Grand tour des oeuvres

Campus multi

Public : pour toustes!

Activité

Grand tour des oeuvres

Lieu

Hall de Méduse

Billetterie
Date

11 février


13h30 à 16h30


Description
Cette activité est présentée en collaboration avec Location Sauvageau.

Embarquez dans le bus du Mois Multi accompagné.e d’un.e médiateur.rice pour un grand tour des oeuvres! Déplacez vous entre les différents lieux d’exposition bien au chaud à bord de l’autobus et profitez d’une visite commentée des oeuvres à chaque arrêt. Après un tour d’une durée approximative de 3h, l’autobus du Mois Multi vous ramène au Hall de Méduse. Rendez-vous dans le hall de Méduse à 13h30. Le retour au hall se fera à 16h30.


PIWASEHA – Cultures et réalités autochtones

Campus multi

Formation pour les artistes, travailleur·e·s culturel·le·s et autonomes de partout au Québec

Activité

PIWASEHA – Cultures et réalités autochtones

formation organisée par REPAIRE

Lieu

En ligne

Billetterie
Dates et heures

13 et 14 février


8h30 à 12h


Description

Développée par le Service de la formation continue de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), la formation Piwaseha est une occasion unique d’améliorer sa compréhension de la culture et des réalités autochtones afin de pouvoir développer un sincère partenariat basé sur le respect mutuel et la compréhension. « Piwaseha » signifie « premières lueurs de l’aube ».

Contenu
  • Information sur les points suivants : Loi sur les Indiens, politique d’assimilation, les fondements de cette politique, les pensionnats, terminologie autochtone, le statut d’Indien, les Autochtones au Québec, les déterminants sociaux de la santé, quelques statistiques et autres caractéristiques, etc.
  • Présentation d’un documentaire : « Après les pensionnats : rebâtir ce que nous sommes ».
  • Atelier de discussions « Prise de conscience personnelle et professionnelle ».
  • Atelier de discussions à partir de mises en situation.
  • Présentation sur la communication interculturelle : Quels sont les barrières et les obstacles à la communication ? Comment être?
À propos de la formatrice
Julie-Anne Bérubé

Détentrice d’un baccalauréat en enseignement de l’anglais langue seconde, et diplômée du Certificat en études autochtones de l’UQAT, Julie-Anne s’est toujours intéressée aux langues et aux cultures. Son intérêt et sa curiosité l’ont d’ailleurs amenée à faire un stage de plusieurs mois dans la communauté crie de Waskaganish pendant ses études, pour ensuite être embauchée comme conseillère au soutien à l’apprentissage au Service Premiers Peuples de l’UQAT, au campus de Val-d’Or. Entre 2010 et 2017, elle accompagne des étudiants des Premiers Peuples dans leur réussite académique, en plus d’être chargée de cours et formatrice auprès d’eux dans le domaine de l’efficience cognitive. Depuis 2018, elle est chargée de projet pour les dossiers autochtones de la formation continue, où elle se réjouit de pouvoir contribuer à l’amélioration de la compréhension des réalités autochtones et au développement d’un respect mutuel entre les individus.


Séance d’informartion sur Première Ovation arts multidisciplinaires et numériques

Campus multi

Pour les artistes de la relève

Activité

SÉANCE D’INFORMATION SUR PREMIÈRE OVATION ARTS MULTIDISCIPLINAIRES ET NUMÉRIQUES

Lieu

hall de La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

Dates et heures

17 février


12h30 à 14h


Description

Tu as une pratique artistique en arts numériques ou en art multidisciplinaire ? Tu as moins de 35 ans, tu fais partie de la relève et tu cherches à financer tes projets? Première Ovation a des bourses pour soutenir tes projets!

Pour en apprendre plus sur les programmes de bourses de Première Ovation arts multidisciplinaires et arts numéqiques, viens à la rencontre de Marion Mercier, coordonnatrice des Productions Recto-Verso le 17 février! Elle saura répondre à toutes tes questions.


