PIWASEHA – Cultures et réalités autochtones
Campus multi
Formation pour les artistes, travailleur·e·s culturel·le·s et autonomes de partout au Québec
Activité
PIWASEHA – Cultures et réalités autochtones
formation organisée par REPAIRE
Lieu
En ligne
Dates et heures
13 et 14 février
8h30 à 12h
Description
Développée par le Service de la formation continue de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), la formation Piwaseha est une occasion unique d’améliorer sa compréhension de la culture et des réalités autochtones afin de pouvoir développer un sincère partenariat basé sur le respect mutuel et la compréhension. « Piwaseha » signifie « premières lueurs de l’aube ».
Contenu
- Information sur les points suivants : Loi sur les Indiens, politique d’assimilation, les fondements de cette politique, les pensionnats, terminologie autochtone, le statut d’Indien, les Autochtones au Québec, les déterminants sociaux de la santé, quelques statistiques et autres caractéristiques, etc.
- Présentation d’un documentaire : « Après les pensionnats : rebâtir ce que nous sommes ».
- Atelier de discussions « Prise de conscience personnelle et professionnelle ».
- Atelier de discussions à partir de mises en situation.
- Présentation sur la communication interculturelle : Quels sont les barrières et les obstacles à la communication ? Comment être?
TBA
À propos de la formatrice
Julie-Anne Bérubé
Détentrice d’un baccalauréat en enseignement de l’anglais langue seconde, et diplômée du Certificat en études autochtones de l’UQAT, Julie-Anne s’est toujours intéressée aux langues et aux cultures. Son intérêt et sa curiosité l’ont d’ailleurs amenée à faire un stage de plusieurs mois dans la communauté crie de Waskaganish pendant ses études, pour ensuite être embauchée comme conseillère au soutien à l’apprentissage au Service Premiers Peuples de l’UQAT, au campus de Val-d’Or. Entre 2010 et 2017, elle accompagne des étudiants des Premiers Peuples dans leur réussite académique, en plus d’être chargée de cours et formatrice auprès d’eux dans le domaine de l’efficience cognitive. Depuis 2018, elle est chargée de projet pour les dossiers autochtones de la formation continue, où elle se réjouit de pouvoir contribuer à l’amélioration de la compréhension des réalités autochtones et au développement d’un respect mutuel entre les individus.
TBA
Séance d’informartion sur Première Ovation arts multidisciplinaires et numériques
Campus multi
Description
Tu as une pratique artistique en arts numériques ou en art multidisciplinaire ? Tu as moins de 35 ans, tu fais partie de la relève et tu cherches à financer tes projets? Première Ovation a des bourses pour soutenir tes projets!
Pour en apprendre plus sur les programmes de bourses de Première Ovation arts multidisciplinaires et arts numéqiques, viens à la rencontre de Marion Mercier, coordonnatrice des Productions Recto-Verso le 17 février! Elle saura répondre à toutes tes questions.
TBA
Les festivals en tant que communautés d’apprentissage imprévisibles
Volet pro
Complet
Les festivals en tant que communautés d’apprentissage imprévisibles
Un atelier de réflexion narrative sur le futur avec Rafael Dernbach
Lieu
Cinéma Beaumont
Dates et heures
10 février 15h30 à 19h
Description
La présentation de cette activité est rendue possible grâce au soutien du Goethe-Institut.
Dans un monde de plus en plus caractérisé par un contenu individualisé et une solitude structurelle, le partage d’expériences représente un acte politique. Facilitée par la technologie, l’individualisation de l’expérience peut engendrer l’isolement, en réduisant la vision du monde et en diluant la richesse et l’imprévisibilité des interactions sociales. Les festivals peuvent offrir un contre-récit significatif. Ils peuvent constituer un puissant témoignage du besoin humain d’expression collective et d’apprentissage mutuel. En effet, les festivals, en tant qu’actes politiques, sont essentiellement axés sur l’apprentissage transformationnel et les rencontres imprévisibles. Ils peuvent transcender les barrières et favoriser un environnement où des perspectives, des histoires et des émotions diverses émergent et s’entremêlent. Ce sont aussi des espaces d’apprentissage imprévisible et d’échange de micro-pratiques. Les festivals peuvent-ils nous aider à imaginer des alternatives à l’économie de la solitude et à l’économie de l’attention actuelles ? À quoi ressembleraient, sonneraient, goûteraient et ressentiraient ces festivals du futur ? Et comment changeraient-ils nos façons de nous rassembler ?
