AHKWAYAONHKEH – table-ronde

Campus multi

Public : Ouvert à tous.tes et gratuit

Activité

Appréciation ou appropriation?

Discussion sur l’appropriation culturelle dans un contexte de création

Lieu

Hall de la Charpente des fauves

Billetterie
Dates et heures

9h30 – 12h30


Description

Avec  Catherine Boivin, Marilou Craft, Noel Habel et Angela Marsh

Médiation: Andrée Levesque Sioui et Sarah Toung ondo

Ahkwayaonhkeh et VU sont heureux d’annoncer leur second atelier du projet d’alliance Aux confluents de l’Akiawenhrahk. Dans le cadre du Campus Multi, nous vous invitons à une discussion publique où des artistes de diverses disciplines et communautés, autochtones et allochtones, partageront leurs visions et expériences personnelles par rapport aux enjeux liés à l’appropriation culturelle et ses contextes. Cette discussion se veut un espace de réflexion sécuritaire et bienveillant, respectueux des limites de chacun.e.

«À VU et Ahkwayaonhkeh, l’on croit que chaque personne mérite d’être traitée avec dignité et dans le respect mutuel. Notre objectif est d’offrir un milieu de travail qui promeut l’équité en termes d’accès à la parole et qui interdit le harcèlement, la violence et les pratiques discriminatoires. Nous considérons qu’il est aussi de la responsabilité de chaque personne présente d’assurer un espace sécuritaire, tolérant et inclusif.»

TBA

Biographies 

Catherine Boivin est Atikamekw Nehirowisiw habitant la communauté abénakise d’Odanak et originaire de la communauté de Wemotaci. Elle a notamment participé à l’exposition collective De tabac et de foin d’odeur. Là où sont nos rêves (2019, Musée de Joliette). Marathonienne, danseuse de fancy shawl, conférencière et militante, Catherine Boivin cumule plusieurs rôles dont celui de créatrice de contenu afin de sensibiliser aux questions autochtones sur les réseaux sociaux.

Marilou Craft œuvre à Tiohtià:ke/Mooniyaang (Montréal) comme artiste des mots, de la performance, de l’indiscipline et de la manigance. Elle est également traductrice, conseillère dramaturgique associée au Centre des auteurs dramatiques (CEAD) et membre du comité de rédaction de la revue de poésie Estuaire.

Noel Habel est membre de la communauté de Sioux Valley Dakota First Nation. Il travaille comme agent de programme pour le Conseil des Arts du Canada, aidant des artistes autochtones dans la poursuite de leurs projets et de leurs objectifs de carrière. Musicien, il a joué dans plusieurs groupes à titre de percussionniste. Il élabore aussi un alter ego, William C. Wikcemna Yamni Ake Wanzi.

Angela Marsh est originaire de Toronto et installée à Québec, territoire non cédé du Nionwentsio de la nation Huronne-Wendat, où elle crée des projets artistiques-écologiques-relationnels qui sont le résultat d’une recherche continuelle de réciprocité et d’apprentissage du vivant. Angela est titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval (2019), d’une maîtrise en éducation (2004) de l’Université de Toronto.

Médiatrices:

Andrée Levesque Sioui est chanteuse, poète, narratrice et parfois performeuse et artiste visuelle. Elle enseigne aussi la langue wendat auprès des jeunes de sa communauté à Wendake. Elle est l’interprète principale de l’album Yahndawa’ (2011), l’autrice du recueil de poésie, Chant(s), aux Éditions Hannenorak(2021) et publie dans le collectif Chambres Fortes chez Hamac en 2023. 

Artiste multisiciplinaire, franco-gabonaise vivant à Québec, Sarah Toung ondo est une touche à tout qui aime explorer les médiums. Ce goût pour le protéiforme lui permet de questionner les liens entre l’art, l’intime et la société par le prisme du métissage culturel.

TBA


Récits-Récifs

Récits-Récifs

Origine: Montréal

Performance

Artiste

Line Nault

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

1er février 19h – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


2 février 19h


3 février 14h


Durée : 2h30 à 3h

Entrées et sorties libres durant le spectacle

Description

Dans Récits-Récifs, Line Nault utilise le corps et la technologie pour mettre en paysage des textes issus de sa recherche sur le non-soi et le non-lieu. 
  
Une série de 30 courts poèmes est transposée en « paysages mouvants » en temps réel grâce à un dispositif médiatique modulable qui capte et retransmet le contenu selon différentes altérités temporelles, spatiales et graphiques. Les effets vidéo et audio transforment l’action du corps en « moments-matière » qui s’accumulent pour créer une île où le futur, le présent et le passé topographiques coexistent. 
  
Les interprètes puisent dans une vaste collection de rebuts de costumes et d’étoffes pour construire ces moments qui évoquent le vivant dans sa dimension naturelle, biologique et culturelle. Le récit devient alors récif – un récit auquel ne subsiste, une fois investi par le corps, qu’un amas de mémoires devenues sédiments. 
  
Nous sommes accueilli.es sur cette île mutante où nous serons témoin.tes de la réactualisation de 12 à 15 récits-récifs. Au terme des représentations, l’équipe aura donné corps à la topographie intégrale de l’île. 

In Récits-Récifs, Line Nault uses the body and technology to set in landscape texts from her research into the non-self and the non-place.

A series of 30 short poems is transposed into « moving landscapes » in real time, thanks to a modular media device that captures and retransmits the content according to different temporal, spatial and graphic alterities. Video and audio effects transform body action into « material moments » that accumulate to create an island where topographic future, present and past coexist.

The performers draw on a vast collection of costume and fabric scraps to construct these moments that evoke the living in its natural, biological and cultural dimensions. The narrative then becomes a reef – a narrative which, once invested by the body, remains only a heap of memories that have become sediment.

We are welcomed to this mutant island, where we will witness the re-actualization of 12 to 15 reef narratives. By the end of the performances, the team will have given shape to the entire topography of the island.


Biographie

Line Nault s’intéresse au perceptif plus qu’au spectaculaire. Par le corps qui parle ou qui bouge, elle fait apparaître les structures invisibles des mécanismes humains et des comportements de machines. Elle qualifie sa démarche d’interstitielle, tant dans son travail sur le corps que dans son regard sur les pratiques artistiques.

En 2021, Line présentait à l’Agora de la danse le projet d’envergure Non de nom qui prenait la forme d’un laboratoire vivant alliant installation, performance, mouvement et lutherie numérique. Sa création précédente, SuperSuper, a été présentée au même endroit en 2018.

