Lucas Dubé-Cantin
Rotoscopie: Audréanne Boisvert, Andrew Cyr-Marcoux, Audrey-Ann Dubuc, Emmy Galarneau, Victor Rouillard

Remerciements : Nathalie Bédard, Brigitte Lemelin, Sœur Julie Bouffard (Fondation famille Jules-Dallaire et la Maison Mère-Mallet) Myriam Lambert (Avatar), Richard Dubuc et Marilyn Laflamme (Département de Génie Électrique du Cégep Limoilou).

TBA

Photos : Catherine Bélanger


Organism

Organism

Origine: Montréal

Exposition

Artistes

Navid Navab

En collaboration avec Garnet Willis

Lieu

La Nef
160 Rue Saint-Joseph E, Québec, QC G1K 3A7

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Performance le 10 février à 18h

Mardi au vendredi : 15h à 20h


Samedi et dimanche : 10h à 17h


Description

Centré autour d’un orgue à tuyaux centenaire modifié robotiquement, Organism est une plateforme d’investigation pour le co-modelage stochastique via l’indétermination sono-écologique des processus turbulents de formation.

Un orgue Casavant, construit en 1910, est ramené à la vie après avoir été soustrait à l’indifférence de la gentrification dans un site patrimonial du Sud-Ouest de Montréal. Organism démantèle les sonorités trop propres de l’orgue à tuyaux – ce triomphe simpliste de la civilisation occidentale sur l’effervescence de la nature – afin de raviver la matérialité turbulente naturelle cachée au cœur de son processus de production sonore.

Les tuyaux récupérés, et leur architecture pneumatique, ont été soigneusement modifiés pour supprimer les stabilisations qui visaient autrefois à éliminer le flux turbulent et son monde sonore incontrôlé. Des timbres, jamais entendus auparavant, sont libérés robotiquement après des siècles de répression sonore.

L’installation fait dialoguer le chaos cinétique avec les turbulences sonores. Elle retrace la dynamique expressive des algorithmes génératifs jusqu’à leur source cosmologique, en relation, en mouvement et dans le temps : au cœur même de la créativité incontrôlable de la nature.

Au centre, un triple pendule grandeur nature (une sculpture cinétique appelée Excitable Chaos) évolue de manière chaotique. Un triple pendule est un système physique qui présente un riche comportement chaotique non linéaire, dû à l’échange rapide d’énergie potentielle et réelle entre ses différents systèmes de mouvement couplés. En tant qu’expérience de base pour étudier les “transitions d’état chaotiques”, un problème millénaire jamais résolu par la physique, les pendules chaotiques servent à la fois de symbole interculturel pour l’indétermination créative de la nature et de phénomène génératif à la créativité excitable.

À La Nef, le mouvement génératif d’Excitable Chaos module cinétiquement les seuils sonores turbulents d’Organism, orchestrant ainsi des accords avec le comportement étrange du pendule et l’excitabilité sonore d’Organism. Chaque ondulation ouvre un cycle indéterminé d’oscillations chaotiques. Au fil du temps, les attaches chaotiques vous ancrent dans leur sillon autosimilaire.

Nous vivons une époque turbulente, où les changements sont rapides et où chaque cause, aussi insignifiante soit-elle, peut avoir un effet personnel, politique ou écologique à grande échelle. Par conséquent, l’harmonisation des principes de la globalité chaotique, de l’unité et de leur créativité excitante inspire des moyens artistiques pour comprendre et coexister avec ces forces puissantes qui nous informent.

En tant que plateforme d’investigation artScience, l’œuvre explore les tendances de la nature à donner des formes. Par exemple, une surprenante découverte artScience révèle que la sensibilité du chaos est créée par les résonances internes qui naissent des corrélations entre les “parties” d’un ensemble en mouvement et le “tout”, pour produire un flux qui donne une forme. Excitable Chaos met en évidence ces corrélations subtiles et essentielles grâce à des techniques de détection, d’analyse et de cartographie de pointe. Ces corrélations se transforment ensuite en paysages sonores organiques. On peut alors constater que le chaos EST l’excitabilité. Alors que de telles idées restent inaccessibles sur papier, il est possible de les ressentir et de réunir l’art et la science sous la forme d’un dialogue réfléchi avec la nature.