L’atelier proposé s’éloigne de la métaphore des festivals en tant que communautés d’apprentissage imprévisibles. Les participants explorent et testent différentes méthodes de prospective afin de formuler des récits transformationnels pour les festivals et les rassemblements futurs. L’atelier applique les connaissances des études prospectives et de la conception participative pour imaginer des futurs festivals plus durables, plus inclusifs et plus résilients. Il s’adresse aux organisateurs de festivals, aux bâtisseurs de communautés et aux personnes intéressées par l’art du rassemblement. L’atelier a été développé dans le cadre d’une bourse de recherche de CIRCÉ et en collaboration avec des organisateurs de festivals européens et canadiens.
TBA
À propos de Rafael Dernbach
Rafael Dernbach s’intéresse aux rencontres improbables de personnes et d’idées dans un monde de plus en plus individualisé. Ses projets de recherche et de conservation reposent sur les études médiatiques et les études prospectives et examinent les environnements médiatiques émergents. Plus récemment, il a organisé une longue nuit de réflexion sur l’avenir de l’intelligence au festival du film de Locarno. Il a été chercheur post-doctoral à l’Universita della Svizzera italiana et associé de recherche au Futurium. Il est titulaire d’un doctorat sur le réalisme anticipatif de l’université de Cambridge.
TBA
AHKWAYAONHKEH – table-ronde
Campus multi
Public : Ouvert à tous.tes et gratuit
Activité
Appréciation ou appropriation?
Discussion sur l’appropriation culturelle dans un contexte de création
Lieu
Hall de la Charpente des fauves
Dates et heures
9h30 – 12h30
Description
Avec Catherine Boivin, Marilou Craft, Noel Habel et Angela Marsh
Médiation: Andrée Levesque Sioui et Sarah Toung ondo
Ahkwayaonhkeh et VU sont heureux d’annoncer leur second atelier du projet d’alliance Aux confluents de l’Akiawenhrahk. Dans le cadre du Campus Multi, nous vous invitons à une discussion publique où des artistes de diverses disciplines et communautés, autochtones et allochtones, partageront leurs visions et expériences personnelles par rapport aux enjeux liés à l’appropriation culturelle et ses contextes. Cette discussion se veut un espace de réflexion sécuritaire et bienveillant, respectueux des limites de chacun.e.
«À VU et Ahkwayaonhkeh, l’on croit que chaque personne mérite d’être traitée avec dignité et dans le respect mutuel. Notre objectif est d’offrir un milieu de travail qui promeut l’équité en termes d’accès à la parole et qui interdit le harcèlement, la violence et les pratiques discriminatoires. Nous considérons qu’il est aussi de la responsabilité de chaque personne présente d’assurer un espace sécuritaire, tolérant et inclusif.»
TBA
Biographies
Catherine Boivin est Atikamekw Nehirowisiw habitant la communauté abénakise d’Odanak et originaire de la communauté de Wemotaci. Elle a notamment participé à l’exposition collective De tabac et de foin d’odeur. Là où sont nos rêves (2019, Musée de Joliette). Marathonienne, danseuse de fancy shawl, conférencière et militante, Catherine Boivin cumule plusieurs rôles dont celui de créatrice de contenu afin de sensibiliser aux questions autochtones sur les réseaux sociaux.
Marilou Craft œuvre à Tiohtià:ke/Mooniyaang (Montréal) comme artiste des mots, de la performance, de l’indiscipline et de la manigance. Elle est également traductrice, conseillère dramaturgique associée au Centre des auteurs dramatiques (CEAD) et membre du comité de rédaction de la revue de poésie Estuaire.
Noel Habel est membre de la communauté de Sioux Valley Dakota First Nation. Il travaille comme agent de programme pour le Conseil des Arts du Canada, aidant des artistes autochtones dans la poursuite de leurs projets et de leurs objectifs de carrière. Musicien, il a joué dans plusieurs groupes à titre de percussionniste. Il élabore aussi un alter ego, William C. Wikcemna Yamni Ake Wanzi.