Artiste associée chez Recto Verso de 2011 à 2016, elle y produit dans le cadre de son mandat artistique les pièces Là (installation participative), 2012 (installation interactive) et Attachée (spectacle, installation performative et livre). Parmi ses autres œuvres : Super 8, La problématique de l’erreur, Kitmobile, L’espace des autres, Revenir en avant et Vivarium. Ses projets sont souvent articulés autour d’un dispositif de lutherie numérique conçu par le studio Artificiel. Elle participe d’ailleurs au sein de cette équipe à la création de Séquelles-diffusion et Boules.

Outre ses projets personnels, elle a collaboré à titre d’interprète, de chorégraphe, de metteuse en scène et de conseillère pour différents artistes discipliné.e.s et indiscipliné.e.s : Symon Henry, Éric Forget, Olivier Choinière, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Martin Bélanger, Manon Oligny, Brigitte Haentjens, Marie-Claude Poulin (Kondition Pluriel), Louis Champagne, Benoit Lachambre, Stéphane Crête, ainsi que les compagnies Québec Art Cité, Trans-Théâtre, Code d’accès, Momentum, L’ange à deux têtes, etc. Elle a présenté et dansé sur la scène locale et internationale.

Non loin de la création, Line donne des ateliers de recherche autour des dispositifs technologiques issus de ses projets artistiques. Au sein de l’organisme Artificiel, elle développe ses projets personnels et codirige l’événement Vendredi Bouilli ainsi que le lieu d’expérimentation en art actuel EISODE. Elle enseigne aussi la Gyrotonic et la Gyrokinesis. Elle est diplômée au baccalauréat en danse et aux études supérieures spécialisées en éducation somatique à l’UQAM.

Line Nault is interested in the perceptive more than the spectacular. Through the body that speaks or moves, she reveals the invisible structures of human mechanisms and machine behavior. She describes her approach as interstitial, both in her specific work focusing on the body and in her general artistic vision.

In 2021, Line presented the large-scale project Non de nom at the Agora de la danse, which took the form of a living laboratory combining installation, performance, movement and digital instrument-making. Her previous creation, SuperSuper, was presented at the same venue in 2018.

Line was an associate artist at Recto Verso from 2011 to 2016 – and as part of her artistic mandate, she produced the pieces Là (participatory installation), 2012 (interactive installation) and Attachée (show, performative installation and book). Her other works include Super 8, La problématique de l’erreur, Kitmobile, L’espace des autres, Revenir en avant and Vivarium. Her projects are often structured around a digital instrument-making device designed by the Artificiel studio. She has also collaborated with this team on the creation of Séquelles-diffusion and Boules.

In addition to her personal projects, she has collaborated as a performer, choreographer, director and advisor for various disciplined and undisciplined artists: Symon Henry, Éric Forget, Olivier Choinière, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Martin Bélanger, Manon Oligny, Brigitte Haentjens, Marie-Claude Poulin (Kondition Pluriel), Louis Champagne, Benoit Lachambre, Stéphane Crête, as well as the companies Québec Art Cité, Trans-Théâtre, Code d’accès, Momentum, L’ange à deux têtes, etc. She has presented and danced locally and internationally.

In conjunction with her practice, Line gives research workshops around technological devices resulting from her artistic projects. Within the Artificiel organization, she develops her personal projects and co-directs the Vendredi Bouilli event as well as the EISODE contemporary art experimentation venue. She also teaches Gyrotonics and Gyrokinesis. She graduated with a bachelor’s degree in dance and has specialized in somatic education at UQAM.

Crédits

Performance : Audrey Bergeron, Line Nault et Jessica Serli 
Son, performance et assistance technique : Jonathan Parant 
Lutherie numérique et dispositif vidéo : Alexandre Burton  
Banque de textiles: Elen Ewing 
Scénographie et dispositif lumière : Simon Guilbault
Direction technique : Alex Larrègle
Vidéo de l’île- référence : Philémon Crête                   
Documentation  : Fanny A. Villeneuve

TBA

Photos : Fanny AV


KARL

KARL

Origine: France

Spectacle, à partir de 3 ans

Artiste

Betty Boibrut’

une oeuvre présentée en collaboration avec les gros becs et casteliers

Lieu

Théâtre jeunesse
Les Gros Becs
552 Boulevard Wilfrid-Hamel, Québec, QC, G1M 3E5

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Dates

3 février 9h30, 11h et 15h


4 février 9h30. 11h et 15h


Durée : 30 minutes

Description

Karl est un petit bonhomme composé de sept pièces géométriques indisciplinées. Vivant au beau milieu de l’océan, il garde ses petits bouts de lui bien à leur place, en sécurité. Mais Bô, l’une de ses parcelles, est différente. Bô s’imagine un monde de possibilités rempli d’aventures extraordinaires… jusqu’à se propulser hors de son tangram. Que faire lorsqu’une petite partie de nous manque à l’appel ?

Karl est un spectacle d’une agilité remarquable. Deux marionnettistes manipulent avec soin et précision les petits morceaux de bois qui constituent le tangram. Devant cette toile illuminée, les formes s’animent et un monde fantastique naît devant les yeux du public. Au fil de ce voyage, un petit bonhomme grandit et est confronté à la vie, dans sa beauté et ses défis. Une image forte qui trouve ancrange dans chacun et chacune d’entre nous.

Karl is a little man made up of seven unruly geometric pieces. Living in the middle of the ocean, he keeps his little pieces of himself safely in their place. But Bô, one of his pieces, is different. Bô imagines a world of possibilities filled with extraordinary adventures… until he’s propelled out of his tangram. What do we do when a small part of us is missing?

POLYGONS THAT TELL STORIES

Karl is a remarkably agile show. Two puppeteers manipulate the small pieces of wood that make up the tangram with care and precision. In front of this illuminated canvas, the shapes come to life and a fantastic world is born before the audience’s eyes. Along the way, a little man grows up and is confronted with the beauty and challenges of life. A powerful image that resonates with each and every one of us.


Crédits

Création : Nathalie Avril et Lucie Gerbet
Marionnettistes en alternance : Nathalie Avril, Lucie Gerbet, Nadège Tard, Laetitia Baranger, Pauline Tanneau et Isabelle Tesson
Compositeur : David Charrier
Création lumières : Guillaume Cousin et Jordan Lachèvre
Regard extérieur : Nadège Tard
Régisseurs techniques en alternance : David Charrier, Romain Voisinne, Sébastien Bouclé et Vincent Dru
Diffusion : Marion Long
Réalisé avec le soutien du Consulat général de France à Québec.

