Le (Dés-)inventaire ou Dispositif d’effacement du savoir

Le (Dés-)inventaire ou Dispositif d’effacement du savoir

Origine : Québec

Genre : Exposition

Artiste

Alain-Martin Richard

Lieu

Le Lieu
345 Rue du Pont
Québec, QC, G1K 6M4

Gratuit !
Dates

17 janvier au 16 février

Mardi au dimanche
10h à 17h

Performance le 8 février 14h.


Une présentation du Lieu dans le cadre du Mois Multi

Description

Le (Dés-)inventaire est une installation dynamique qui se ramifie pendant un mois. Il s’agit d’une machine de lecture qui phagocyte la bibliothèque de l’artiste. Chaque jour, la machine consent à avaler des livres dont le contenu est aussitôt effacé sur un mur-témoin. Le visiteur se déplace au cœur de cette machination dont il peut retracer les métamorphoses quotidiennes. 

 Le public est donc invité à constater au jour le jour les ravages de la déconstruction du savoir pour en alimenter le mur-dazibao. 

 L’espace du (Dés-)inventaire est la résidence du lecteur-auteur Alain-Martin Richard dont les transactions avec la machine seront gravées elles aussi sur le dazibao et diffusées dans une boucle vidéo progressive. 

 Le 8 février, Richard proposera une performance en forme de lecture héroïque de la phrase la plus longue au monde. Cette phrase sera par la suite l’ultime résidu de la bibliothèque effacée. Le (Dés-)inventaire étant alors complété, laissant la bibliothèque dénudée et muette.

TBA


Biographie

Artiste, performeur, éditeur et critique, Alain-Martin Richard travaille en théâtre, en littérature et en performance depuis la fin des années 70. Il a été membre du groupe international The Nomads, un collectif aujourd’hui disparu qui a présenté son travail à des événements comme Documenta 8 (Kassel, Allemagne) et les Jeux Olympiques de Calgary (Canada, 1988). Richard a organisé plusieurs expositions au Québec et il a fait des tournées en Europe, au Japon et en Amérique du Nord. Il a également participé comme auteur à plusieurs publications. Avec son partenaire, Martin Mainguy, il est membre du collectif Les causes perdues in©, qui se consacre à l’exploration des possibilités de la poésie contemporaine.

TBA

Crédits

FR

À venir

EN

TBA

Photos : à venir


Quelque show

Quelque show

Origine : Québec

Genre : Exposition

Artiste

Nico Williams

Lieu

Ahkwayaonhkeh
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

Gratuit !
Dates

10 janvier au 23 février

Mercredi au dimanche
12h à 17h


Une présentation de Ahkwayaonhkeh dans le cadre du Mois Multi

Description

Les boutiques de prêteurs sur gage sont des lieux où on trouve de plus en plus de parures telles que des régalias et des médaillons. Riches tant au niveau spirituel, identitaire qu’économique – les éléments échangés en contrepartie autrefois étaient de grande valeur – ils se retrouvent désormais en vente pour des sommes dérisoires. Comment ces cultures peuvent-elles être ainsi mises en gage ? Comment le changement d’une économie d’échange vers une autre de marché peut-elle autant dévaloriser ces objets précieux ?  Et quel sera l’impact sur les identités autochtones ?

En contrepartie, les boutiques d’artisanat peuvent offrir une vitrine à des artistes et artisan.e.s autochtones, qui y déposent leurs créations pour la vente. Lorsqu’on visite une communauté, il s’agit souvent d’un arrêt indispensable pour se procurer un souvenir de notre séjour et de nos rencontres.

Tant dans la boutique de prêteurs sur gage que celle d’artisanat, on trouve toujours un petit quelque chose… Par son exposition – ou son show –, Nico Williams déploie un espace au milieu des deux types de commerce, il crée un pont entre eux. Dans la vitrine, les pochettes de VHS et de jeux vidéo vintage – objets de choix pour la mise en gage – sont recouvertes de perlage. Chacune d’entre elle réfère à une représentation des Autochtones stéréotypée et erronée. Les lampes, acquises par l’artiste chez Lilian’s Craft sur l’Île Manitoulin, sont ornées d’étiquettes de prix perlées. Chaque objet, l’artiste se les approprie avec ses perles. Et c’est avec elles qu’il clame sa réappropriation ; de son identité, du territoire.

TBA


Biographie

Nico Williams est membre de la Première nation Aamjiwnaang (Anishinaabe).  Il a une pratique multidisciplinaire, souvent collaborative, qui met l’accent sur le perlage sculptural. Il est récipiendaire du Prix Sobey (2024) et de la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain (2021). Il a récemment exposé au Musée des beaux-arts du Canada (2024), Musée d’art contemporain de Montréal (2021), à Young Elder, James Fuentes (2023), à la Fondation PHI (2023) et à la récente exposition collective Indian Theater : Native Performance, Art, and Self-Determination since 1969, au Hessel Museum of Art (2023). 

TBA

Crédits

FR

À venir

EN

TBA

Photos : à venir


Double exposition

Double exposition

Origine : Montréal

Genre : Exposition

La conjugaison des pensées complexes

Louis Bouvier

My art is so good, nobody likes it

Maurane

Lieu

L’Oeil de Poisson
541 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

Gratuit !
Dates

10 janvier au 23 février

Mercredi au dimanche
12h à 17h


Une présentation en collaboration avec l’Oeil de Poisson

Description

Par montage anachronique, Louis Bouvier propose des rendez-vous entre l’ancien et le nouveau, entre artefacts du passé et formes du présent, connectant ainsi l’héritage et la tradition à certains enjeux contemporains. La conjugaison des pensées complexes propose une manière différente de vivre l’expérience visuelle en intégrant un aspect sonore aux sculptures. […] Appelant l’introspection par la contemplation, cette exposition modifie les codes établis de l’expérience sculpturale. Pour accompagner cette communion, la chorégraphe Anne Thériault et la compositrice Virginie Reid posent un regard performatif sur l’installation. Intitulée requiem, cette œuvre évolutive vivante montre comment entrer en symbiose avec les sculptures, le temps et l’espace. 