Angela Marsh est originaire de Toronto et installée à Québec, territoire non cédé du Nionwentsio de la nation Huronne-Wendat, où elle crée des projets artistiques-écologiques-relationnels qui sont le résultat d’une recherche continuelle de réciprocité et d’apprentissage du vivant. Angela est titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval (2019), d’une maîtrise en éducation (2004) de l’Université de Toronto.
Médiatrices:
Andrée Levesque Sioui est chanteuse, poète, narratrice et parfois performeuse et artiste visuelle. Elle enseigne aussi la langue wendat auprès des jeunes de sa communauté à Wendake. Elle est l’interprète principale de l’album Yahndawa’ (2011), l’autrice du recueil de poésie, Chant(s), aux Éditions Hannenorak(2021) et publie dans le collectif Chambres Fortes chez Hamac en 2023.
Artiste multisiciplinaire, franco-gabonaise vivant à Québec, Sarah Toung ondo est une touche à tout qui aime explorer les médiums. Ce goût pour le protéiforme lui permet de questionner les liens entre l’art, l’intime et la société par le prisme du métissage culturel.
TBA
Récits-Récifs
Récits-Récifs
Description
Dans Récits-Récifs, Line Nault utilise le corps et la technologie pour mettre en paysage des textes issus de sa recherche sur le non-soi et le non-lieu.
Une série de 30 courts poèmes est transposée en « paysages mouvants » en temps réel grâce à un dispositif médiatique modulable qui capte et retransmet le contenu selon différentes altérités temporelles, spatiales et graphiques. Les effets vidéo et audio transforment l’action du corps en « moments-matière » qui s’accumulent pour créer une île où le futur, le présent et le passé topographiques coexistent.
Les interprètes puisent dans une vaste collection de rebuts de costumes et d’étoffes pour construire ces moments qui évoquent le vivant dans sa dimension naturelle, biologique et culturelle. Le récit devient alors récif – un récit auquel ne subsiste, une fois investi par le corps, qu’un amas de mémoires devenues sédiments.
Nous sommes accueilli.es sur cette île mutante où nous serons témoin.tes de la réactualisation de 12 à 15 récits-récifs. Au terme des représentations, l’équipe aura donné corps à la topographie intégrale de l’île.
In Récits-Récifs, Line Nault uses the body and technology to set in landscape texts from her research into the non-self and the non-place.
A series of 30 short poems is transposed into « moving landscapes » in real time, thanks to a modular media device that captures and retransmits the content according to different temporal, spatial and graphic alterities. Video and audio effects transform body action into « material moments » that accumulate to create an island where topographic future, present and past coexist.
The performers draw on a vast collection of costume and fabric scraps to construct these moments that evoke the living in its natural, biological and cultural dimensions. The narrative then becomes a reef – a narrative which, once invested by the body, remains only a heap of memories that have become sediment.
We are welcomed to this mutant island, where we will witness the re-actualization of 12 to 15 reef narratives. By the end of the performances, the team will have given shape to the entire topography of the island.
Biographie
Line Nault s’intéresse au perceptif plus qu’au spectaculaire. Par le corps qui parle ou qui bouge, elle fait apparaître les structures invisibles des mécanismes humains et des comportements de machines. Elle qualifie sa démarche d’interstitielle, tant dans son travail sur le corps que dans son regard sur les pratiques artistiques.
En 2021, Line présentait à l’Agora de la danse le projet d’envergure Non de nom qui prenait la forme d’un laboratoire vivant alliant installation, performance, mouvement et lutherie numérique. Sa création précédente, SuperSuper, a été présentée au même endroit en 2018.
Artiste associée chez Recto Verso de 2011 à 2016, elle y produit dans le cadre de son mandat artistique les pièces Là (installation participative), 2012 (installation interactive) et Attachée (spectacle, installation performative et livre). Parmi ses autres œuvres : Super 8, La problématique de l’erreur, Kitmobile, L’espace des autres, Revenir en avant et Vivarium. Ses projets sont souvent articulés autour d’un dispositif de lutherie numérique conçu par le studio Artificiel. Elle participe d’ailleurs au sein de cette équipe à la création de Séquelles-diffusion et Boules.