TBA

Photos : Laetitia Baranger


Opéra pour les Sans tombeaux

Opéra pour les Sans tombeaux

Origine: Québec

Spectacle, public averti – nudité

Traumavertissement : guerre et génocide

Artistes

le Théâtre de l’Impie

UNE OEUVRE PRÉSENTÉE EN COLLABORATION AVEC LA CHARPENTE DES FAUVES

Lieu

La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

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Dates

Jeudi 8 février 20h


Samedi 10 février 20h


Durée : 60 minutes

Description
La présentation de cette oeuvre dans le cadre du Mois Multi est rendue possible grâce au soutien de Première Ovation.

« Dans ma fuite, celle qu’on fait à chaque génération, je me vois, ombre parmi les ombres. Je me lève. J’entraîne dans ma course tout ce qui restait des morts chez les vivants. Je n’arrêterai que quand je vous retrouverai. Je parcours les exils en sens inverse et la terre se fracasse comme je remonte nos mémoires. Sous mes pieds maintenant, les os. Des charniers comme ceux que j’ai trouvés en cherchant ma famille. Je cours sur les ossements, sur vos générations amputées et tout au bout du champ, je m’enterre, je me recouvre de la poussière des miens, je vous rejoins.  Je suis la dernière. Plus de charniers, plus de trous de mémoire. Dans ma fuite, celle pour ceux de mon sang, j’ai brisé la honte. »
 
Opéra pour les sans tombeaux est un spectacle immersif mêlant performance, documentaire et danse. Nous sommes invité.es à une plongée dans la violence muette qui gangrène les familles survivantes de génocides. Celle qui ne s’arrête pas après le cessez-le-feu, qui continue de décimer les corps et les esprits, et qui hante les descendant.es de celles et ceux qui n’ont pas eu de sépulture. Reconnu pour ses œuvres engagées, le Théâtre de l’Impie se surpasse dans une mise en scène percutante qui ne nous laissera pas indifférent.es.

« In my escape, the one we make every generation, I see myself, shadow among shadows. I rise. I take with me all that’s left of the dead among the living. I won’t stop until I find you. I travel the exiles in reverse and the earth shatters as I reassemble our memories. Beneath my feet now, bones. Mass graves like the ones I found while searching for my family. I run over the bones, over your amputated generations and at the end of the field, I bury myself, I cover myself with the dust of my own, I join you. I am the last. No more mass graves, no more holes of memory. In my escape, for those of my blood, I have broken the shame. »

Opera pour les sans tombeaux is an immersive show combining performance, documentary and dance. We are invited to plunge into the silent violence that plagues families who have survived genocide. The violence that doesn’t stop after the ceasefire, that continues to decimate bodies and minds, and that haunts the descendants of those who had no graves. Renowned for its engaged arworks, Théâtre de l’Impie outdoes itself in a hard-hitting staging that won’t leave us indifferent.


Biographie

Le Théâtre de l’Impie est une compagnie de création d’arts vivants féministe et anticapitaliste à la recherche d’un langage artistique affranchi d’oppressions. Fondée en 2017 à Québec, la compagnie est constituée d’Auréliane Macé et de Marie Tan.

Le Théâtre de l’Impie place le travail du corps performatif au cœur de ses œuvres dans le but de créer des objets spectaculaires incarnés et sans compromis.

Les créations de la compagnie investissent nos inconforts collectifs pour exhiber la couche de crasse sous les paillettes, et revendiquent un art libre, audacieux et engagé, profondément inscrit dans son contexte politique et social. Par l’action scénique brute, le Théâtre de l’Impie entre en dialogue avec les communautés. Féministe intersectionnelle, la compagnie valorise des expériences humaines et des langages artistiques multiples dans l’espoir de s’extirper du schéma dominant.

Théâtre de l’Impie is a feminist and anti-capitalist performing arts company in search of an artistic language emancipated from oppression. Founded in 2017 in Quebec City, the company is made up of Auréliane Macé and Marie Tan.

Théâtre de l’Impie places the performative body at the center of its creations, with the aim of creating spectacular artworks that are wholeheartedly embodied and uncompromising.

The company’s productions invade our collective discomforts to expose the layer of grime beneath the glitter, and reclaim a free, daring and committed form of art, deeply rooted in its political and social context. Through raw stage action, Théâtre de l’Impie engages in dialogue with different communities. Intersectionally feminist, the company values human experiences and multiple artistic languages in the hope of breaking free from the dominant mold.

Crédits

Mise en scène : Auréliane Macé et Marie Tan
Interprétation : Charlie Cameron-Verge, David Boily, Étienne Lambert, Marie Tan
Scénographie : David Mendoza Hélaine
Vidéo : Irina Gonzalez
Lumière : Laetitia Mayer
Conception sonore : Sarah-Anne Arsenault et Dillon Hatcher
Aide au mouvement : Nelly Paquentin
Costumes : Sarah Toung Ondo
Soutien au tournage des entrevues : Romy Boutin St-Pierre et Sarah-Christine Bourihane
Entrevues : Alba, Justice, Alexandre, Ariane, Siamantak, Nil, Sarah-Christine 

Photos prises lors de la diffusion à Phénoména – Lumières : Noémie Percy

TBA

Photos : Le Théâtre de l’Impie


Le retour du dragon – Célébration du nouvel an lunaire

Le retour du dragon

Célébration du nouvel an lunaire

Performances et cuisine asiatique

Artistes

Un événement commissarié par Mai Bach-Ngoc Nguyen

Avec les artistes Francis O’Shaughnessy, Joliz Dela Peña et My-Van Dam

Lieu

La Charpente des fauves
206 Rue Christophe Colomb E
Québec, QC, G1K 3S7

événement gratuit / sans réservation
Dates

Dimanche 11 février 17h

Performances dès 19h


Description

Nouveauté cette année : le Mois Multi accueille les célébrations du nouvel an chinois dans un événement organisé et commissarié par l’artiste multidisciplinaire Mai Bach-Ngoc Nguyen! Performances inédites et cuisine traditionnelle animeront La Charpente des fauves afin d’inaugurer une année sous le signe du dragon, cet animal mythique qui symbolise l’excentricité, la détermination et l’idéalisme, des caractéristiques très appréciées par le festival!