1er février 2024
Performance à 14h / Grande Galerie de l’Oeil de Poisson
Durée: 30 min.

 

Discussion à 15h avec Louis Bouvier, Anne Thériault et Virginie Reid animée par Véronique Hudon 

 

L’artiste visuel Louis Bouvier invite Anne Thériault et la compositrice Virginie Reid à poser un regard performatif sur son installation La conjugaison des pensées complexes. Faisant écho à l’œuvre scénique récital (2018), requiem est une étude chorégraphique évolutive, un dialogue ouvert, une forme de célébration sonore et vibratoire. Autour de plusieurs sculptures-thérémines, les créatrices composent une ode lunaire à la mémoire de toutes les œuvres qui nous ont construites, celles qui nous hantent toujours et habitent encore nos rêves.
 
 

My art is so good, Nobody likes it est une installation vidéographique qui explore la réalité de publier ses œuvres sur Instagram. En s’inspirant de son propre début de parcours, l’artiste explore le désir d’être vu et d’être aimé, et les sentiments face à une œuvre qui reçoit beaucoup de « j’aimes » en comparaison à une autre que non. Comment la réaction des autres affecte l’artiste et son travail ? 

TBA


Biographie

Louis Bouvier vit et travaille à Montréal, d’où il est originaire. Il est titulaire d’une maîtrise en Arts Visuels de l’Université du Québec à Montréal (2015). Son parcours l’a amené à présenter son travail autant à l’échelle nationale qu’international : Galerie de l’UQAM (Montréal 2015), Maison des Artistes Francophones (Winnipeg 2015), Centre Clark (Montréal 2017), Galerie Sans Nom (Moncton 2018), Helmut (Leipzig 2019), NARS Fondation (Brooklyn 2022) et L’Attrape-Couleurs (Lyon 2024). Il a été appuyé à plusieurs reprises par le Conseil des Arts du Canada et du Québec. À la manière d’un archéologue son travail multidisciplinaire l’amène à faire des recherches en fouillant les strates temporelles, il façonne et compose ses œuvres en questionnant à la fois l’historique, la fragmentation et les vestiges qu’il découvre en explorant dans la matière du réel. 

Maurane est une artiste multidisciplinaire de Montréal, diplômée du programme de design de l’Université Concordia. Depuis 2020, elle se consacre à sa carrière d’artiste. Sa pratique inclut le graphisme, la performance et la poésie, mais sa finalité est l’art vidéo expérimental. Son approche de l’art est ludique et influencée par la culture, les publicités et l’honnêteté radicale. Maurane a récemment remporté le prix du Festival international du film lauréat de Montréal 2023 pour sa vidéo Duct Tape is the new Cashmere. Son travail a été publié dans le magazine en ligne Dream Boy Book Club, ainsi que projeté sur Eternal.tv, à La Bande Vidéo, et au Film Noir Cinema à Brooklyn, New York. Son premier long métrage Me and My Victim a remporté le prix AQCC pour le meilleur film au Festival Fantasia 2024. 

TBA

Crédits

FR

La conjugaison des pensées complexes de Louis Bouvier
avec Requiem de Anne Thériault et Virginie Reid.

Confection sonore : Léandre Bourgeois
Vidéo : Guillaume Marin et Alexia Toman
Vêtements : Hannah Isolde
Consultation artistique : Rosie Contant
Texte : Daniel Canty

 

EN

TBA

Photos : Louis Bouvier et Maurane


For you I Will Be an Island

For you I Will Be an Island

Origine : Chine

Genre : art visuel

Artiste

Chun Hua Catherine Dong

Lieu

VU
580 Côte d’Abraham
Québec, QC, G1K 3P9

Gratuit !
Dates

10 janvier au 23 février

Mercredi au dimanche
12h à 17h


Une présentation en collaboration avec VU

Description

Souvent appelé le fleuve mère de la Chine, le Yangtze a bordé l’enfance de Chun Hua Catherine Dong, qui a grandi à ses côtés. Désormais à distance du pays natal, l’artiste cherche à réconcilier ses souvenirs et ses visions d’avenir pour ces terres éloignées d’elle, dans le temps comme dans l’espace. Alors qu’elle fait appel à l’intelligence artificielle pour projeter des images du futur de sa ville d’origine, les vues qu’elle obtient sont celles de vagues déferlantes sur ses rives et de bâtiments inondés. Le Yangtze connaît en effet depuis des siècles des crues annuelles qui se sont maintes fois avérées dévastatrices et qui se sont amplifiées dans les dernières décennies, données réelles sur lesquelles se sont basées ces visions générées par la technologie.

À l’occasion d’un retour en sol chinois, l’artiste ancre son propre corps dans le temps présent aux côtés d’objets issus de sa jeunesse et de ces vues inquiétantes de l’avenir. Des souvenirs de sa vie avec sa défunte mère ainsi que de la nourriture que celle-ci préparait viennent ainsi se confronter à des images d’un fleuve nourricier en déroute. Fortement attachée à ces eaux originelles, l’artiste se positionne, devant les ruines du passé et du futur, comme une île où résident les espoirs d’un monde davantage viable ainsi que les rituels et les gestes à poser pour y parvenir.

Often called the Mother River of China, the Yangtze bordered Chun Hua Catherine Dong’s childhood as she grew up along its shores. Having left her native country behind, Dong seeks to reconcile her memories and future visions of that landscape, now distant in both time and space. She employed generative AI to produce images of her home city in the future, the results showing waves crashing against the shores and flooded buildings. Behind these unreal images is the reality that the annual floods the Yangtze has experienced for centuries, which have proved devastating time and time again, have worsened in recent decades.