Excitable Chaos met en lumière l’une des façons les plus spectaculaires dont la nature démontre que même les plus petites échelles de grandeur sont des contributeurs clés à un comportement global dont l’état suivant est rendu inconnu. Il s’agit d’une méditation sur la manière dont un sentiment qui dépasse l’unicité peut spontanément se développer dans la vie et la nature : des gestes transindividuels, des temporalités en cascade et des bouleversements au bord du chaos qui font et défont des mondes excitables. Notre monde orienté vers un but ne peut produire que des futurs prévisibles et instrumentaux. À l’inverse, le principe sauvage, mais orientable, de multiplicité peut nous aider à rester dans la difficulté d’inventer des mondes encore inconnus.

Centered around a robotically prepared century-old pipe organ, Organism is an investigative platform for stochastic co-patterning via the sono-ecological indeterminacy of turbulent processes of formation.

A Casavant pipe organ built in 1910 is brought back to life after being removed from the indifference of gentrification at a heritage site in Sud-Ouest, Montreal. Organism dismantles the far-too-clean tones of the pipe organ—that reductive triumph of Western civilization over the turbulence of nature—in order to excite the natural turbulent materiality hidden within the heart of its sound-generating process.

The rescued pipes, along with their pneumatic architecture, have been carefully modified to remove stabilizations which historically aimed to eliminate turbulent flow and its uncontrolled sound world, robotically unleashing timbres unheard after centuries of sonic repression.

The installation puts kinetic chaos in conversation with sonic turbulence. It traces the expressive dynamics of generative algorithms to their cosmological source, in relation, in movement, and in time: at the very heart of nature’s uncontrollable creativity.

At the centre, a life-sized triple-pendulum (a kinetic sculpture named “Excitable Chaos) evolves chaotically. A triple-pendulum is a physical system that exhibits rich nonlinear chaotic behavior, due to the rapid exchange of potential and actual energy between its variously coupled movement systems. As a staple experiment for investigating “chaotic state transitions”, an unsolved Millennia Problem in Physics, chaotic pendulums serve both as an intercultural symbol for nature’s creative indeterminacy, as well as a generative phenomenon with excitable creativity.

At La Nef, the generative movement of Excitable Chaos will kinetically modulate the turbulent-sonic thresholds of Organism, thus orchestrating attunements to both the pendulum’s uncanny behavior and Organism’s sonic excitability. Each undulation opens an indeterminate cycle of chaotic oscillations. While, over time, chaotic-attractors ground you in their self-similar groove.

We live in turbulent times, where change happens quickly, and every cause, no matter how insignificant, can have a large-scale effect, from the personal, to the political, to the ecological. Therefore, developing an attunement to principles of chaotic wholeness, togetherness, and their excitable creativity inspires artful ways of understanding and co-existing with these powerful forces that inform us.

As an investigative artScience platform, the work probes at nature’s form-giving tendencies. For example, one surprising artScience insight shows how the sensitivity of chaos is a byproduct of internal resonances that grow out of correlations between “parts” of a moving ensemble and the “whole” to produce a form-giving flow. Excitable Chaos highlights these subtle yet critical correlations via cutting-edge sensing/analysis/mapping techniques, transforming them into Organismic soundscapes. In the process, it reveals that chaos IS excitability. While such insights remain inaccessible on paper, sensorially they will be felt, bringing art and science together in the form of a reflective dialogue with nature.

Excitable Chaos highlights one of the more spectacular ways in which nature demonstrates how even the smallest scales of magnitude are key contributors to an overall behavior whose next state is rendered unknown. It is meditation on how a sense of more-than-oneness may spontaneously develop in life and nature: trans-individuating gestures, cascading temporalities, and upheavals at the edge-of-chaos making and unmaking excitable worlds. Our goal-oriented world can only produce predictably instrumental futures. Conversely this wild yet steerable principle of being more-than-one can help us to stay with the trouble of inventing worlds yet unknown.