New this year: Mois Multi welcomes Chinese New Year celebrations in an event curated and organized by multidisciplinary artist Mai Bach-Ngoc Nguyen! Original performances and traditional cuisine will animate La Charpente des fauves to inaugurate a year under the sign of the dragon, the mythical animal that symbolizes eccentricity, determination and idealism, characteristics much appreciated by the festival!


Biographies des performeur.euses

Francis O’Shaughnessy

Francis O’Shaughnessy est un artiste en arts visuels. Ses recherches interrogent le haïku performatif, une approche artistique qui revendique un retour en force de l’amour comme prolongement de soi. Depuis 2002, il a réalisé plus d’une centaine de performances dans 28 pays d’Europe, d’Asie et des Amériques. Son expérience l’a conduit à donner des conférences, à guider des artistes aux niveaux collégial et universitaire, et à diriger des ateliers théorico-pratiques sur l’art action au Québec et à l’étranger. Depuis 2007, il a été directeur artistique de 25 événements d’envergure dont Art Nomade, rencontre internationale d’art performance au Saguenay. Il a écrit dans les revues spécialisées en art : Inter, art actuel (Québec), Zone Occupée (Québec), Ligeia (France), Performatus (Brésil), Doc(k)s (France) et Vie des arts (Québec). Il détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal et est actuellement professeur en arts visuels au Cégep Marie-Victorin (Montréal).

Francis O’Shaughnessy

Francis O’Shaughnessy is a visual artist. His research explores performative haiku, an artistic approach that advocates for a strong return to love as an extension of the self. Since 2002, he has given hundreds of performances in 28 countries across Europe, Asia and the Americas. His experience has led him to give lectures, to guide artists at CÉGEP and university level and to lead theoretical-practical workshops on Action Art in Quebec and abroad. Since 2007, he has been artistic director of 25 major events, including Art Nomade, an international performance art gathering in Saguenay. He has written for specialized art magazines such as Inter : art actuel, Zone occupée (Quebec), Ligeia (France), Performatus (Brazil), Doc(k)s (France) and Vie des arts. He holds a doctorate (PhD) in art studies and practices from the Université du Québec à Montréal and currently teaches visual arts at Cégep Marie-Victorin (Montreal).

Joliz Dela Peña

Joliz Dela Peña, également connue sous le nom de JDP 2009, est une artiste autodidacte interdisciplinaire originaire des Philippines, actuellement basée à Tiohtià:ke. Le lien intime avec les souvenirs, l’identité et l’immigration sont des thèmes récurrents dans la pratique de Joliz Dela Peña. Par le biais de performances accompagnées d’installations, elle cherche à faire revivre des réalités, à en explorer les complexités et à traduire des tensions invisibles en diverses formes visuelles et tactiles.

Dans son travail, elle tente de traduire des souvenirs fragmentés de sa vie personnelle en tant qu’immigrante de première génération, en s’inspirant également d’expériences croisées, afin de construire une perspective emphatique. Son objectif va au-delà de la simple contemplation et englobe une dimension d’activisme.

Le travail de Dela Peña a été présenté à la galerie WIP (The ‘‘i’’ Word, 2020), à la 4e édition d’Artch (2021), à la 14e édition du Festival Art Souterrain (Voies-Voix Résilientes, 2022), puis récemment à OFFTA et Art in the Open PEI (2023).

Joliz Dela Peña 

Joliz Dela Peña, also known as JDP 2009, is a self-taught interdisciplinary artist from the Philippines, currently based in Tiohtià: ke. Intimate connection to memories; identity; and immigration are recurring themes in Dela Peña’s practice. Through performance accompanied by installations, she aims to relive realities, explore their complexities and translate invisible tension/s into various visual and tactile qualities.

Through her work, she attempts to translate fragmented memories from her personal life as first-generation immigrant settler, drawing also from intersecting experiences, in order to construct an emphatic perspective. Her aim extends beyond mere contemplation, encompassing a dimension of activism.

Dela Peña’s work has been presented at WIP gallery (The ‘i’ Word, 2020), Artch (2021), Art Souterrain (Voies/Voix Résilientes, 2022) and recently at the OFFTA and Art-in-the-Open PEI (2023).

My-Van Dam 

My-Van Dam est une artiste multidisciplinaire établie à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Dam est diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques. Elle est membre du collectif CODE BLANC aux côtés des artistes Stanley Février et Maryam Izadifard. Sa pratique artistique porte sur la transmission des traumatismes intergénérationnels, la mémoire et le processus de guérison. Elle s’intéresse particulièrement aux effets des événements traumatiques sur notre mémoire collective et individuelle et à l’impact des traumas sur notre santé physique et psychologique, nos relations et notre identité. Dam est récipiendaire d’une résidence à la SBC galerie d’art contemporain et a présenté son travail au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Fondation Rad Hourani, à la Place des Arts de Montréal, à la galerie Projet Casa et au Festival Art Souterrain.

My-Van Dam

My-Van Dam is a multidisciplinary artist based in Tiohtiá: ke / Mooniyang / Montreal. Dam is a graduate of the Université du Québec à Montréal (UQAM) in visual and media arts. She is a member of the CODE BLANC collective alongside artists Stanley Février and Maryam Izadifard. Her artistic practice focuses on the transmission of intergenerational trauma, memory and the healing process. She is particularly interested in the effects of traumatic events on our collective and individual memory, as well as the impact of trauma on our relationships, identities and physical and psychological health. Dam is the recipient of a residency at the SBC galerie d’art contemporain and has presented her work at the Montreal Museum of Fine Arts, the Rad Hourani Foundation, Place-des-arts de Montréal, Galerie Projet Casa and the Art Souterrain festival.

Photos : Alain Beauchesne, Miki Gingrass, Zahya Tetrault-Belanger


Dérive de nuit

Dérive de nuit

Origine: Montréal

Spectacle, à partir de 9 ans

Artiste

Système Kangourou

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

15 février 19h 


16 février 19h


17 février 15h30 


Durée : 60 minutes

Description

Nous suivons les traces d’une femme mystérieuse en route vers l’inconnu. Sur son chemin de dérive, elle croise un chercheur de trésors, une fillette espiègle, trois religieuses, et même une épave-piano! Jamais on ne voit cette femme, mais toujours elle est présente, racontée par quatre magnifiques artistes en scène qui l’incarnent avec leurs témoignages au micro, leurs dessins accolés aux images d’un film, leurs chants, la guitare et l’harmonium. 