During one of her trips to China, Dong anchored her body in the present moment next to objects from her childhood and these menacing visions of the future. Souvenirs from her life with her now-deceased mother, along with food her mother once prepared, are juxtaposed with images of a nourishing yet chaotic river. Deeply attached to these original waters, Dong positions herself, before ruins of the past and future, as an island occupied by hopes for a more habitable world, along with the rituals and gestures that must be made to achieve it.


Biographie

Chun Hua Catherine Dong (elle/ils) est une artiste multimédia d’origine chinoise Tiohtià:ke et basée à Montréal. Dong a obtenu une maîtrise en intermédia de l’Université Concordia et un baccalauréat en arts visuels de l’Université d’art et de design Emily Carr au Canada. Dong a exposé ses œuvres à la Biennale internationale d’art numérique de Montréal (BIAN), à la Biennale internationale des arts numériques d’Île-de-France (Némo), à MOMENTA | Biennale de l’image, à la Biennale de Kaunas, au Musée d’art contemporain du Val-de-Marne en France, à la Biennale de Québec, à la Fondation PHI pour l’art contemporain, au Centre culturel canadien de Paris, Museo de la Cancillería à Mexico, The Rooms Museum, Canadian Museum of Immigration at Pier 21, DongGong Museum of Photograph en Corée du Sud, He Xiangning Art Museum à Shenzhen, Hubei Museum of Fine Art à Wuhan, The Aine Art Museum à Tornio, Bury Art Museum à Manchester, Art Museum at University of Toronto, Varley Art Gallery of Markham, Art Gallery of Hamilton, etc.

Dong a participé à de nombreux festivals internationaux d’art de la performance, tels que Rapid Pulse International Performance Art Festival à Chicago, 7a*11d International Festival of Performance Art à Toronto, ENCUENTRO Performance à Santiago, The Great American Performance Art à New York, Place des Arts à Montréal, Infr’Action à Venise, Dublin Live Art Festival à Dublin, Experimental Action/ Performance Art à Houston, Internationales Festival für Performance à Mannheim, Inverse Performance Art Festival en Californie, Miami Performance International Festival, Nuit Blanches à Montréal, Visualeyez Performance Festival à Edmonton, M : ST Performance Art Festival à Calgary, ainsi que de nombreux espaces et galeries d’art public en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Les œuvres vidéo de Dong ont été projetées au Brésil, en Bulgarie, au Canada, en Chine, en Colombie, en Croatie, au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Grèce, en Indonésie, en Irlande, en Italie, au Mexique, aux Pays-Bas, en Pologne, en Roumanie, en Écosse, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni, aux États-Unis, etc.

Parmi de nombreuses autres subventions et récompenses, Dong a reçu le prix Franklin Furnace pour l’art de la performance à New York en 2014, a figuré sur la liste des « 10 artistes qui réinventent l’histoire » de Canadian Art en 2017, et a été nommé « artiste de l’année » au festival international de photo de DongGang en Corée du Sud en 2018. Dong a été finaliste du Prix d’art contemporain du Musée national des beaux-arts du Québec (Prix en art actuel du MNBAQ) en 2020, a reçu le prix de la Diversité culturelle en arts visuels du Conseil des arts de Montréal en 2021 et a figuré sur la liste des artistes retenus pour le Prix des arts Sobey en 2024.

Chun Hua Catherine Dong (she/they) is a Chinese-born Tiohtià:ke/ Montréal-based multimedia artist. Dong received an MFA at Intermedia from Concordia University and a BFA at Visual Art from Emily Carr University Art & Design in Canada. Dong has exhibited their works at The International Digital Art Biennial Montreal (BIAN),  The International Biennial of Digital Arts of the Île-de-France (Némo), MOMENTA | Biennale de l’image, Kaunas Biennial, The Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne in France, Quebec City Biennial, Foundation PHI for Contemporary Art, Canadian Cultural Centre Paris, Museo de la Cancillería in Mexico City, The Rooms Museum, Canadian Museum of Immigration at Pier 21, DongGong Museum of Photograph in South Korea, He Xiangning Art Museum in Shenzhen, Hubei Museum of Fine Art in Wuhan, The Aine Art Museum in Tornio, Bury Art Museum in Manchester, Art Museum at University of Toronto, Varley Art Gallery of Markham, Art Gallery of Hamilton, and so on.

Dong has performed in many international performance art festivals, such as Rapid Pulse International Performance Art Festival in Chicago, 7a*11d International Festival of Performance Art in Toronto, ENCUENTRO Performance in Santiago, The Great American Performance Art in New York, Place des Arts in Montreal,  Infr’Action in Venice, Dublin Live Art Festival in Dublin, Experimental Action/ Performance Art in Houston, Internationales Festival für Performance in Mannheim, Inverse Performance Art Festival in California, Miami Performance International Festival, Nuit Blanches in Montreal, Visualeyez Performance Festival in Edmonton, M:ST Performance Art Festival in Calgary, and many public art galleries and spaces in Europe, North and South America. Dong’s video work has been screened in Brazil, Bulgaria, Canada, China, Colombia, Croatia, Denmark, Finland, Germany, Greece, Indonesia, Ireland, Italy, Mexico, Netherlands, Poland, Romania, Scotland, Spain, Sweden, UK, USA, and so on.

Among many other grants and awards, Dong was the recipient of the Franklin Furnace Award for performance art in New York in 2014, listed the “10 Artists Who Are Reinventing History” by Canadian Art in 2017, and was named “The Artist of the Year” at the DongGang International Photo Festival in South Korea in 2018.  Dong was a finalist for Contemporary Art Award at Le Musée national des beaux-arts du Québec ( Prix en art actuel du MNBAQ) 2020, awarded with Cultural Diversity in Visual Arts by the Conseil des arts de Montréal in 2021, and a long-listed artist for Sobey Art Award in 2024.