Biographie

Navid Navab

Navid Navab, né à Téhéran (IR) et actuellement établi à Montréal, est reconnu comme alchimiste des médias, cosmologiste de table et compositeur antidisciplinaire. La pratique artistique investigatrice associée à Navab se caractérise par un engagement scrupuleux à l’égard des structures transductives de la vivacité. Ses créations récentes mettent méticuleusement en scène et exposent des formes d’ordre émergentes et inquiétantes, nées de la dynamique excitable de la matière. Ces compositions servent d’accord sensoriel avec la dynamique formative du chaos, tout en facilitant l’engagement participatif avec l’excitabilité de ses formations.

Intéressé par la poétique de la schizophonie, du geste et de la matérialité, Navab a consacré la dernière décennie à orchestrer des expériences multisensorielles qui entremêlent les corps, les machines et les matérialités à la fois in situ et en concert. Leurs diverses œuvres d’art, qui vont des performances sonores gestuelles aux plateformes d’artscience, en passant par les environnements d’investigation participatifs et les sculptures cinétiques, circulent dans le monde entier dans des festivals et des lieux tels que KIKK (BE), Ars Electronica (AT), NEMO (FR), Kapelica (SL), eArts (CH), device_art (HR), Sonica (BG), Contemporary Arts Museum Houston (US), ISEA (SP, CA), FIMAV (CA), et HKW (DE).

Au-delà des salles d’exposition et de concert, les plateformes artistiques itinérantes et les recherches-créations universitaires de Navab servent d’investigations médiatico-archéologiques dans la construction de nouvelles formes d’agence et de nouveaux modes de connaissance culturelle. Ces plateformes forgent une nouvelle éthique de collaboration, invitant à la création ludique de sens au milieu des indéterminations matérielles, sociales et écologiques. Le travail de Navab éclaire l’intersection des arts d’investigation, de la technoscience et de la biologie philosophique, invitant les spectateurs à inventer de nouvelles perspectives sur la convergence de la technologie, de la nature et de l’expression humaine.

Garnet Willis

Garnet Willis est un artiste interdisciplinaire canadien, ingénieur du son, compositeur et fabricant d’instruments. Il combine ses compétences disparates de designer, de travailleur du bois et du métal, d’ingénieur du son et de passionné d’électronique pour produire des œuvres d’art multivariées qui tendent à tourner autour du son. Les intérêts de Garnet l’ont amené à l’Université Concordia où sa recherche doctorale, financée par le FRQSC, porte sur les croisements entre la sensation, la forme dans le temps, la matière sensible et l’agence matérielle. Il s’inspire d’idées empruntées à la composition musicale stochastique dans sa quête pour développer des sculptures mouvantes qui utilisent des calculs de matériaux complexes, motivés par des contraintes internes, ce qui entraîne des changements imprévisibles et en temps réel de la forme physique.

Il a reçu de prestigieuses récompenses internationales pour ses œuvres d’art, ses compositions et ses enregistrements, dont le prix de Bourges, et ses œuvres ont été exposées et jouées aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie, au Mexique, aux Pays-Bas et en Colombie. Il a écrit et construit de nombreuses œuvres sur commande, notamment sa série “flux” de sculptures sonores électromagnétiques à lecture automatique.

Navid Navab

Navid Navab, born in Tehran (IR) and currently based in Montreal, is recognized as a media alchemist, tabletop cosmologist, and antidisciplinary composer. The investigative artscience practice associated with Navab is characterized by scrupulous engagement with transductive structures of liveliness. Recent creations meticulously stage and exhibit emergent, uncanny forms of order, born from the excitable dynamics of matter. These compositions serve as sensory attunements to the formgiving dynamics of chaos, while facilitating participatory engagement with the excitability of its formations.