Les festivals en tant que communautés d’apprentissage imprévisibles

Volet pro

Complet

Les festivals en tant que communautés d’apprentissage imprévisibles

Un atelier de réflexion narrative sur le futur avec Rafael Dernbach

Lieu

Cinéma Beaumont

COMPLET
Dates et heures

10 février 15h30 à 19h


Description

La présentation de cette activité est rendue possible grâce au soutien du Goethe-Institut.

Dans un monde de plus en plus caractérisé par un contenu individualisé et une solitude structurelle, le partage d’expériences représente un acte politique. Facilitée par la technologie, l’individualisation de l’expérience peut engendrer l’isolement, en réduisant la vision du monde et en diluant la richesse et l’imprévisibilité des interactions sociales. Les festivals peuvent offrir un contre-récit significatif. Ils peuvent constituer un puissant témoignage du besoin humain d’expression collective et d’apprentissage mutuel. En effet, les festivals, en tant qu’actes politiques, sont essentiellement axés sur l’apprentissage transformationnel et les rencontres imprévisibles. Ils peuvent transcender les barrières et favoriser un environnement où des perspectives, des histoires et des émotions diverses émergent et s’entremêlent. Ce sont aussi des espaces d’apprentissage imprévisible et d’échange de micro-pratiques. Les festivals peuvent-ils nous aider à imaginer des alternatives à l’économie de la solitude et à l’économie de l’attention actuelles ? À quoi ressembleraient, sonneraient, goûteraient et ressentiraient ces festivals du futur ? Et comment changeraient-ils nos façons de nous rassembler ?

L’atelier proposé s’éloigne de la métaphore des festivals en tant que communautés d’apprentissage imprévisibles. Les participants explorent et testent différentes méthodes de prospective afin de formuler des récits transformationnels pour les festivals et les rassemblements futurs. L’atelier applique les connaissances des études prospectives et de la conception participative pour imaginer des futurs festivals plus durables, plus inclusifs et plus résilients. Il s’adresse aux organisateurs de festivals, aux bâtisseurs de communautés et aux personnes intéressées par l’art du rassemblement. L’atelier a été développé dans le cadre d’une bourse de recherche de CIRCÉ et en collaboration avec des organisateurs de festivals européens et canadiens.

À propos de Rafael Dernbach

Rafael Dernbach s’intéresse aux rencontres improbables de personnes et d’idées dans un monde de plus en plus individualisé. Ses projets de recherche et de conservation reposent sur les études médiatiques et les études prospectives et examinent les environnements médiatiques émergents. Plus récemment, il a organisé une longue nuit de réflexion sur l’avenir de l’intelligence au festival du film de Locarno. Il a été chercheur post-doctoral à l’Universita della Svizzera italiana et associé de recherche au Futurium. Il est titulaire d’un doctorat sur le réalisme anticipatif de l’université de Cambridge.


AHKWAYAONHKEH – table-ronde

Campus multi

Public : Ouvert à tous.tes et gratuit

Activité

Appréciation ou appropriation?

Discussion sur l’appropriation culturelle dans un contexte de création

Lieu

Hall de la Charpente des fauves

Billetterie
Dates et heures

9h30 – 12h30


Description

Avec  Catherine Boivin, Marilou Craft, Noel Habel et Angela Marsh

Médiation: Andrée Levesque Sioui et Sarah Toung ondo

Ahkwayaonhkeh et VU sont heureux d’annoncer leur second atelier du projet d’alliance Aux confluents de l’Akiawenhrahk. Dans le cadre du Campus Multi, nous vous invitons à une discussion publique où des artistes de diverses disciplines et communautés, autochtones et allochtones, partageront leurs visions et expériences personnelles par rapport aux enjeux liés à l’appropriation culturelle et ses contextes. Cette discussion se veut un espace de réflexion sécuritaire et bienveillant, respectueux des limites de chacun.e.