Crédits

FR

À venir

EN

TBA

Photos : Chun Hua Catherine Dong


Simon Says

Simon Says

Origine : Montréal

Genre : Installation interactive

Artiste

Matthew Biederman

Lieu

Hall de Méduse
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC, G1K 3P9

Gratuit !
Dates

13 au 23 février

Vernissage 13 février 17h

Dimanche au mercredi
11h à 18h


Jeudi au samedi
12h à 20h


Une coprésentation de

Description

Dans cette œuvre audiovisuelle interactive, nous sommes invité.es à jouer à une toute nouvelle version du jeu Jean dit qui utilise l’intelligence artificielle! Cette nouvelle installation de l’artiste Matthew Biederman examine de manière ludique la dynamique de la surveillance et de la conformité au sein d’une société de plus en plus analysée par la technologie.

En suivant les commandes générées par le système, nous traversons la tension entre l’action individuelle et le contrôle externe. Chaque pose représente à la fois un moment de créativité et la négation de l’identité dans un environnement numériquement médiatisé. Le système de vision par ordinateur utilisé fait écho à l’omniprésence de la surveillance publique, capturant à la fois les mouvements physiques et la conformité.

Le jeu incite à réfléchir à nos propres comportements face à un œil toujours vigilant. L’œuvre est un commentaire sur la tendance humaine à se conformer, souvent de manière irréfléchie, à des signaux autoritaires.

In this interactive audiovisual work, we are invited to play a brand-new version of the Simons Says game involving artificial intelligence! This new installation by artist Matthew Biederman playfully examines the dynamics of surveillance and conformity in a society increasingly analyzed by technology.

Following system-generated commands, we traverse the tension between individual action and external control. Each pose represents both a moment of creativity and the negation of identity in a digitally mediated environment. The computer vision system used echoes the omnipresence of public surveillance, capturing both physical movement and conformity.

The game prompts us to reflect on our own behaviors in the face of an ever-watchful eye. The work is a commentary on the human tendency to conform, often thoughtlessly, to authoritarian signals.


Biographie

Depuis 1990, Matthew Biederman travaille à travers les médias, les milieux, les architectures, les systèmes, les communautés et les continents. Il crée des œuvres qui utilisent la lumière, l’espace et le son pour réfléchir aux complexités de la perception médiatisée par les technologies numériques, par le biais d’installations, d’œuvres sur écran et de performances. Son travail a été présenté lors de Biennale de Lyon, Biennale de design d’Istanbul, Musée de la photographie de Tokyo, ELEKTRA, Biennale de Montréal, Ars Electronica et CTM, entre autres.

Matthew Biederman works across media and milieus, architectures and systems, communities and continents since 1990. He creates works that utilize light, space and sound to reflect on the intricacies of perception mediated through digital technologies via installations, screen-based works and performances. His work has been featured at: Lyon Bienniale, Istanbul Design Bienniale, The Tokyo Museum of Photography, ELEKTRA, Montreal Bienniale, Ars Electronica, and CTM among many others.

Crédits

FR

Matthew Biederman (concept), Lucas Paris (audio)

EN

Matthew Biederman (conceptualization), Lucas Paris (audio)

Photos : à venir


Gravitational Bodies

Gravitational Bodies

Origine : Hollande

Genre : Installation participative

Artiste

Marnix De Nijs

Lieu

studio d’Essai
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC, G1K 3P9

Gratuit !
Dates

13 au 16 février

Vernissage 13 février 17h

Jeudi et vendredi
16h à 20h


Samedi et dimanche
14h à 18h


Description

Qui a envie de faire un tour de manège?

Gravitational Bodies nous invite à vivre une expérience en réalité virtuelle profondément absorbante en combinant la sensation physique de flotter dans les airs sur une civière d’urgence et les images d’un paysage généré en constante évolution.

Dans cette expérience unique, nous échappons à la gravité, nous laissons notre corps derrière nous et nous nous perdons dans l’infini numérique, avant de découvrir que les contraintes de proprioception de notre corps physique empêchent une évasion totale dans la virtualité. 

 Gravitational Bodies  utilise de manière séduisante ces technologies spécifiques qui ont conduit à notre état d’urgence actuel, en examinant de manière ludique et critique leur impact sur notre condition actuelle.

Pas envie de sensations fortes? L’expérience est aussi époustouflante à regarder en tant que spectateur.trice!

 

Pour des raisons de sécurité et afin de garantir une expérience agréable pour tous.tes, l’installation est conçue pour accueillir les personnes respectant les critères suivants :  

 Poids maximum : 315 lbs (150 kg)  

Largeur maximale : de 2 pieds (24 pouces)  

Who wants to go for a ride?

Gravitational Bodies invites us into a deeply absorbing virtual reality experience, combining the physical sensation of floating through the air on an emergency stretcher with images of an ever-changing generated landscape.

In this unique experience, we escape gravity, leave our bodies behind and lose ourselves in digital infinity, only to discover that the proprioceptive constraints of our physical bodies prevent total escape into virtuality.

Gravitational Bodies seductively uses these specific technologies that have led to our current state of emergency, playfully and critically examining their impact on our present condition.

Not in the mood for thrills? The experience is also breathtaking to watch as a spectator!


Biographie

Marnix de Nijs est un artiste du domaine de l’installation basé à Rotterdam qui, depuis la fin des années 1990, travaille sur la participation du corps entier dans des environnements audiovisuels immersifs. Ses œuvres comprennent principalement des machines interactives qui jouent avec la perception et le contrôle de l’image et du son, mais aussi des pièces radicales et humoristiques telles que la Bullet Proof Tent, l’Autonomous Oil Reserve et des œuvres biométriques comme le Physiognomic Scrutinizer. Animé par l’idée que la technologie agit comme une force motrice au service du changement culturel et qu’elle est donc capable de générer de nouvelles expériences où les habitudes sociétales et la communication sont repensées, son travail se nourrit des possibilités créatives offertes par les nouvelles technologies, tout en examinant d’un œil critique leur impact sur la société contemporaine et la perception de l’homme.