Interested in the poetics of schizophonia, gesture, and materiality, Navab has dedicated the past decade to orchestrating multi-sensory experiences that entwine bodies, machines, and materialities both in-situ and in concert. Their diverse artworks, spanning gestural sound performances to artscience platforms, participatory investigative environments, and kinetic sculptures circulate globally at festivals and venues such as KIKK (BE), Ars Electronica (AT), NEMO (FR), Kapelica (SL), eArts (CH), device_art (HR), Sonica (BG), Contemporary Arts Museum Houston (US), ISEA (SP, CA), FIMAV (CA), and HKW (DE).

Beyond the exhibition and concert halls, Navab’s touring artscience platforms and academic research-creations serve as media-archeological investigations into the construction of new forms agency, and fresh modes of cultural knowledge. These platforms forge a new collaborative ethos, inviting playful sense-making amidst material, social, and ecological indeterminacies. Navab’s work illuminates the intersection of investigative arts, technoscience, and philosophical biology, inviting viewers to invent novel perspectives on the convergence of technology, nature, and human expression.

Garnet Willis

Garnet Willis is a Canadian interdisciplinary artist, audio engineer, composer and instrument builder. He combines his disparate skills as, designer, wood and metal-worker, sound engineer and electronics geek to produce multivariate artworks that tend to revolve around sound. Garnet’s interests bring him to Concordia University where his FRQSC funded PhD research investigates the crossroads between sensation, form over time, sentient matter, and material agency. He draws upon ideas borrowed from stochastic music composition in his quest to develop shapeshifting sculptures that utilize complex material calculations driven by internal stresses resulting in unpredictable, real time changes in physical form.

He has garnered prestigious international awards for his artworks, compositions and recordings, including the Bourges Prize, and has had his work exhibited and performed in the USA, UK, France, Germany, Italy, Mexico, the Netherlands, and Colombia. He has written/built many commissioned works including his “’flux” series of self-playing electromagnetic sound sculptures.

Crédits

Concept, composition, sculpture, programmation, co-design, électronique, fabrication, performance : Navid Navab
Ingénierie, conception, sculpture, électronique, fabrication : Garnet Willis

Assistance et renforcement sonore en direct : Philippe Vandal
Consultants pour la programmation du cadre : Jean-Michaël Celerier et Evan Montpellier
Agent : Bureau d’art de Tallieu
Soutien : Conseil des Arts du Canada, Topological Media Lab, Matralab, Le Salon Richmond 1861, Fonds de Recherche du Québec, Recto-Verso, Société des arts technologiques.

Concept, composition, sculpture, programming, co-design, electronics, fabrication, performance : Navid Navab
Engineering, design, sculpture, electronics, fabrication : Garnet Willis

Live sound reinforcement and assistance: Philippe Vandal
Framework programming consultants: Jean-Michaël Celerier and Evan Montpellier
Agent: Tallieu Art Office
Support : Canada Council for the Art, Topological Media Lab, Matralab, Le Salon Richmond 1861, Fonds de Recherche du Québec, Recto-Verso, Société des arts technologiques.

Photos : Diego Bravo, Navid Navab, Garnet Mills et Elisa Sibert


Au-dessus de nos têtes

Au-dessus de nos têtes

Origine: Québec

Exposition

Artistes

Josiane Roberge

une oeuvre présentée en collaboration avec la bibliothèque de québec

Lieu

Bibliothèque Aliette-Marchand 243 boulevard Pierre-Bertrand, Québec, G1M 2C7

Entrée gratuite – sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er février au 11 février

Vernissage le 2 février

Mardi et mercredi : 13h à 20h


Jeudi au dimanche : 10h à 17h


Description

Le projet Au-dessus de nos têtes a vu le jour lors d’une résidence en Finlande en 2022 où l’artiste s’intéressait à contempler sa capacité d’écoute. En captant ses collègues attentifs dans différents univers naturels et construits, sa recherche s’est naturellement transformée en désir d’explorer ces espaces mentaux qui nous habitent, mettant en valeur toute la richesse métaphorique de ce qui plane au-dessus de nos têtes, lieu suspendu où le vide, le plein, l’encombrement et le vaste cohabitent. En août 2023, Josiane Roberge poursuivait sa réflexion en tant qu’artiste invitée au Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul sous la thématique Qui est « Je » ? Qui est « Nous » ?. Durant ce mois, elle a créé une série de portraits vidéographiques et photographiques des visiteurs de l’événement. Elle les questionnait : À quoi ressemble votre espace mental, quels objets s’y retrouvent? Qu’est-ce qui l’encombre? Où sont les fenêtres, les portes de sorties? Quelles textures y trouve-t-on? Qu’est-ce qui caractérise ces espaces? L’exposition présentée au Mois Multi est le résultat de ce travail en atelier.