«À VU et Ahkwayaonhkeh, l’on croit que chaque personne mérite d’être traitée avec dignité et dans le respect mutuel. Notre objectif est d’offrir un milieu de travail qui promeut l’équité en termes d’accès à la parole et qui interdit le harcèlement, la violence et les pratiques discriminatoires. Nous considérons qu’il est aussi de la responsabilité de chaque personne présente d’assurer un espace sécuritaire, tolérant et inclusif.»

Biographies 

Catherine Boivin est Atikamekw Nehirowisiw habitant la communauté abénakise d’Odanak et originaire de la communauté de Wemotaci. Elle a notamment participé à l’exposition collective De tabac et de foin d’odeur. Là où sont nos rêves (2019, Musée de Joliette). Marathonienne, danseuse de fancy shawl, conférencière et militante, Catherine Boivin cumule plusieurs rôles dont celui de créatrice de contenu afin de sensibiliser aux questions autochtones sur les réseaux sociaux.

Marilou Craft œuvre à Tiohtià:ke/Mooniyaang (Montréal) comme artiste des mots, de la performance, de l’indiscipline et de la manigance. Elle est également traductrice, conseillère dramaturgique associée au Centre des auteurs dramatiques (CEAD) et membre du comité de rédaction de la revue de poésie Estuaire.

Noel Habel est membre de la communauté de Sioux Valley Dakota First Nation. Il travaille comme agent de programme pour le Conseil des Arts du Canada, aidant des artistes autochtones dans la poursuite de leurs projets et de leurs objectifs de carrière. Musicien, il a joué dans plusieurs groupes à titre de percussionniste. Il élabore aussi un alter ego, William C. Wikcemna Yamni Ake Wanzi.

Angela Marsh est originaire de Toronto et installée à Québec, territoire non cédé du Nionwentsio de la nation Huronne-Wendat, où elle crée des projets artistiques-écologiques-relationnels qui sont le résultat d’une recherche continuelle de réciprocité et d’apprentissage du vivant. Angela est titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval (2019), d’une maîtrise en éducation (2004) de l’Université de Toronto.

Médiatrices:

Andrée Levesque Sioui est chanteuse, poète, narratrice et parfois performeuse et artiste visuelle. Elle enseigne aussi la langue wendat auprès des jeunes de sa communauté à Wendake. Elle est l’interprète principale de l’album Yahndawa’ (2011), l’autrice du recueil de poésie, Chant(s), aux Éditions Hannenorak(2021) et publie dans le collectif Chambres Fortes chez Hamac en 2023. 

Artiste multisiciplinaire, franco-gabonaise vivant à Québec, Sarah Toung ondo est une touche à tout qui aime explorer les médiums. Ce goût pour le protéiforme lui permet de questionner les liens entre l’art, l’intime et la société par le prisme du métissage culturel.


Récits-Récifs

Récits-Récifs

Origine: Montréal

Performance

Artiste

Line Nault

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

Billetterie
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Dates

1er février 19h – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


2 février 19h


3 février 14h


Durée : 2h30 à 3h

Entrées et sorties libres durant le spectacle

Description

Dans Récits-Récifs, Line Nault utilise le corps et la technologie pour mettre en paysage des textes issus de sa recherche sur le non-soi et le non-lieu. 
  
Une série de 30 courts poèmes est transposée en « paysages mouvants » en temps réel grâce à un dispositif médiatique modulable qui capte et retransmet le contenu selon différentes altérités temporelles, spatiales et graphiques. Les effets vidéo et audio transforment l’action du corps en « moments-matière » qui s’accumulent pour créer une île où le futur, le présent et le passé topographiques coexistent. 
  
Les interprètes puisent dans une vaste collection de rebuts de costumes et d’étoffes pour construire ces moments qui évoquent le vivant dans sa dimension naturelle, biologique et culturelle. Le récit devient alors récif – un récit auquel ne subsiste, une fois investi par le corps, qu’un amas de mémoires devenues sédiments. 
  