Les œuvres de De Nijs ont été largement exposées dans des instituts d’art, des musées et des festivals internationaux. Il a remporté le Art Future Award (Taipei 2000) et a reçu des mentions honorables au Transmediale award (Berlin 2000), au Vida 5.0 award (Madrid 2002) et au Prix Ars Electronica (Linz 2013, 2005 et 2001). En 2005, il a reçu le prestigieux prix néerlandais Witteveen & Bos Art and Technology Price 2005, pour l’ensemble de son œuvre.

Marnix de Nijs is an Rotterdam based installation artist that has been working with full body participation in immersive audio visual environments since the late nineties. His works include mainly interactively experienced machines that play with the perception and control of image and sound, but also, radical and humorous pieces such as his Bullet Proof Tent, the Autonomous Oil Reserve and biometric works like the Physiognomic Scrutinizer. Impelled by the idea that technology acts as a driving force behind cultural change and therefore capable of generating new experiences where societal habits and communication are rethought, his work thrives on the creative possibilities offered by new technologies, while critically examining their impact on contemporary society and human perception. De Nijs’ works have been widely exhibited at international art institutes, museums and festivals. He won the Art Future Award (Taipei 2000) and received honourable mentions at the Transmediale award ( Berlin 2000), the Vida 5.0 award (Madrid 2002), and Prix Ars Electronica ( Linz 2013, 2005 & 2001). In 2005, he collected the prestigious Dutch Witteveen & Bos Art and Technology Price 2005, for his entire oeuvre.

Crédits

FR

À venir

EN

TBA

Photos : Marnix de Nijs


Éthéréalité

Éthéréalité

Origine : Québec

Genre : Exposition rétrospective

Artiste

Sabrina Ratté

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC, G1K 3P9

Gratuit !
Dates

13 au 23 février

Vernissage 13 février 17h

Dimanche au mercredi
11h à 18h


Jeudi au samedi
12h à 20h


Description

L’exposition Éthéréalité établit des connexions entre les œuvres récentes de Sabrina Ratté qui explorent la convergence entre technologie et biologie, l’interaction entre matérialité, virtualité et spiritualité, et l’évolution spéculative de notre environnement. Dans ce contexte, Objets-monde (2022), Terraforma (2022), Inflorescences (2023), Plane of Incidence (2024) et Cyberdelia (2024) examinent les complexités du concept d’Anthropocène sous divers angles. Éthéréalité dépeint un monde où des vestiges oubliés continuent d’évoluer et de forger de nouvelles relations avec l’écosystème. À travers une fusion de perspectives esthétiques, poétiques et philosophiques, son œuvre met en avant l’intuition, la réflexion et la connexion sensible comme moyens d’aborder ces enjeux.

Œuvres exposées 

Objets-Monde (2022)

Installation interactive

Objets-Monde explore l’impact de l’activité humaine sur l’environnement en intégrant des vestiges technologiques abandonnés dans des paysages virtuels. Grâce à la photogrammétrie, des carcasses de voitures et des écrans d’ordinateur sont transformés en répliques numériques, puis recontextualisés dans des vidéos où leur échelle démesurée évoque des architectures monumentales. Ces fragments, suspendus dans des paysages distants et lumineux, évoque une tension entre apocalyptique et nostalgique, valeur et déchet, nature idéalisée et empreinte humaine durable. Inspirée du concept d’« objets-monde » de Michel Serres, l’œuvre souligne le passage des impacts humains de l’échelle locale à globale, invitant le visiteur à interagir autour de ces vestiges d’un monde recomposé.

Inflorescences (2023)

Installation

Inflorescences imagine un futur hypothétique où plantes, champignons et créatures inconnues mutent pour coexister avec des déchets électroniques, transformant des rebuts inertes en sources de nouvelles relations écologiques. L’installation explore l’idée d’un monde sans humains, façonné par les vestiges de leur activité. Les vidéos présentent des organismes hybrides et imprévisibles, aux formes évoquant des mutations florales ou fongiques, émergeant des textures et matériaux des objets abandonnés. Ces visions dialoguent avec quatre sculptures réalisées à partir de déchets électroniques qui ont été scannés pour la vidéo, intégrant écrans et lumières qui évoquent les entités imaginées. Inflorescences propose une réflexion sur l’évolution des écosystèmes à l’ère de l’Anthropocène, où le vivant et le non-vivant s’hybrident pour redéfinir le futur.

Terraforma (2022)

Installation multimédia

Terraforma est une installation multimédia qui interroge diverses notions de temporalité et de spatialité, telles que l’ubiquité, la relativité, les continents imaginaires, ainsi que les interactions entre les réalités virtuelle et physique. Issue d’un projet immersif réunissant 12 vidéos interactives, la sculpture exposée prend la forme d’une topographie imprimée en 3D, conçue à partir de données satellites. Cette structure est enrichie par un mapping vidéo, créant une expérience où le numérique et le tangible se rencontrent.

Monades (2020)

Impressions

Monades s’inscrit dans la recherche de l’artiste autour de la photogrammétrie, technique qui permet de numériser des éléments du réel pour les intégrer au sein d’environnements virtuels. Cette série de 4 impressions, réalisées à partir de scans et d’animation 3D, intègre pour la première fois le corps de l’artiste dans une de ses œuvres. Ce corps modélisé devient la matière première à sculpter, déconstruire et recontextualiser. De nombreuses inspirations ont nourri ce projet, comme le concept du cyborg de Donna J. Haraway, les dessins de Hans Bellmer, la mythologie grecque ainsi que le concept de monadologie de Gottfried Wilhelm Leibniz. On y retrouve également une réflexion sous-jacente sur l’autoportrait et la place du corps dans le monde numérique. Captives dans les limites de leurs propres subjectivités, ces cyborgs/déesses incarnent le concept de monade, où chaque individu est un miroir fragmenté d’une réalité plus vaste.