Au-dessus de nos têtes was created during a residency in Finland in 2022, where the artist was interested in contemplating her ability to listen. By capturing her attentive colleagues in different natural and constructed worlds, her research naturally evolved into a desire to explore these mental spaces that inhabit us, highlighting all the metaphorical richness of what hovers above our heads, a suspended place where emptiness, fullness, clutter and vastness cohabit. In August 2023, Josiane Roberge continued her reflection as guest artist at the Baie-Saint-Paul International Symposium of Contemporary Art, under the theme Who is “I”? Who is “We”? During this month, she created a series of video and photographic portraits of visitors to the event. She asked them: What does your mental space look like, what objects are in it? What clutters it? Where are the windows, the exit doors? What textures are there? What characterizes these spaces? The exhibition presented at Mois Multi is the result of this workshop.


Biographie

Josiane Roberge est une artiste visuelle de Québec, détentrice d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval (2013). Sa pratique se situe entre art action, art relationnel et images en mouvement. Son processus de création prend sa source dans la relation humaine et explore plus particulièrement l’impalpable de la rencontre de soi et de l’autre. Elle cherche à trouver des symboles forts au sein d’actions simples – marcher (Les Marcheurs), embrasser (La prière), ramer (Passagère) – desquelles elle peut faire surgir l’essentiel. Le médium temporel de la vidéo lui permet de traduire des états intérieurs en mettant l’accent sur la présence, la lenteur et le déploiement de vérités.

Elle a présenté son travail en Amérique, en Europe et en Afrique dans le cadre de divers événements et expositions tels que Manif d’art 7 (Québec), Art Souterrain et Phénomena (Montréal), Festival international d’art vidéo de Casablanca (Maroc), Vidéoformes (Clermont-Ferrand), Québec/Nantes, dialogue en arts visuels initié par la Manif d’art (Nantes), Les Rendez-vous Québec Cinéma. En 2014, elle est finaliste pour le prix Videre, Relève en arts visuels pour son exposition La Prière. En plus de sa pratique personnelle, elle collabore régulièrement avec d’autres artistes et compagnies avec lesquels elle a le plaisir de porter plusieurs chapeaux. C’est avec un plaisir toujours renouvelé qu’elle collabore avec le Mois Multi comme vidéaste depuis une dizaine d’années.

Josiane Roberge is a visual artist based in Quebec City, with a bachelor’s degree in visual and media arts from Université Laval (2013). Her practice lies somewhere between Action Art, relational art and moving image. Her creative process is rooted in human relationships, notably exploring the intangible nature of one’s encounter with themself and with others. She seeks to find strong symbols within simple actions – walking (Les Marcheurs), kissing (La prière), rowing (Passagère) – from which she can extract the essential value. The structured time-frame of the video medium enables her to translate internal states, emphasizing presence, slowness and the unfolding of truths.

She has presented her work in the Americas, Europe and Africa at various events and exhibitions, including Manif d’art 7 (Quebec City), Art Souterrain and Phénomena (Montreal), FIAV Casablanca (Morocco), Vidéoformes (Clermont-Ferrand), Québec/Nantes, dialogue en arts visuels initiated by Manif d’art (Nantes) and Les Rendez-vous Québec Cinéma. In 2014, she was a finalist for the Prix Videre, Relève en arts visuels for her exhibition titled La Prière. In addition to her individual practice, she regularly collaborates with other artists and companies, with whom she has the pleasure of wearing many hats. She has been collaborating with Mois Multi as a video artist for the past ten years.