Dans ce spectacle rêveur, nous écoutons la glace qui fond et nous nous imaginons des territoires préservés, remplis de chevreuils et de pierres curieuses que l’on retourne pour y découvrir des souvenirs de naufrages, ou des traces de soi. 

We follow in the footsteps of a mysterious woman on her way to the unknown. Along the way, she meets a treasure hunter, a mischievous little girl, three nuns and even a piano-wreck! We never see this woman, but she’s always present, narrated by four magnificent performers who embody her with their testimonies at the microphone, their drawings attached to film images, their songs, guitar and harmonium.

In this dreamy show, we listen to melting ice and imagine unspoilt territories, filled with deer and curious stones that we turn over to discover memories of shipwrecks, or traces of ourselves.


Biographie

Fondé à Montréal en 2006, Système Kangourou est une compagnie de création et de production de spectacles et d’événements interdisciplinaires.

Avec sa démarche singulière, Système Kangourou marque depuis plus de 15 ans le paysage théâtral québécois. Sous la codirection artistique et générale d’Anne-Marie Guilmaine et de Claudine Robillard, la compagnie a créé et produit 13 projets originaux présentés dans des contextes in situ ou sur les scènes les plus variées et innovantes : le Festival TransAmériques (FTA), le Carrefour international de théâtre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, le Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA) et même le Festival Grado Cerro de Bogota.

En juin 2021, Système Kangourou entre comme compagnie résidente au Théâtre Aux Écuries pour un mandat de sept ans. En plus d’y créer leurs prochains spectacles, Guilmaine et Robillard y assument un mandat de codirectrices artistiques et s’impliquent dans la programmation, le mentorat d’artistes de la relève et l’organisation des activités du Centre de création.  

Founded in Montreal in 2006, Système Kangourou is a company that creates and produces interdisciplinary shows and events.

Thanks to its singular approach, Système Kangourou has been making its mark on Quebec’s theatrical landscape for over 15 years. Under the artistic and general co-direction of Anne-Marie Guilmaine and Claudine Robillard, the company has created and produced 13 original projects presented in site-specific contexts or on the most diverse and innovative stages: the Festival TransAmériques (FTA), the Carrefour international de théâtre de Québec, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, the MA Musée d’art de Rouyn and even Bogota’s Festival Grado Cero.

In June 2021, Système Kangourou became a resident company at Théâtre Aux Écuries for a seven-year term. In addition to developing their next productions there, Anne-Marie and Claudine act as co-artistic directors and are now involved in programming, mentoring emerging artists and organizing activities at the Creation Center.

Crédits

Crédits 

Librement adapté du film Bermudes (nord) de Claire Legendre
Écriture scénique : Anne-Marie Guilmaine, en collaboration avec les performeur·euses
Distribution : Claudine Robillard dans le rôle des sentiers, Frédéric Auger dans le rôle des paysages, Karine Sauvé dans le rôle des vents et Julie Vallée-Léger dans le rôle des humeurs
Accompagnement dramaturgique : Mélanie Dumont
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Musique : Frédéric Auger et Karine Sauvé
Éclairages : Marie-Aube St-Amant Duplessis
Images : Claire Legendre (direction photo de Franck Le Coroller) pour le film Bermudes (nord)
Stylisme costumes : Jeanne Dupré
Direction technique : Gabriel Duquette
Direction de production : Andrée-Anne Garneau

Soutiens :
Espace Libre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Théâtre du Tandem, le Cube, la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles, les Productions Recto-Verso, le Conseil des arts de Montréal et le Conseil des arts et des lettres du Québec. 

TBA

Photos: Camille Gladu-Drouin


Bermudes (dérive) pour yeux fermés

Bermudes (dérive) pour yeux fermés

Origine: Montréal

À partir de 14 ans

Artiste

Système Kangourou

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Date

17 février 18h


Durée : 60 minutes

Description

Nous sommes invité.es à entrer dans le décor endormi de Dérive de nuit et à se blottir dans la noirceur. Écoutons. Frédéric Auger a conçu soigneusement la version sonore du spectacle Bermudes (dérive) qui n’a finalement jamais pu voir le jour sur une scène. Maintenant, nous n’avons qu’à fermer les yeux alors que ce spectacle nous est présenté sous forme sonore.

Les ambiances et compositions originales de Frédéric nous ferons glisser d’un état à un autre, jusqu’aux rives de la Basse-Côte-Nord. Nous entendrons des voix. Celle de la femme qui sait des choses. Celles d’une vague de jeunes. Celles de Bob et de Mika. Nous serons témoin.tes de la rencontre de ces deux hommes que tout oppose en apparence, et qui se racontent à partir des séquences d’un film et des fragments d’un roman; tous deux intitulés Bermudes et signés par une femme fascinée par les naufrages.

We are invited to enter the dormant setting of Dérive de nuit and snuggle into the darkness. Let’s listen in. Frédéric Auger carefully crafted the sound version of Bermudes (dérive), a show that never saw the light of day on a stage. Now, all we have to do is close our eyes as this show is presented to us in its audio form.

Frédéric’s moods and original compositions will take us from one state to another, to the shores of the Lower North Shore. We’ll hear voices. The voice of a woman who knows things. Those of a wave of young people. The voices of Bob and Mika. We’ll witness the meeting of these two men, who seem to oppose each other in every way, and who tell their stories from the sequences of a film and fragments of a novel, both entitled Bermudes and written by a woman fascinated by shipwrecks.


Biographie

Fondé à Montréal en 2006, Système Kangourou est une compagnie de création et de production de spectacles et d’événements interdisciplinaires.

Avec sa démarche singulière, Système Kangourou marque depuis plus de 15 ans le paysage théâtral québécois. Sous la codirection artistique et générale d’Anne-Marie Guilmaine et de Claudine Robillard, la compagnie a créé et produit 13 projets originaux présentés dans des contextes in situ ou sur les scènes les plus variées et innovantes : le Festival TransAmériques (FTA), le Carrefour international de théâtre, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, le Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA) et même le Festival Grado Cerro de Bogota.

En juin 2021, Système Kangourou entre comme compagnie résidente au Théâtre Aux Écuries pour un mandat de sept ans. En plus d’y créer leurs prochains spectacles, Guilmaine et Robillard y assument un mandat de codirectrices artistiques et s’impliquent dans la programmation, le mentorat d’artistes de la relève et l’organisation des activités du Centre de création. 