Cyberdelia (2024)

Installation interactive

Cyberdelia a été conçu lors d’une résidence artistique au centre Sporobole pour explorer les potentialités créatives de l’intelligence artificielle. L’installation se compose de 22 vidéos accompagnées de paysages sonores co-composés avec une IA par Roger Tellier-Craig, ainsi que de 22 cartes inspirées des arcanes majeurs du tarot. Les visiteurs sont invités à consulter l’oracle en choisissant une carte qu’ils placent sur un lecteur, déclenchant la projection de la vidéo correspondante. Cette interaction offre une nouvelle perspective sur la question posée, mêlant hasard et intention dans un dialogue avec l’inconnu.

Le projet interroge notre relation à l’IA et sa capacité à refléter les projections psychologiques humaines. Son titre évoque un paysage mental façonné par l’interaction entre l’humain et la machine, tout en rendant hommage à la cyberculture des années 1980-1990, où la technologie était envisagée comme un moyen de transcender l’espace, le temps et la matérialité. En intégrant les transformations imprévisibles générées par l’IA tout en maintenant l’esthétique de l’artsite, l’œuvre révèle des visions à la fois sublimes et troublantes d’un avenir marqué par les enjeux de l’Anthropocène. Cyberdelia aspire à réenchanter le réel en tissant des liens entre technologie et nature, destin individuel et expérience collective.

Plane of Incidence (2024)

Vidéos

Plane of Incidence étudie les notions d’objet, du vivant et de l’évolution spéculative en s’inspirant librement des liens qui les relient tels que l’agentivité des objets, l’animisme et le concept d’ Interliving de Lynn Margulis. Des objets abandonnés, découverts au hasard des rues de Montréal et de Marseille, ont été numérisés et insérés dans des environnements virtuels, où ils fusionnent avec le vivant, évoluant en de nouvelles formes de vie. Le projet s’inspire également de la notion d’évolution spéculative, imaginant des tangentes imprévisibles de la vie qui peuvent à la fois éblouir et annihiler.

The exhibition Ethereality establishes connections between Sabrina Ratté’s recent works, which explore the convergence of technology and biology, the interplay between materiality, virtuality, and spirituality, and the speculative evolution of our environment. Within this context, Objets-Monde (2022), Terraforma (2022), Inflorescences (2023), Plane of Incidence (2024), and  Cyberdelia (2024) examine the complexities of the Anthropocene from various perspectives. Ethereality portrays a world where forgotten remnants continue to evolve, forging new relationships with the ecosystem. Through a fusion of aesthetic, poetic, and philosophical perspectives, her work highlights intuition, reflection, and emotional connection as pathways to addressing these pressing issues.

Exhibited works

Objets-Monde (2022)

Interactive installation

Objets-Monde explores the impact of human activity on the environment by incorporating abandoned technological remnants into virtual landscapes. Using photogrammetry, car wrecks and computer screens are transformed into digital replicas, then recontextualized in videos where their oversized scale evokes monumental architecture. These fragments, suspended in distant and luminous landscapes, evoke a tension between the apocalyptic and the nostalgic, value and waste, idealized nature and enduring human traces. Inspired by Michel Serres’ concept of “objets-monde,” the work highlights the shift of human impact from a local to a global scale, inviting the viewer to interact with these remnants of a reimagined world.

Inflorescences (2023)

Installation

Inflorescences envisions a hypothetical future where plants, fungi, and unknown creatures mutate to coexist with electronic waste, transforming inert remnants into sources of new ecological relationships. The installation explores the idea of a world without humans, shaped by the traces of their activity. The videos depict hybrid, unpredictable organisms whose forms resemble floral or fungal mutations, emerging from the textures and materials of discarded objects. These visions are complemented by four sculptures made from electronic waste scanned for the video, incorporating screens and lights that echo the imagined entities. Inflorescences offers a reflection on the evolution of ecosystems in the Anthropocene, where the living and the non-living hybridize to redefine the future.

Terraforma (2022)

Multimedia installation

Terraforma is a multimedia installation that explores various concepts of temporality and spatiality, such as ubiquity, relativity, imaginary continents, and the interplay between virtual and physical realities. Created as part of an immersive project featuring 12 interactive videos, the exhibited sculpture is a 3D-printed topography generated from satellite data. This structure is enhanced with video mapping, creating an experience where the digital and the tangible converge.

Monades (2020)

Impressions

Monades is part of the artist’s exploration of photogrammetry, a technique that digitizes elements of reality for integration into virtual environments. This series of four prints, created using scans and 3D animation, marks the first time the artist incorporates her own body into her work. The digitized body becomes raw material to be sculpted, deconstructed, and recontextualized. The project draws on diverse inspirations, including Donna J. Haraway’s concept of the cyborg, Hans Bellmer’s drawings, Greek mythology, and Gottfried Wilhelm Leibniz’s monadology. It also reflects on self-portraiture and the role of the body in the digital age. Captive within the confines of their subjectivities, these cyborgs/goddesses embody the concept of the monad, where each individual is a fragmented mirror of a greater reality.

Cyberdelia (2024)

Interactive installation

Cyberdelia was conceived during an artist residency at the Sporobole center to explore the creative potential of artificial intelligence. The installation consists of 22 videos accompanied by soundscapes co-composed with AI by Roger Tellier-Craig, as well as 22 cards inspired by the major arcana of the tarot. Visitors are invited to consult the oracle by selecting a card and placing it on a reader, triggering the projection of the corresponding video. This interaction offers a new perspective on the posed question, blending chance and intention in a dialogue with the unknown.

The project examines our relationship with AI and its ability to reflect human psychological projections. Its title evokes a mental landscape shaped by the interaction between humans and machines while paying homage to the cyberculture of the 1980s-1990s, a period when technology was envisioned as a means to transcend space, time, and materiality. By integrating the unpredictable transformations generated by AI while preserving the artist’s aesthetic, the work reveals visions that are both sublime and unsettling, reflecting an Anthropocene-marked future. Cyberdelia seeks to re-enchant reality by weaving connections between technology and nature, individual destiny and collective experience.