Crédits

Conception : Josiane Roberge

L’artiste aimerait remercier chaleureusement le Conseil des arts du Canada, le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, les visiteur·euses et artistes de la 41e édition du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, SPIRA, La Bande Vidéo, Avatar, Nicolas Boudreau, Martin Laroche, Claude Mathieu, Valérie Bissonnette, Elias Djemil et Estelle Rochefort.

TBA

Photo : Baron-Lanteigne


Surfaces fuyantes

Surfaces fuyantes

Origine: Montréal

Exposition

Artiste

François Quévillon

Lieu

Sous-sol du Musée de la civilisation
85 Rue Dalhousie
Québec, QC G1K 8R2

Gratuit / sans réservation

Dates et heures d’ouverture

Du 1er au 25 février
Mardi au dimanche : 10h à 17h

Vernissage le 2 février


Description

Cette œuvre monumentale et poétique nous transporte dans des milieux nébuleux où se révèlent et se dissipent des fragments de paysages. Des silhouettes évanescentes émergent du flou, du bruit et d’artefacts qui composent l’horizon visuel et sonore.  

 La large projection de Surfaces fuyantes présente des espaces numérisés avec précision qui sont rendus avec une très courte profondeur de champ et une mise au point qui se déplace continuellement au loin. Ce balayage optique met en lumière certaines zones de littoraux, de montagnes et de forêts tandis que d’autres disparaissent. Cette visibilité restreinte amplifie la dimension onirique de l’œuvre tout en examinant les phénomènes de la perception visuelle. Le dense environnement sonore, spatialisé sur plusieurs enceintes acoustiques, vient soutenir cette vision panoramique brouillée d’un monde naturel en transformation. 

This monumental, poetic work transports us into nebulous environments where fragments of landscapes are revealed and dissipated. Evanescent silhouettes emerge from the blur, noise and artifacts that make up the visual and sonic horizon.

The large projection of Fleeting Surfaces presents precisely digitized spaces that are rendered with a very shallow depth of field and a focus that moves continuously into the distance. This optical scanning highlights certain areas of coastline, mountains and forests, while others disappear. This restricted visibility amplifies the dreamlike dimension of the work, while at the same time examining the phenomena of visual perception. The dense sound environment, spatialized on several loudspeakers, supports this scrambled panoramic vision of a natural world in transformation.


Biographie

François Quévillon développe une pratique interdisciplinaire qui s’articule à travers les arts visuels, médiatiques et numériques. Établi à Montréal, il travaille régulièrement dans le cadre de résidences au cours desquelles il rencontre les communautés et effectue des études sur le terrain. Ses œuvres ont été présentées à travers le monde lors d’expositions et d’événements dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique. 

 Le travail de François Quévillon aborde les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines en explorant les interactions de problématiques environnementales, d’enjeux de société et de développements technologiques. Ses dispositifs sondent les phénomènes du monde et de la perception par la mise en œuvre de processus sensibles aux conditions variables de l’environnement et à l’interférence humaine.

François Quévillon develops an interdisciplinary practice that is articulated through visual, media and digital arts. Based in Montreal, he mainly participates in creative residencies during which he meets communities and carries out field studies. He has been featured around the world in exhibitions and events connected to contemporary art, cinema and digital creation.

His artistic practice addresses planetary disruptions as well as those affecting contemporary media, by exploring the interactions between environmental changes, societal issues and technological developments. Through the implementation of processes that are sensitive to environmental fluctuations and human interference, his work sheds a light on world phenomena and is deeply rooted in perception.

Crédits

Conception et réalisation : François Quévillon

La première itération de Surfaces fuyantes a été réalisée dans le cadre d’un partenariat entre le Conseil des arts et des lettres du Québec et la Place des Arts. L’artiste les remercie pour leur soutien.

Concept, visuals and sound : François Quévillon  

The first version of Fleeting Surfaces was made in the context of a partnership between Place des Arts and the Conseil des arts et des lettres du Québec. The artist thanks them for their support.

 

Photos : François Quévillon