Nous sommes accueilli.es sur cette île mutante où nous serons témoin.tes de la réactualisation de 12 à 15 récits-récifs. Au terme des représentations, l’équipe aura donné corps à la topographie intégrale de l’île. 


Biographie

Line Nault s’intéresse au perceptif plus qu’au spectaculaire. Par le corps qui parle ou qui bouge, elle fait apparaître les structures invisibles des mécanismes humains et des comportements de machines. Elle qualifie sa démarche d’interstitielle, tant dans son travail sur le corps que dans son regard sur les pratiques artistiques.

En 2021, Line présentait à l’Agora de la danse le projet d’envergure Non de nom qui prenait la forme d’un laboratoire vivant alliant installation, performance, mouvement et lutherie numérique. Sa création précédente, SuperSuper, a été présentée au même endroit en 2018.

Artiste associée chez Recto Verso de 2011 à 2016, elle y produit dans le cadre de son mandat artistique les pièces Là (installation participative), 2012 (installation interactive) et Attachée (spectacle, installation performative et livre). Parmi ses autres œuvres : Super 8, La problématique de l’erreur, Kitmobile, L’espace des autres, Revenir en avant et Vivarium. Ses projets sont souvent articulés autour d’un dispositif de lutherie numérique conçu par le studio Artificiel. Elle participe d’ailleurs au sein de cette équipe à la création de Séquelles-diffusion et Boules.

Outre ses projets personnels, elle a collaboré à titre d’interprète, de chorégraphe, de metteuse en scène et de conseillère pour différents artistes discipliné.e.s et indiscipliné.e.s : Symon Henry, Éric Forget, Olivier Choinière, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Martin Bélanger, Manon Oligny, Brigitte Haentjens, Marie-Claude Poulin (Kondition Pluriel), Louis Champagne, Benoit Lachambre, Stéphane Crête, ainsi que les compagnies Québec Art Cité, Trans-Théâtre, Code d’accès, Momentum, L’ange à deux têtes, etc. Elle a présenté et dansé sur la scène locale et internationale.

Non loin de la création, Line donne des ateliers de recherche autour des dispositifs technologiques issus de ses projets artistiques. Au sein de l’organisme Artificiel, elle développe ses projets personnels et codirige l’événement Vendredi Bouilli ainsi que le lieu d’expérimentation en art actuel EISODE. Elle enseigne aussi la Gyrotonic et la Gyrokinesis. Elle est diplômée au baccalauréat en danse et aux études supérieures spécialisées en éducation somatique à l’UQAM.

Crédits

Performance : Audrey Bergeron, Line Nault et Jessica Serli 
Son, performance et assistance technique : Jonathan Parant 
Lutherie numérique et dispositif vidéo : Alexandre Burton  
Banque de textiles: Elen Ewing 
Scénographie et dispositif lumière : Simon Guilbault
Direction technique : Alex Larrègle
Vidéo de l’île- référence : Philémon Crête                   
Documentation  : Fanny A. Villeneuve

Photos : Fanny AV


KARL

KARL

Origine: France

Spectacle, à partir de 3 ans

Artiste

Betty Boibrut’

une oeuvre présentée en collaboration avec les gros becs et casteliers

Lieu

Théâtre jeunesse
Les Gros Becs
552 Boulevard Wilfrid-Hamel, Québec, QC, G1M 3E5

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Dates

3 février 9h30, 11h et 15h


4 février 9h30. 11h et 15h


Durée : 30 minutes

Description

Karl est un petit bonhomme composé de sept pièces géométriques indisciplinées. Vivant au beau milieu de l’océan, il garde ses petits bouts de lui bien à leur place, en sécurité. Mais Bô, l’une de ses parcelles, est différente. Bô s’imagine un monde de possibilités rempli d’aventures extraordinaires… jusqu’à se propulser hors de son tangram. Que faire lorsqu’une petite partie de nous manque à l’appel ?