Outre ses projets personnels, elle a collaboré à titre d’interprète, de chorégraphe, de metteuse en scène et de conseillère pour différents artistes discipliné.e.s et indiscipliné.e.s : Symon Henry, Éric Forget, Olivier Choinière, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Martin Bélanger, Manon Oligny, Brigitte Haentjens, Marie-Claude Poulin (Kondition Pluriel), Louis Champagne, Benoit Lachambre, Stéphane Crête, ainsi que les compagnies Québec Art Cité, Trans-Théâtre, Code d’accès, Momentum, L’ange à deux têtes, etc. Elle a présenté et dansé sur la scène locale et internationale.
Non loin de la création, Line donne des ateliers de recherche autour des dispositifs technologiques issus de ses projets artistiques. Au sein de l’organisme Artificiel, elle développe ses projets personnels et codirige l’événement Vendredi Bouilli ainsi que le lieu d’expérimentation en art actuel EISODE. Elle enseigne aussi la Gyrotonic et la Gyrokinesis. Elle est diplômée au baccalauréat en danse et aux études supérieures spécialisées en éducation somatique à l’UQAM.
Line Nault is interested in the perceptive more than the spectacular. Through the body that speaks or moves, she reveals the invisible structures of human mechanisms and machine behavior. She describes her approach as interstitial, both in her specific work focusing on the body and in her general artistic vision.
In 2021, Line presented the large-scale project Non de nom at the Agora de la danse, which took the form of a living laboratory combining installation, performance, movement and digital instrument-making. Her previous creation, SuperSuper, was presented at the same venue in 2018.
Line was an associate artist at Recto Verso from 2011 to 2016 – and as part of her artistic mandate, she produced the pieces Là (participatory installation), 2012 (interactive installation) and Attachée (show, performative installation and book). Her other works include Super 8, La problématique de l’erreur, Kitmobile, L’espace des autres, Revenir en avant and Vivarium. Her projects are often structured around a digital instrument-making device designed by the Artificiel studio. She has also collaborated with this team on the creation of Séquelles-diffusion and Boules.
In addition to her personal projects, she has collaborated as a performer, choreographer, director and advisor for various disciplined and undisciplined artists: Symon Henry, Éric Forget, Olivier Choinière, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Martin Bélanger, Manon Oligny, Brigitte Haentjens, Marie-Claude Poulin (Kondition Pluriel), Louis Champagne, Benoit Lachambre, Stéphane Crête, as well as the companies Québec Art Cité, Trans-Théâtre, Code d’accès, Momentum, L’ange à deux têtes, etc. She has presented and danced locally and internationally.
In conjunction with her practice, Line gives research workshops around technological devices resulting from her artistic projects. Within the Artificiel organization, she develops her personal projects and co-directs the Vendredi Bouilli event as well as the EISODE contemporary art experimentation venue. She also teaches Gyrotonics and Gyrokinesis. She graduated with a bachelor’s degree in dance and has specialized in somatic education at UQAM.
Crédits
Performance : Audrey Bergeron, Line Nault et Jessica Serli
Son, performance et assistance technique : Jonathan Parant
Lutherie numérique et dispositif vidéo : Alexandre Burton
Banque de textiles: Elen Ewing
Scénographie et dispositif lumière : Simon Guilbault
Direction technique : Alex Larrègle
Vidéo de l’île- référence : Philémon Crête
Documentation : Fanny A. Villeneuve
TBA
KARL
Origine: France
Spectacle, à partir de 3 ans
Artiste
Betty Boibrut’
une oeuvre présentée en collaboration avec les gros becs et casteliers
Description
Karl est un petit bonhomme composé de sept pièces géométriques indisciplinées. Vivant au beau milieu de l’océan, il garde ses petits bouts de lui bien à leur place, en sécurité. Mais Bô, l’une de ses parcelles, est différente. Bô s’imagine un monde de possibilités rempli d’aventures extraordinaires… jusqu’à se propulser hors de son tangram. Que faire lorsqu’une petite partie de nous manque à l’appel ?
Karl est un spectacle d’une agilité remarquable. Deux marionnettistes manipulent avec soin et précision les petits morceaux de bois qui constituent le tangram. Devant cette toile illuminée, les formes s’animent et un monde fantastique naît devant les yeux du public. Au fil de ce voyage, un petit bonhomme grandit et est confronté à la vie, dans sa beauté et ses défis. Une image forte qui trouve ancrange dans chacun et chacune d’entre nous.