Founded in Montreal in 2006, Système Kangourou is a company that creates and produces interdisciplinary shows and events.

Thanks to its singular approach, Système Kangourou has been making its mark on Quebec’s theatrical landscape for over 15 years. Under the artistic and general co-direction of Anne-Marie Guilmaine and Claudine Robillard, the company has created and produced 13 original projects presented in site-specific contexts or on the most diverse and innovative stages: the Festival TransAmériques (FTA), the Carrefour international de théâtre de Québec, La Chapelle – Scènes contemporaines, Espace Libre, the MA Musée d’art de Rouyn and even Bogota’s Festival Grado Cero.

In June 2021, Système Kangourou became a resident company at Théâtre Aux Écuries for a seven-year term. In addition to developing their next productions there, Anne-Marie and Claudine act as co-artistic directors and are now involved in programming, mentoring emerging artists and organizing activities at the Creation Center.

Crédits

Expérience d’écoute immersive de Bermudes (dérive), adaptation audio du spectacle éponyme coproduit par Système Kangourou et le Théâtre du Tandem, à partir du film Bermudes (nord) et du roman Bermudes de Claire Legendre

Musiques, prise de son, mixage, réalisation et spatialisation sonore: Frédéric Auger
Texte: Anne-Marie Guilmaine, Mika Pluviose, Bob Smith et Claire Legendre
Direction artistique: Claudine Robillard et Anne-Marie Guilmaine

Avec les voix de Mika Pluviose, Bob Smith, Jacinthe Tremblay, et celles de la vague de jeunes: Joëlle Beaugrand-Champagne, Raphaël Benchequroun, Rosalie Caron, Emrys Farley, Romane Perron, Romane St-Pierre, Malek Thériault et Adèle Tremblay

L’adaptation audio de Bermudes (dérive) est une production de Système Kangourou soutenue par le Conseil des arts du Canada.

TBA

Photo : à venir


Warm Up

warm Up

Origine: Montréal

Performance

Artistes

Mykalle BIELINSKI

Lieu

studio d’Essai
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

15 février 20h30


16 février 20h30


17 février 14h


Durée : 60 minutes

Toutes les représentation sont suivie d’une discussion avec l’artiste

Description

En réponse aux crises climatique et énergétique, le spectacle Warm up pousse la société de consommation dans ses derniers retranchements. Il aborde de front l’angle mort du développement durable : l’utilisation de ressources naturelles et d’électricité. Comment donc créer un spectacle écoresponsable ? En produisant soi-même son électricité avec un vélo peut-être? 

Dans une ultime expérience d’autosuffisance énergétique, Mykalle Bielinski pédale pour recharger une batterie qui alimente les éléments de son spectacle. Mais la surchauffe et l’épuisement la guettent et l’artiste doit faire face à sa surconsommation pour survivre. À la fois performance sportive, manifeste, concert et méditation, Warm up explore les décroissances nécessaires pour guérir de notre avidité et reconstruire le lien brisé à la nature. Dans le sacré des chants et des gestes rituels, le spectacle révèle le rôle crucial que peuvent jouer les artistes dans la sensibilisation à la crise climatique.  

How do you stage an eco-responsible show ? By producing your own electricity using a bike. WARM UP explores our relationship with nature through the lens of overconsumption by rethinking the act of making art. Drawn into a system that exploits her, the artist explores the principles of degrowth and resilience through a ritual laden with mythological and political overtones. In this athletic and musical piece, science and fiction collide to inspire a paradigm shift on both the personal and societal level, and to offer paths of reconciliation for our world.


Biographie

Native de Québec, Mykalle Bielinski est chanteuse, artiste multidisciplinaire, compositrice, conceptrice sonore, autrice et productrice. Elle œuvre au carrefour de la musique et des arts vivants depuis plus d’une décennie et fusionne performances vocales, musiques, poésies et gestes rituels. Son aventure musicale s’inspire des traditions liturgiques et combine la voix à des tonalités électroacoustiques contemporaines. En cette époque où chacun·e cherche à donner un sens à sa vie, elle crée des spectacles méditatifs qui invitent à le découvrir. Initiatiques et intemporels, ils ouvrent sur des dimensions spirituelles insoupçonnées. Bienveillants et chaleureux, ils convient au sublime en soi. 

As a singer, multidisciplinary artist, composer, sound designer, author and producer, Mykalle has now been intertwining music and performing arts for over a decade. Specialized in vocal performance, her work blends song, music, poetry and ritual gestures. Her trilogy on the sacred (2015–2021) consists of three musical performances that place the artist’s voice at the heart of a spiritual journey: Gloria (2015), a 360-degree solo multimedia opera; Mythe (2018), a mystical ceremony for five voices; and Warm Up (2021), an ecological ritual in which the artist generates her own power. Since her graduation as a performer from l’UQAM’s École supérieure de théâtre in 2011, she has composed and performed for over fifty theater, dance, film and podcast projects. She also worked as a radio commentator, lent her voice to various productions (7 doigts, Cirque du Soleil) and wrote Mythe, précédé de Gloria, a book of poems published at Les Éditions du passage in 2021. So far, she has performed all across Quebec, Canada, and in Europe. Her first album will be released in January 2024.

Crédits

Interprétation, texte, conceptions : Mykalle Bielinski
Dramaturgie : Myriam Stéphanie Perraton-Lambert
Collaboration à la mise en scène : Édith Patenaude
Centrale électrique : Gabriel Duquette

TBA

Photos : Maxime Côté


Le Carougeois

Le Carougeois

Origine: Gaspésie

Performance

Artiste

Gilles Arteau

Lieu

salle Multi
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

22 février 19h30 – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


23 février 19h30


Durée : 55 minutes

Description

Le Carougeois est une performance poétique éclatée dans l’espace qui fait usage de constructions audio-visuelles en direct pour une salle intime dans une étonnant chemin sinueux qui nous relie au passé. 

Dans cette fresque étonnante, nous sommes transporté.es au début des années 80 au 31 rue Dauphine, Vieux-Québec. Le passé nous colle aux basques. Il y a une vie citoyenne de tous les jours dans ce quartier farci de traces historiques. Elle est près de s’éteindre.  

Le Carougeois met à contribution le théâtre d’objets et la marionnette, l’art audio et la vidéo, la littérature, la performance et la voix. Le récit, conçu et dirigé par Gilles Arteau, est exécuté avec la complicité créatrice de Marcelle Hudon, Carole Nadeau, Meriol Lehman, Sylvain Miousse et Steve Verreault. Une création originale avec la participation d’artistes pionnier.ères dans l’histoire de l’art multidisciplinaire au Québec. 