Karl est un spectacle d’une agilité remarquable. Deux marionnettistes manipulent avec soin et précision les petits morceaux de bois qui constituent le tangram. Devant cette toile illuminée, les formes s’animent et un monde fantastique naît devant les yeux du public. Au fil de ce voyage, un petit bonhomme grandit et est confronté à la vie, dans sa beauté et ses défis. Une image forte qui trouve ancrange dans chacun et chacune d’entre nous.


Crédits

Création : Nathalie Avril et Lucie Gerbet
Marionnettistes en alternance : Nathalie Avril, Lucie Gerbet, Nadège Tard, Laetitia Baranger, Pauline Tanneau et Isabelle Tesson
Compositeur : David Charrier
Création lumières : Guillaume Cousin et Jordan Lachèvre
Regard extérieur : Nadège Tard
Régisseurs techniques en alternance : David Charrier, Romain Voisinne, Sébastien Bouclé et Vincent Dru
Diffusion : Marion Long
Réalisé avec le soutien du Consulat général de France à Québec.

Photos : Laetitia Baranger


Opéra pour les Sans tombeaux

Opéra pour les Sans tombeaux

Origine: Québec

Spectacle, public averti – nudité

Traumavertissement : guerre et génocide

Artistes

le Théâtre de l’Impie

UNE OEUVRE PRÉSENTÉE EN COLLABORATION AVEC LA CHARPENTE DES FAUVES

Lieu

La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

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Dates

Jeudi 8 février 20h


Samedi 10 février 20h


Durée : 60 minutes

Description
La présentation de cette oeuvre dans le cadre du Mois Multi est rendue possible grâce au soutien de Première Ovation.

« Dans ma fuite, celle qu’on fait à chaque génération, je me vois, ombre parmi les ombres. Je me lève. J’entraîne dans ma course tout ce qui restait des morts chez les vivants. Je n’arrêterai que quand je vous retrouverai. Je parcours les exils en sens inverse et la terre se fracasse comme je remonte nos mémoires. Sous mes pieds maintenant, les os. Des charniers comme ceux que j’ai trouvés en cherchant ma famille. Je cours sur les ossements, sur vos générations amputées et tout au bout du champ, je m’enterre, je me recouvre de la poussière des miens, je vous rejoins.  Je suis la dernière. Plus de charniers, plus de trous de mémoire. Dans ma fuite, celle pour ceux de mon sang, j’ai brisé la honte. »
 
Opéra pour les sans tombeaux est un spectacle immersif mêlant performance, documentaire et danse. Nous sommes invité.es à une plongée dans la violence muette qui gangrène les familles survivantes de génocides. Celle qui ne s’arrête pas après le cessez-le-feu, qui continue de décimer les corps et les esprits, et qui hante les descendant.es de celles et ceux qui n’ont pas eu de sépulture. Reconnu pour ses œuvres engagées, le Théâtre de l’Impie se surpasse dans une mise en scène percutante qui ne nous laissera pas indifférent.es.


Biographie

Le Théâtre de l’Impie est une compagnie de création d’arts vivants féministe et anticapitaliste à la recherche d’un langage artistique affranchi d’oppressions. Fondée en 2017 à Québec, la compagnie est constituée d’Auréliane Macé et de Marie Tan.

Le Théâtre de l’Impie place le travail du corps performatif au cœur de ses œuvres dans le but de créer des objets spectaculaires incarnés et sans compromis.

Les créations de la compagnie investissent nos inconforts collectifs pour exhiber la couche de crasse sous les paillettes, et revendiquent un art libre, audacieux et engagé, profondément inscrit dans son contexte politique et social. Par l’action scénique brute, le Théâtre de l’Impie entre en dialogue avec les communautés. Féministe intersectionnelle, la compagnie valorise des expériences humaines et des langages artistiques multiples dans l’espoir de s’extirper du schéma dominant.