Karl is a little man made up of seven unruly geometric pieces. Living in the middle of the ocean, he keeps his little pieces of himself safely in their place. But Bô, one of his pieces, is different. Bô imagines a world of possibilities filled with extraordinary adventures… until he’s propelled out of his tangram. What do we do when a small part of us is missing?
POLYGONS THAT TELL STORIES
Karl is a remarkably agile show. Two puppeteers manipulate the small pieces of wood that make up the tangram with care and precision. In front of this illuminated canvas, the shapes come to life and a fantastic world is born before the audience’s eyes. Along the way, a little man grows up and is confronted with the beauty and challenges of life. A powerful image that resonates with each and every one of us.
Crédits
Création : Nathalie Avril et Lucie Gerbet
Marionnettistes en alternance : Nathalie Avril, Lucie Gerbet, Nadège Tard, Laetitia Baranger, Pauline Tanneau et Isabelle Tesson
Compositeur : David Charrier
Création lumières : Guillaume Cousin et Jordan Lachèvre
Regard extérieur : Nadège Tard
Régisseurs techniques en alternance : David Charrier, Romain Voisinne, Sébastien Bouclé et Vincent Dru
Diffusion : Marion Long
Réalisé avec le soutien du Consulat général de France à Québec.
TBA
Opéra pour les Sans tombeaux
Opéra pour les Sans tombeaux
Origine: Québec
Spectacle, public averti – nudité
Traumavertissement : guerre et génocide
Artistes
le Théâtre de l’Impie
UNE OEUVRE PRÉSENTÉE EN COLLABORATION AVEC LA CHARPENTE DES FAUVES
Description
La présentation de cette oeuvre dans le cadre du Mois Multi est rendue possible grâce au soutien de Première Ovation.
« Dans ma fuite, celle qu’on fait à chaque génération, je me vois, ombre parmi les ombres. Je me lève. J’entraîne dans ma course tout ce qui restait des morts chez les vivants. Je n’arrêterai que quand je vous retrouverai. Je parcours les exils en sens inverse et la terre se fracasse comme je remonte nos mémoires. Sous mes pieds maintenant, les os. Des charniers comme ceux que j’ai trouvés en cherchant ma famille. Je cours sur les ossements, sur vos générations amputées et tout au bout du champ, je m’enterre, je me recouvre de la poussière des miens, je vous rejoins. Je suis la dernière. Plus de charniers, plus de trous de mémoire. Dans ma fuite, celle pour ceux de mon sang, j’ai brisé la honte. »
Opéra pour les sans tombeaux est un spectacle immersif mêlant performance, documentaire et danse. Nous sommes invité.es à une plongée dans la violence muette qui gangrène les familles survivantes de génocides. Celle qui ne s’arrête pas après le cessez-le-feu, qui continue de décimer les corps et les esprits, et qui hante les descendant.es de celles et ceux qui n’ont pas eu de sépulture. Reconnu pour ses œuvres engagées, le Théâtre de l’Impie se surpasse dans une mise en scène percutante qui ne nous laissera pas indifférent.es.
« In my escape, the one we make every generation, I see myself, shadow among shadows. I rise. I take with me all that’s left of the dead among the living. I won’t stop until I find you. I travel the exiles in reverse and the earth shatters as I reassemble our memories. Beneath my feet now, bones. Mass graves like the ones I found while searching for my family. I run over the bones, over your amputated generations and at the end of the field, I bury myself, I cover myself with the dust of my own, I join you. I am the last. No more mass graves, no more holes of memory. In my escape, for those of my blood, I have broken the shame. »
Opera pour les sans tombeaux is an immersive show combining performance, documentary and dance. We are invited to plunge into the silent violence that plagues families who have survived genocide. The violence that doesn’t stop after the ceasefire, that continues to decimate bodies and minds, and that haunts the descendants of those who had no graves. Renowned for its engaged arworks, Théâtre de l’Impie outdoes itself in a hard-hitting staging that won’t leave us indifferent.
Biographie
Le Théâtre de l’Impie est une compagnie de création d’arts vivants féministe et anticapitaliste à la recherche d’un langage artistique affranchi d’oppressions. Fondée en 2017 à Québec, la compagnie est constituée d’Auréliane Macé et de Marie Tan.