Le Carougeois is a poetic performance bursting into space, using live audio-visual constructions for an intimate room in an astonishing winding path that links us to the past.

In this surprising tale, we’re transported to the early 80s at 31 rue Dauphine, Old Quebec. The past clings to us. There’s an everyday life in this neighborhood full of historical traces. It’s about to die out.

Le Carougeois uses object and puppet theater, audio and video art, literature, performance and voice. The story, conceived and directed by Gilles Arteau, is performed with the creative complicity of Marcelle Hudon, Carole Nadeau, Meriol Lehman, Sylvain Miousse and Steve Verreault. An original creation with the participation of artists who are pioneers in the history of multidisciplinary art in Quebec.


Biographie

Enseignant en philosophie (Cégep de Limoilou et de Matane) et en cinéma expérimental (Université Laval), il fonde en 1982 le centre d’artistes multidisciplinaire Obscure, coopérative de travailleur·euses. Avec Autopsy (groupe de défense des psychiatrisé·es), il met sur pied Folie/Culture. Il est l’un des membres fondateurs du RCAAQ (Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec). Supporté par les organismes communautaires et artistiques qui la composent, il coordonne la réalisation de la coopérative immobilière Méduse. Poète sonore, écrivain, performeur et musicien bruitiste, il a contribué à des créations de Bruit TTV, d’Arbo Cyber, théâtre (?), et de Recto-Verso. Il a assumé la direction de CKRL-MF et celle du Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (Mont-Joli).

Directeur administratif d’Espace F, il y développe avec Julie Bérubé Zoom sur ma région, et avec François Wells Québec décapé suivi de D’ici D’ailleurs. En 2013, il lance l’événement PHOS, manifestation consacrée à l’utilisation de l’objet photographique dans les arts visuels, numériques/médiatiques et multidisciplinaires; il en est aujourd’hui président et commissaire. Membre du conseil d’administration du REPAIRE, il a contribué aux comités de pilotage, d’intégration et de transition du projet de fusion entre le CQAM, le RAIQ et le RCAAQ.

As a teacher of philosophy (Cégep de Limoilou and Cégep de Matane) and of experimental film (Université Laval), Gilles founded Obscure in 1982 – a multidisciplinary artist-run center and worker cooperative. With Autopsy (an advocacy group for psychiatric patients), he set up Folie/Culture. He is a founding member of RCAAQ (the association of artist-run centers in Quebec). Supported by the community and arts organizations that make up this association, he coordinated the creation of the Méduse real estate cooperative. Sound designer and poet, writer, performer and noisemaker, he has contributed to projects by collaborators Bruit TTV, ArboCyber and Recto-Verso, as well as some theatrical(?) productions. He has been director of CKRL-MF and of the Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (Mont-Joli).

As the administrative director of Espace F, he developed Zoom sur ma région, with Julie Bérubé, as well as Québec décapé and D’ici D’ailleurs, with François Wells. In 2013, he launched PHOS, an event devoted to the use of the photographic object in the visual, digital/media and multidisciplinary arts; he is now president and curator. Arteau is a member of the REPAIRE Board of Directors. He contributed to the steering, integrating and transitioning committees of the merger project between CQAM, RAIQ and RCAAQ.

Crédits

Auteur : Gilles Arteau
Enveloppe visuelle et marionnettes : Marcelle Hudon
Enveloppe audio : Mériol Lehmann
Image et traitement vidéo : Steve Verreault
Voix et actes performatifs : Carole Nadeau et Sylvain Miousse

TBA

Photos : Steve Verreault


Mystic-Informatic

Mystic-Informatic

Origine: Montréal

Performance

Artistes

Audrée Juteau, Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey

Lieu

studio d’Essai
591 Rue Saint-Vallier E
Québec, QC G1K 3P9

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Dates

23 février 21h


24 février 19h30


Durée : à venir

Description

Le spectacle Mystic-Informatic croise de manière inattendue la danse, la mycologie et les technologies numériques. À la source de ses préoccupations se retrouvent un questionnement sur le sens de la danse dans le contexte du virage numérique, une fascination pour l’univers énigmatique des champignons ainsi qu’une préoccupation pour l’environnement et les déchets produits par le renouvellement constant de la technologie. Dans un récent ouvrage de l’anthropologue Anna Lowenhaupt Tsing, Le champignon de la fin du monde, on apprend que le champignon matsutake ne pousse que dans les ruines du capitalisme. Dans ces forêts rasées, ces paysages dévastés par l’exploitation où l’on ne croyait plus aucune vie possible, ce champignon amène une lueur d’optimisme. Mystic-Informatic s’empare du matsutake comme métaphore et propose la danse comme force résistante capable d’insuffler une nouvelle vie aux déchets technologiques.  

Par la danse et les corps, la technologie se détourne de ses fonctions premières réelles et nous nous y connectons de façon sensorielle, corporelle et imaginative. Dans un esprit punk, apocalyptique et féministe, Mystic-Informatic nous invite à redonner le pouvoir à la danse pour exorciser notre désespoir écologique. 

Mystic-Informatic unexpectedly combines dance, mycology and digital technologies. At the root of the show’s concerns are a questioning of the meaning of dance in the context of the digital shift, a fascination with the enigmatic world of mushrooms, and a preoccupation with the environment and the waste produced by the constant renewal of technology. In a recent book by anthropologist Anna Lowenhaupt Tsing, The Mushroom at the End of the World, we learn that the matsutake mushroom only grows in the ruins of capitalism. In these razed forests, these landscapes devastated by exploitation where no life was thought possible, this mushroom brings a glimmer of optimism. Mystic-Informatic uses the matsutake as a metaphor, proposing dance as a resilient force capable of breathing new life into technological waste.

Through dance and bodies, technology is diverted from its real primary functions, and we connect with it in a sensory, corporeal and imaginative way. In a punkish, apocalyptic and feminist spirit, Mystic-Informatic invites us to give power back to dance to exorcise our ecological despair.