Crédits

Mise en scène : Auréliane Macé et Marie Tan
Interprétation : Charlie Cameron-Verge, David Boily, Étienne Lambert, Marie Tan
Scénographie : David Mendoza Hélaine
Vidéo : Irina Gonzalez
Lumière : Laetitia Mayer
Conception sonore : Sarah-Anne Arsenault et Dillon Hatcher
Aide au mouvement : Nelly Paquentin
Costumes : Sarah Toung Ondo
Soutien au tournage des entrevues : Romy Boutin St-Pierre et Sarah-Christine Bourihane
Entrevues : Alba, Justice, Alexandre, Ariane, Siamantak, Nil, Sarah-Christine 

Photos prises lors de la diffusion à Phénoména – Lumières : Noémie Percy

Photos : Le Théâtre de l’Impie


Le retour du dragon – Célébration du nouvel an lunaire

Le retour du dragon

Célébration du nouvel an lunaire

Performances et cuisine asiatique

Artistes

Un événement commissarié par Mai Bach-Ngoc Nguyen

Avec les artistes Francis O’Shaughnessy, Joliz Dela Peña et My-Van Dam

Lieu

La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

événement gratuit / sans réservation
Dates

Dimanche 11 février 17h

Performances dès 19h


Description

Nouveauté cette année : le Mois Multi accueille les célébrations du nouvel an chinois dans un événement organisé et commissarié par l’artiste multidisciplinaire Mai Bach-Ngoc Nguyen! Performances inédites et cuisine traditionnelle animeront La Charpente des fauves afin d’inaugurer une année sous le signe du dragon, cet animal mythique qui symbolise l’excentricité, la détermination et l’idéalisme, des caractéristiques très appréciées par le festival!


Biographies des performeur.euses

Francis O’Shaughnessy

Francis O’Shaughnessy est un artiste en arts visuels. Ses recherches interrogent le haïku performatif, une approche artistique qui revendique un retour en force de l’amour comme prolongement de soi. Depuis 2002, il a réalisé plus d’une centaine de performances dans 28 pays d’Europe, d’Asie et des Amériques. Son expérience l’a conduit à donner des conférences, à guider des artistes aux niveaux collégial et universitaire, et à diriger des ateliers théorico-pratiques sur l’art action au Québec et à l’étranger. Depuis 2007, il a été directeur artistique de 25 événements d’envergure dont Art Nomade, rencontre internationale d’art performance au Saguenay. Il a écrit dans les revues spécialisées en art : Inter, art actuel (Québec), Zone Occupée (Québec), Ligeia (France), Performatus (Brésil), Doc(k)s (France) et Vie des arts (Québec). Il détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal et est actuellement professeur en arts visuels au Cégep Marie-Victorin (Montréal).

Joliz Dela Peña

Joliz Dela Peña, également connue sous le nom de JDP 2009, est une artiste autodidacte interdisciplinaire originaire des Philippines, actuellement basée à Tiohtià:ke. Le lien intime avec les souvenirs, l’identité et l’immigration sont des thèmes récurrents dans la pratique de Joliz Dela Peña. Par le biais de performances accompagnées d’installations, elle cherche à faire revivre des réalités, à en explorer les complexités et à traduire des tensions invisibles en diverses formes visuelles et tactiles.

Dans son travail, elle tente de traduire des souvenirs fragmentés de sa vie personnelle en tant qu’immigrante de première génération, en s’inspirant également d’expériences croisées, afin de construire une perspective emphatique. Son objectif va au-delà de la simple contemplation et englobe une dimension d’activisme.

Le travail de Dela Peña a été présenté à la galerie WIP (The ‘‘i’’ Word, 2020), à la 4e édition d’Artch (2021), à la 14e édition du Festival Art Souterrain (Voies-Voix Résilientes, 2022), puis récemment à OFFTA et Art in the Open PEI (2023).