Le Théâtre de l’Impie place le travail du corps performatif au cœur de ses œuvres dans le but de créer des objets spectaculaires incarnés et sans compromis.
Les créations de la compagnie investissent nos inconforts collectifs pour exhiber la couche de crasse sous les paillettes, et revendiquent un art libre, audacieux et engagé, profondément inscrit dans son contexte politique et social. Par l’action scénique brute, le Théâtre de l’Impie entre en dialogue avec les communautés. Féministe intersectionnelle, la compagnie valorise des expériences humaines et des langages artistiques multiples dans l’espoir de s’extirper du schéma dominant.
Théâtre de l’Impie is a feminist and anti-capitalist performing arts company in search of an artistic language emancipated from oppression. Founded in 2017 in Quebec City, the company is made up of Auréliane Macé and Marie Tan.
Théâtre de l’Impie places the performative body at the center of its creations, with the aim of creating spectacular artworks that are wholeheartedly embodied and uncompromising.
The company’s productions invade our collective discomforts to expose the layer of grime beneath the glitter, and reclaim a free, daring and committed form of art, deeply rooted in its political and social context. Through raw stage action, Théâtre de l’Impie engages in dialogue with different communities. Intersectionally feminist, the company values human experiences and multiple artistic languages in the hope of breaking free from the dominant mold.
Crédits
Mise en scène : Auréliane Macé et Marie Tan
Interprétation : Charlie Cameron-Verge, David Boily, Étienne Lambert, Marie Tan
Scénographie : David Mendoza Hélaine
Vidéo : Irina Gonzalez
Lumière : Laetitia Mayer
Conception sonore : Sarah-Anne Arsenault et Dillon Hatcher
Aide au mouvement : Nelly Paquentin
Costumes : Sarah Toung Ondo
Soutien au tournage des entrevues : Romy Boutin St-Pierre et Sarah-Christine Bourihane
Entrevues : Alba, Justice, Alexandre, Ariane, Siamantak, Nil, Sarah-Christine
Photos prises lors de la diffusion à Phénoména – Lumières : Noémie Percy
TBA
Le retour du dragon – Célébration du nouvel an lunaire
Le retour du dragon
Célébration du nouvel an lunaire
Performances et cuisine asiatique
Artistes
Un événement commissarié par Mai Bach-Ngoc Nguyen
Avec les artistes Francis O’Shaughnessy, Joliz Dela Peña et My-Van Dam
Lieu
La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7
événement gratuit / sans réservation
Dates
Dimanche 11 février 17h
Performances dès 19h
Description
Nouveauté cette année : le Mois Multi accueille les célébrations du nouvel an chinois dans un événement organisé et commissarié par l’artiste multidisciplinaire Mai Bach-Ngoc Nguyen! Performances inédites et cuisine traditionnelle animeront La Charpente des fauves afin d’inaugurer une année sous le signe du dragon, cet animal mythique qui symbolise l’excentricité, la détermination et l’idéalisme, des caractéristiques très appréciées par le festival!
New this year: Mois Multi welcomes Chinese New Year celebrations in an event curated and organized by multidisciplinary artist Mai Bach-Ngoc Nguyen! Original performances and traditional cuisine will animate La Charpente des fauves to inaugurate a year under the sign of the dragon, the mythical animal that symbolizes eccentricity, determination and idealism, characteristics much appreciated by the festival!
Biographies des performeur.euses
Francis O’Shaughnessy
Francis O’Shaughnessy est un artiste en arts visuels. Ses recherches interrogent le haïku performatif, une approche artistique qui revendique un retour en force de l’amour comme prolongement de soi. Depuis 2002, il a réalisé plus d’une centaine de performances dans 28 pays d’Europe, d’Asie et des Amériques. Son expérience l’a conduit à donner des conférences, à guider des artistes aux niveaux collégial et universitaire, et à diriger des ateliers théorico-pratiques sur l’art action au Québec et à l’étranger. Depuis 2007, il a été directeur artistique de 25 événements d’envergure dont Art Nomade, rencontre internationale d’art performance au Saguenay. Il a écrit dans les revues spécialisées en art : Inter, art actuel (Québec), Zone Occupée (Québec), Ligeia (France), Performatus (Brésil), Doc(k)s (France) et Vie des arts (Québec). Il détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal et est actuellement professeur en arts visuels au Cégep Marie-Victorin (Montréal).