Plane of Incidence (2024)

Videos

Plane of Incidence explores the convergence of objects and living beings, drawing inspiration from their conceptual, spiritual, and scientific connections. Informed by philosophical concepts such as object agency, animism, and Lynn Margulis’s Interliving, this video series seeks to re-enchant reality by exploring the interconnectedness of all forms of existence.

Featuring portraits of abandoned intimate objects discovered randomly in the streets of Montreal and Marseille, the series places these objects in environments where they interact with the living, resulting in unexpected manifestations. Inspired by the notion of speculative evolution, the project imagines uncontrollable trajectories of life that can both mesmerize and annihilate.


Biographie

Sabrina Ratté est une artiste canadienne basée à Montréal. Elle crée des écosystèmes qui évoluent au sein d’installations interactives, de séries de vidéos, d’impressions numériques, de sculptures ou de réalité virtuelle. Influencées par la science-fiction, la philosophie et diverses textes théoriques, ses œuvres explorent la convergence de la technologie et de la biologie, l’interaction entre la matérialité et la virtualité, ainsi que l’évolution spéculative de notre environnement.

Son travail a été exposé dans des institutions telles que le musée Laforet à Tokyo, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Centre Pompidou à Paris, le Centre PHI à Montréal, le Chronus Art Center à Shanghai, le musée Max Ernst à Brühl et le Museum of the Moving Image à New York. Elle a présenté des expositions personnelles à la Gaîté Lyrique à Paris, Fotografiska à Shanghai, et à l’Arsenal Contemporary Art à Montréal et à New York. Notamment, son travail fait partie de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal. Ratté a été présélectionnée pour le prix Sobey Art Award au Canada en 2019 et a fait partie des finalistes en 2020.

Sabrina Ratté is a Canadian artist based in Montreal. Using tools, such as 3D scans, analog video synthesizers, and 3D animation, her formal approach serves as the foundation for the creation of ecosystems that manifest across various platforms, from interactive installations to series of videos, digital prints, sculptures, or virtual Reality. Exploring the convergence of technology and biology, the interplay between materiality and virtuality, and the speculative evolution of our environment, her work is influenced by the realms of science fiction, philosophy, and theoretical writings. Ratté portrays worlds devoid of humans, where forgotten remnants continue to evolve and forge new relationships with the ecosystem.

Her work has been exhibited in institutions such as Laforet Museum in Tokyo, the Montreal Museum of Fine Arts, Centre Pompidou in Paris, the PHI Center in Montreal, the Max Ernst Museum in Brühl, and the Museum of the Moving Image in New York. She has presented solo exhibitions at Gaîté Lyrique in Paris, Fotografiska in Shanghai, and Arsenal Contemporary Art in Montreal and New York. Notably, her work is part of the collection at the Montreal Contemporary Art Museum. Ratté was longlisted for the Sobey Art Award in Canada in 2019 and went on to receive the award in 2020.

Crédits

FR

Intégration multimédia et interactivité: Guillaume Arseneault
Composition des trames sonores: Roger Tellier-Craig
Cyberdelia: Créée dans le cadre de la résidence Chantier IA de Sporobole, Sherbrooke, Canada
Objets-monde: Une production Le FRESNOY – Studio national des arts contemporains, Tourcoing, France
Inflorescences: Une production du New Now Festival, Essen, Allemagne
Plane of Incidences: Soutien du Conseil des Arts du Canada
Terraforma: Une production de Hermès Horloger dans le cadre sur salon Watches & Wonders, Genève, Suisse

EN

Multimedia integration and interactivity: Guillaume Arseneault
Soundtrack composition: Roger Tellier-Craig
Cyberdelia: Created as part of Sporobole’s Chantier IA residency, Sherbrooke, Canada
Objets-monde: Produced by Le FRESNOY – Studio national des arts contemporains, Tourcoing, France
Inflorescences: A New Now Festival production, Essen, Germany
Plane of Incidences: Supported by the Canada Council for the Arts
Terraforma: Produced by Hermès Horloger as part of Watches & Wonders, Geneva, Switzerland

Photos : Sabrina Ratté


Libre – dire oui

Libre – dire oui

Origine : Québec

Genre : Sortie de résidence

Artiste

Théâtre Rude Ingénierie

Lieu

La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

Date

14 février 20h- gratuit


Description

Libre – Dire oui est la sixième production scénique de Théâtre Rude Ingénierie. Naviguant entre instruments, objets-musique, danse-performance et installations mécaniques, cinq performeurs se croisent dans un jeu de cohabitations. Ce cabaret d’occupations simultanées fait se rencontrer, entre chocs et alliances, sans règles préétablies, corps, machines et sons. Pour Libre – Dire oui, nous jouons sur le registre de l’intime : Dire oui à un patrimoine personnel comme acte de résistance à la fabrication d’autres «mémoires façades», s’offrir ce temps de contact à ce qui nous bâtit jusque dans les racines, valoriser et célébrer les territoires qui nous composent dans leurs plus petites, complexes et banales expressions, étudier ce qui les lie ou les fragmente, jouer à activer des zones d’expressions libérées où la cohabitation de ces langages diversifiés est priorisée, se battre contre un temps qui s’accélère en réfléchissant des espaces de ralentissement pour contrer un sentiment d’usure, d’éparpillement dans la production, d’épuisement, de perte de temps et d’essence.