My-Van Dam 

My-Van Dam est une artiste multidisciplinaire établie à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Dam est diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques. Elle est membre du collectif CODE BLANC aux côtés des artistes Stanley Février et Maryam Izadifard. Sa pratique artistique porte sur la transmission des traumatismes intergénérationnels, la mémoire et le processus de guérison. Elle s’intéresse particulièrement aux effets des événements traumatiques sur notre mémoire collective et individuelle et à l’impact des traumas sur notre santé physique et psychologique, nos relations et notre identité. Dam est récipiendaire d’une résidence à la SBC galerie d’art contemporain et a présenté son travail au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Fondation Rad Hourani, à la Place des Arts de Montréal, à la galerie Projet Casa et au Festival Art Souterrain.

Photos : Alain Beauchesne, Miki Gingrass, Zahya Tetrault-Belanger


Dérive de nuit

Dérive de nuit

Origine: Montréal

Spectacle, à partir de 9 ans

Artiste

Système Kangourou

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

15 février 19h 


16 février 19h


17 février 15h30 


Durée : 60 minutes

Description

Nous suivons les traces d’une femme mystérieuse en route vers l’inconnu. Sur son chemin de dérive, elle croise un chercheur de trésors, une fillette espiègle, trois religieuses, et même une épave-piano! Jamais on ne voit cette femme, mais toujours elle est présente, racontée par quatre magnifiques artistes en scène qui l’incarnent avec leurs témoignages au micro, leurs dessins accolés aux images d’un film, leurs chants, la guitare et l’harmonium. 

Dans ce spectacle rêveur, nous écoutons la glace qui fond et nous nous imaginons des territoires préservés, remplis de chevreuils et de pierres curieuses que l’on retourne pour y découvrir des souvenirs de naufrages, ou des traces de soi. 


Biographie

Fondé à Montréal en 2006, Système Kangourou est une compagnie de création et de production de spectacles et d’événements interdisciplinaires.

Avec sa démarche singulière, Système Kangourou marque depuis plus de 15 ans le paysage théâtral québécois. Sous la codirection artistique et générale d’Anne-Marie Guilmaine et de Claudine Robillard, la compagnie a créé et produit 13 projets originaux présentés dans des contextes in situ ou sur les scènes les plus variées et innovantes : le Festival TransAmériques (FTA), le Carrefour international de théâtre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, le Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA) et même le Festival Grado Cerro de Bogota.

En juin 2021, Système Kangourou entre comme compagnie résidente au Théâtre Aux Écuries pour un mandat de sept ans. En plus d’y créer leurs prochains spectacles, Guilmaine et Robillard y assument un mandat de codirectrices artistiques et s’impliquent dans la programmation, le mentorat d’artistes de la relève et l’organisation des activités du Centre de création.  

Crédits

Crédits 

Librement adapté du film Bermudes (nord) de Claire Legendre
Écriture scénique : Anne-Marie Guilmaine, en collaboration avec les performeur·euses
Distribution : Claudine Robillard dans le rôle des sentiers, Frédéric Auger dans le rôle des paysages, Karine Sauvé dans le rôle des vents et Julie Vallée-Léger dans le rôle des humeurs
Accompagnement dramaturgique : Mélanie Dumont
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Musique : Frédéric Auger et Karine Sauvé
Éclairages : Marie-Aube St-Amant Duplessis
Images : Claire Legendre (direction photo de Franck Le Coroller) pour le film Bermudes (nord)
Stylisme costumes : Jeanne Dupré
Direction technique : Gabriel Duquette
Direction de production : Andrée-Anne Garneau

Soutiens :
Espace Libre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Théâtre du Tandem, le Cube, la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles, les Productions Recto-Verso, le Conseil des arts de Montréal et le Conseil des arts et des lettres du Québec. 

Photos: Camille Gladu-Drouin