Francis O’Shaughnessy
Francis O’Shaughnessy is a visual artist. His research explores performative haiku, an artistic approach that advocates for a strong return to love as an extension of the self. Since 2002, he has given hundreds of performances in 28 countries across Europe, Asia and the Americas. His experience has led him to give lectures, to guide artists at CÉGEP and university level and to lead theoretical-practical workshops on Action Art in Quebec and abroad. Since 2007, he has been artistic director of 25 major events, including Art Nomade, an international performance art gathering in Saguenay. He has written for specialized art magazines such as Inter : art actuel, Zone occupée (Quebec), Ligeia (France), Performatus (Brazil), Doc(k)s (France) and Vie des arts. He holds a doctorate (PhD) in art studies and practices from the Université du Québec à Montréal and currently teaches visual arts at Cégep Marie-Victorin (Montreal).
Joliz Dela Peña
Joliz Dela Peña, également connue sous le nom de JDP 2009, est une artiste autodidacte interdisciplinaire originaire des Philippines, actuellement basée à Tiohtià:ke. Le lien intime avec les souvenirs, l’identité et l’immigration sont des thèmes récurrents dans la pratique de Joliz Dela Peña. Par le biais de performances accompagnées d’installations, elle cherche à faire revivre des réalités, à en explorer les complexités et à traduire des tensions invisibles en diverses formes visuelles et tactiles.
Dans son travail, elle tente de traduire des souvenirs fragmentés de sa vie personnelle en tant qu’immigrante de première génération, en s’inspirant également d’expériences croisées, afin de construire une perspective emphatique. Son objectif va au-delà de la simple contemplation et englobe une dimension d’activisme.
Le travail de Dela Peña a été présenté à la galerie WIP (The ‘‘i’’ Word, 2020), à la 4e édition d’Artch (2021), à la 14e édition du Festival Art Souterrain (Voies-Voix Résilientes, 2022), puis récemment à OFFTA et Art in the Open PEI (2023).
Joliz Dela Peña
Joliz Dela Peña, also known as JDP 2009, is a self-taught interdisciplinary artist from the Philippines, currently based in Tiohtià: ke. Intimate connection to memories; identity; and immigration are recurring themes in Dela Peña’s practice. Through performance accompanied by installations, she aims to relive realities, explore their complexities and translate invisible tension/s into various visual and tactile qualities.
Through her work, she attempts to translate fragmented memories from her personal life as first-generation immigrant settler, drawing also from intersecting experiences, in order to construct an emphatic perspective. Her aim extends beyond mere contemplation, encompassing a dimension of activism.
Dela Peña’s work has been presented at WIP gallery (The ‘i’ Word, 2020), Artch (2021), Art Souterrain (Voies/Voix Résilientes, 2022) and recently at the OFFTA and Art-in-the-Open PEI (2023).
My-Van Dam
My-Van Dam est une artiste multidisciplinaire établie à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Dam est diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques. Elle est membre du collectif CODE BLANC aux côtés des artistes Stanley Février et Maryam Izadifard. Sa pratique artistique porte sur la transmission des traumatismes intergénérationnels, la mémoire et le processus de guérison. Elle s’intéresse particulièrement aux effets des événements traumatiques sur notre mémoire collective et individuelle et à l’impact des traumas sur notre santé physique et psychologique, nos relations et notre identité. Dam est récipiendaire d’une résidence à la SBC galerie d’art contemporain et a présenté son travail au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Fondation Rad Hourani, à la Place des Arts de Montréal, à la galerie Projet Casa et au Festival Art Souterrain.
My-Van Dam
My-Van Dam is a multidisciplinary artist based in Tiohtiá: ke / Mooniyang / Montreal. Dam is a graduate of the Université du Québec à Montréal (UQAM) in visual and media arts. She is a member of the CODE BLANC collective alongside artists Stanley Février and Maryam Izadifard. Her artistic practice focuses on the transmission of intergenerational trauma, memory and the healing process. She is particularly interested in the effects of traumatic events on our collective and individual memory, as well as the impact of trauma on our relationships, identities and physical and psychological health. Dam is the recipient of a residency at the SBC galerie d’art contemporain and has presented her work at the Montreal Museum of Fine Arts, the Rad Hourani Foundation, Place-des-arts de Montréal, Galerie Projet Casa and the Art Souterrain festival.