Crédits

FR

Conception – Théâtre Rude Ingénierie Interprétation – Bruno Bouchard, Philippe Lessard Drolet, Pascal Robitaille, Josiane Bernier et autre.s interprète.s à confirmer

Photos : À venir


Soirée indomptée 2025

Soirée indomptée

En collaboration avec

Origine : Québec

Genre : Performances

Artistes

Nicolas Lachapelle et Eloïse Demers Pinard, Sabrina Ratté et Roger Tellier-Craig, Birrd et le duo Massecar · d’Orion

Lieu

591 Rue Saint-Vallier E Québec, QC, G1K 3P9

Dates

21 février 19h


billetterie inclusive
tickets
Description

Désinvolte et rythmée, la classique soirée indomptée du Mois Multi nous invite à un marathon de performances éclatées et expérimentales. Cette édition sera marquée par les artistes Nicolas Lachapelle et Eloïse Demers Pinard, Sabrina Ratté et Roger Tellier-Craig, Birrd et le duo Massecar · d’Orion. Une célébration hors-norme et rassembleuse de l’art multidisciplinaire et de l’art performance à ne pas manquer.

Attention, la soirée indomptée se déroule en deux parties! La première est gratuite et sans réservation. La deuxième nécessite absolument l’achat d’un billet sur notre billetterie inclusive!

TBA


Première partie (gratuite)
19h – Cinéma Beaumont 

Documentaire Sonore –  présenté en version originale en anglais sans sous-titres
That forgotten need to probe the sky  – Nicolas Lachapelle et Eloïse Demers Pinard
Au cours de l’hiver 2023, deux amoureux et documentaristes franco-canadiens se rendent à Churchill, une communauté isolée du nord du Manitoba, dans le but d’enregistrer le son des aurores boréales. Voici le récit de leur tentative. Ce besoin oublié de sonder le ciel est un documentaire sonore qui suit leur voyage épique à travers le temps et l’espace aux confins du nord du Canada.

TBA


Deuxième partie à la salle Multi (billet obligatoire)
20h – salle Multi 

Performance
Cyberdelia – Sabrina Ratté et Roger Tellier-Craig
Cyberdelia, initialement conçu comme une installation interactive, se réinvente sous la forme d’une performance live réunissant Roger Tellier-Craig à la composition sonore et Sabrina Ratté à la création visuelle. Le projet interroge notre relation à l’IA et sa capacité à refléter les projections psychologiques humaines. Son titre évoque un paysage mental façonné par l’interaction entre l’humain et la machine, tout en rendant hommage à la cyberculture des années 1980-1990, où la technologie était envisagée comme un moyen de transcender l’espace, le temps et la matérialité. En intégrant les transformations imprévisibles générées par l’IA tout en maintenant l’esthétique des artistes, la performance révèle des visions à la fois sublimes et troublantes d’un avenir marqué par les enjeux de l’Anthropocène. 

 21h – studio d’Essai 

Performance musicale présentée en collaboration avec le Phoque Off
Birrd 
Auteur d’une musique électronique qui peut autant se danser dans l’obscurité d’un club qu’être écoutée sur une plage ensoleillée, Birrd propose une musique aux harmonies cosmiques, où des enregistrements de sons de la vie de tous les jours sont triturés, décomposés et réassemblés autour d’amples et puissants synthétiseurs pour faire naître une version toute personnelle de la musique des machines : profondément mélodique. 

22h – studio d’Essai 

Performance musicale
Fragments de l’Apocalypse de Jean selon Pierre Henry  – Duo Massecar · d’Orion
Performance multidisciplinaire son, parole et projection vidéographique de texte qui s’articule autour de l’œuvre fétiche du compositeur français Pierre Henry, L’Apocalypse de Jean. À l’origine, nous pouvons comprendre cette œuvre comme un manifeste, une défense des pouvoirs de la musique concrète et de l’art audio, capables de susciter chez l’auditeur des visions intérieures et des représentations imagées. Le duo propose une relecture personnelle et performative de certains passages de la pièce. 

Actif en collectif depuis 2015, le duo formé par Catherine Lalonde Massecar et Érick d’Orion explore une approche créative valorisant l’intégration de l’audio, de la parole (fictive ou documentaire), de la vidéo amateure, de la manœuvre, de l’installation, de l’art vivant, de l’action furtive et/ou du spectaculaire. Le duo tente de définir l’opéra manœuvre comme pratique artistique à part entière. 

La soirée se terminera avec un VJ set de Christian Lapointe et Jocelyn Pelletier!

TBA

Photos : À venir


Futur______Fatigue

Futur______Fatigue

Origine : Québec

Genre : Performances

Présenté par

La Charpente des fauves

Lieu

La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

Gratuit !
Date

11 février 17h – gratuit


Description

Les soirées Futur________Fatigue à la Charpente des fauves vous plongent dans un univers immersif et analogique, où l’humain reprend sa place au centre, loin des technologies et du virtuel.

 Dans une ambiance intimiste et chaleureuse, chaque rencontre devient un espace de partage direct, d’échanges sincères et de connexions authentiques.

 Sans écran, sans distraction numérique, ces soirées invitent à ralentir, à être pleinement présent·e et à célébrer l’instant avec les autres.

 Au programme : performances impromptues, discussions inattendues et moments de contemplation. L’espace se transforme en un refuge où la créativité brute et l’interaction humaine prennent tout leur sens.

 Une expérience collective à vivre, ressentir, et célébrer. 


Biographie

La Charpente des fauves est un espace de recherche, création et diffusion pour les arts vivants et visuels à Québec.

La Charpente est un lieu d’accueil pour les créateur·trice·s émergent·e·s ou établi·e·s, elle porte à ébullition des processus de recherche, d’exploration ou de dépassement des frontières disciplinaires. Environnement aux fonctions hybrides sur environ 14 000 pc, la Charpente est composée d’une boîte noire à géométrie variable, une galerie, une facade numérique, des espaces de répétition et de co-travail, un studio de son, un atelier de construction, un atelier de fabrication, sans compter un inventaire technique en lumière, son, vidéo et divers outils informatique qui sont mis à la dispositions de sa communauté. En plus de sa programmation, la charpente héberge des activités de formation, des événements, des festivals ainsi que des services ponctuels. Décidée à mettre en valeur une pluralité et une diversité de voix, La Charpente des fauves est un point de rencontre pour les artistes de tout horizon et leurs publics.

Photos : À venir