Dérive de nuit
Dérive de nuit
Description
Nous suivons les traces d’une femme mystérieuse en route vers l’inconnu. Sur son chemin de dérive, elle croise un chercheur de trésors, une fillette espiègle, trois religieuses, et même une épave-piano! Jamais on ne voit cette femme, mais toujours elle est présente, racontée par quatre magnifiques artistes en scène qui l’incarnent avec leurs témoignages au micro, leurs dessins accolés aux images d’un film, leurs chants, la guitare et l’harmonium.
Dans ce spectacle rêveur, nous écoutons la glace qui fond et nous nous imaginons des territoires préservés, remplis de chevreuils et de pierres curieuses que l’on retourne pour y découvrir des souvenirs de naufrages, ou des traces de soi.
We follow in the footsteps of a mysterious woman on her way to the unknown. Along the way, she meets a treasure hunter, a mischievous little girl, three nuns and even a piano-wreck! We never see this woman, but she’s always present, narrated by four magnificent performers who embody her with their testimonies at the microphone, their drawings attached to film images, their songs, guitar and harmonium.
In this dreamy show, we listen to melting ice and imagine unspoilt territories, filled with deer and curious stones that we turn over to discover memories of shipwrecks, or traces of ourselves.
Biographie
Fondé à Montréal en 2006, Système Kangourou est une compagnie de création et de production de spectacles et d’événements interdisciplinaires.
Avec sa démarche singulière, Système Kangourou marque depuis plus de 15 ans le paysage théâtral québécois. Sous la codirection artistique et générale d’Anne-Marie Guilmaine et de Claudine Robillard, la compagnie a créé et produit 13 projets originaux présentés dans des contextes in situ ou sur les scènes les plus variées et innovantes : le Festival TransAmériques (FTA), le Carrefour international de théâtre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, le Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA) et même le Festival Grado Cerro de Bogota.
En juin 2021, Système Kangourou entre comme compagnie résidente au Théâtre Aux Écuries pour un mandat de sept ans. En plus d’y créer leurs prochains spectacles, Guilmaine et Robillard y assument un mandat de codirectrices artistiques et s’impliquent dans la programmation, le mentorat d’artistes de la relève et l’organisation des activités du Centre de création.
Founded in Montreal in 2006, Système Kangourou is a company that creates and produces interdisciplinary shows and events.
Thanks to its singular approach, Système Kangourou has been making its mark on Quebec’s theatrical landscape for over 15 years. Under the artistic and general co-direction of Anne-Marie Guilmaine and Claudine Robillard, the company has created and produced 13 original projects presented in site-specific contexts or on the most diverse and innovative stages: the Festival TransAmériques (FTA), the Carrefour international de théâtre de Québec, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, the MA Musée d’art de Rouyn and even Bogota’s Festival Grado Cero.
In June 2021, Système Kangourou became a resident company at Théâtre Aux Écuries for a seven-year term. In addition to developing their next productions there, Anne-Marie and Claudine act as co-artistic directors and are now involved in programming, mentoring emerging artists and organizing activities at the Creation Center.
Crédits
Crédits
Librement adapté du film Bermudes (nord) de Claire Legendre
Écriture scénique : Anne-Marie Guilmaine, en collaboration avec les performeur·euses
Distribution : Claudine Robillard dans le rôle des sentiers, Frédéric Auger dans le rôle des paysages, Karine Sauvé dans le rôle des vents et Julie Vallée-Léger dans le rôle des humeurs
Accompagnement dramaturgique : Mélanie Dumont
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Musique : Frédéric Auger et Karine Sauvé
Éclairages : Marie-Aube St-Amant Duplessis
Images : Claire Legendre (direction photo de Franck Le Coroller) pour le film Bermudes (nord)
Stylisme costumes : Jeanne Dupré
Direction technique : Gabriel Duquette
Direction de production : Andrée-Anne Garneau
Soutiens :
Espace Libre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Théâtre du Tandem, le Cube, la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles, les Productions Recto-Verso, le Conseil des arts de Montréal et le Conseil des arts et des lettres du Québec.
TBA