Biographies

Audrée Juteau  

 Native de l’Abitibi-Témiscamingue, Audrée Juteau est revenue s’installer dans la région il y a cinq ans avec le projet de contribuer à décentraliser la pratique artistique des grands centres urbains. Nouvellement directrice de l’Écart, son parcours professionnel entrecroise la direction de L’Annexe-A, qui a pour objectif le soutien aux artistes en offrant notamment des résidences de création dans le quartier de Bellecombe à Rouyn-Noranda, ainsi qu’une pratique artistique de chorégraphe et de performeuse/danseuse dans le milieu de la danse contemporaine et des arts interdisciplinaires depuis une vingtaine d’années. Elle est également diplômée de LADMMI, détient une maîtrise en danse de l’UQAM et est récipiendaire de la bourse danceWEB 2010 – ImPulsTanz (Autriche) octroyée par Jardin d’Europe et du prix David-Kilburn (2015). Les œuvres expérimentales de danse contemporaine d’Audrée Juteau contiennent une part d’imprévisibilité et cherchent à mettre sur un pied d’égalité les êtres humains, les animaux et les objets. Avec Mystic-Informatic, elle retourne à la création collective avec N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus et Ellen Furey. Pour cette création, elles imaginent ensemble des méthodologies empruntées au monde fongique. 

 Catherine Lavoie-Marcus  

 Catherine Lavoie-Marcus est une artiste interdisciplinaire et chercheuse en arts vivants basée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Depuis 2009, elle présente des créations chorégraphiques dans des contextes variés : sur scène, in situ, dans des galeries d’art et des salles de musées. Elle publie des zines et des réflexions théoriques sous la forme d’articles et d’essais et, de 2014 à 2019, elle tient une chronique d’écriture libre à Esse arts + opinions en compagnie de Michel F Côté. Lors de l’édition 2022 du Festival TransAmériques, le binôme lance l’ovni littéraire Danses à venir, un recueil qui rassemble 161 propositions de danses qui spéculent sur l’art chorégraphique et sa futurité. Lavoie-Marcus détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’UQAM.

Ellen Furey  

 Ellen Furey est une artiste-chorégraphe basée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, au Canada. Depuis 2012, elle travaille sur et au sein de processus discursifs collaboratifs et interdisciplinaires qui insistent sur le désordre des subjectivités. Son travail utilise le potentiel des virtuosités de la danse et de l’art du spectacle comme matériau de vie, de rébellion oblique et de débat, enchevêtré dans une lourde ambiguïté. Elle collabore avec des artistes tels que Malik Nashad Sharpe, Dana Michel, Christopher Willes, Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Paul Chambers, Hanako Hoshimi-Caines, Alanna Stuart, Romy Lightman, et a dansé dans des œuvres de Dancemakers, Daniel Léveillé, Frédérick Gravel, Mårten Spångberg (Suède) et Tina Tarpgaard (Danemark) entre autres. 

  Le travail d’Ellen a été présenté en Europe, au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle a co-créé deux œuvres de danse avec le chorégraphe britannique Malik Nashad Sharpe (SOFTLAMP.autonomies (2018) et High Bed Lower Castle (2022, FTA)), et sa plus récente œuvre Lay Hold to the Softest Throat a été créée au Festival TransAmériques (Montréal) en juin 2023. Elle est récipiendaire en 2014 d’une bourse danceWeb – ImPulsTanz (Autriche) et diplômée de la School of Toronto Dance Theatre. Furey suit actuellement une formation en médiumnité/développement psychique et en gestion des conflits (Université de Waterloo). Elle est certifiée comme doula de fin de vie. Depuis 2019, elle est conseillère artistique à Danse-Cité, un diffuseur de danse contemporaine à Montréal. 

 Zoey Gauld 

 Zoey Gauld est une artiste de la danse qui travaille sur des terres autochtones non cédées à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, au Québec. Elle aime considérer le corps comme un vecteur de possibilités qui déstabilise les idées et les identités par le mouvement. Cette année, Gauld collabore avec Audrée Juteau, Catherine Lavoie-Marcus et Ellen Furey/L’Annexe-A, Sasha Kleinplatz et Créations Estelle Clareton. Elle est titulaire d’une maîtrise en danse de l’UQAM et est membre d’Addendum Actions Criticality with Care (AACC). 

Audrée Juteau 

Born in Abitibi-Témiscamingue, Audrée Juteau returned to the region five years ago with the goal of contributing to the decentralization of artistic development from large urban centers. Newly appointed director of L’Écart, her professional career intertwines the direction of L’Annexe-A, whose objective is to support artists by offering creative residencies in the Bellecombe district of Rouyn-Noranda, with her 20-year artistic practice as a choreographer and performer/dancer in the field of contemporary dance and interdisciplinary arts. She is also a graduate of LADMMI, holds a master’s degree in dance from UQAM and is a recipient of the DanceWeb 2010 – ImPulsTanz (Austria) grant, awarded by Jardin d’Europe, as well as the David-Kilburn Prize (2015). Audrée Juteau’s experimental contemporary dance pieces often contain an element of unpredictability and seek to put human beings, animals and objects on equal footing. With Mystic-Informatic, she returns to collective creation with N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus and Ellen Furey. For this project, they imagine and borrow methodologies from the world of fungi.

Catherine Lavoie-Marcus

Catherine Lavoie-Marcus is an interdisciplinary artist and performing arts researcher based in Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montreal. Since 2009, she has presented choreographic artworks in various contexts: on stage, in situ, in art galleries and museums. She publishes zines, articles and essays to share her theoretical research and wrote a column for esse arts + opinions with Michel F Côté from 2014 to 2019. For the 2022 edition of Festival TransAmériques, the pair launched Danses à venir, a literary oddity compiling a collection of 161 dance proposals that speculate on choreographic art and its future. Catherine holds a PhD in Art Practice and Studies from UQAM.

Ellen Furey 

Ellen Furey is a dance artist and choreographer based in Tiohtiá:ke–Mooniyang–Montréal, Canada. Since 2012, she has worked on and within collaborative and interdisciplinary discursive processes that insist on a mess of subjectivities. Her work uses dance virtuosity and performative showmanship as materials for vibrant living, oblique rebellion and debate – all of it entangled in heavy ambiguity. She collaborates with artists such as Malik Nashad Sharpe, Dana Michel, Christopher Willes, Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Paul Chambers, Hanako Hoshimi-Caines, Alanna Stuart and Romy Lightman; and has danced in works by Dancemakers, Daniel Léveillé, Frédérick Gravel, Marten Spangberg (Sweden), Tina Tarpgaard (Denmark), among others.

 Ellen’s work has been presented in Europe, Canada, in the USA and the UK. She has co-created two dance works with UK-based choreographer Malik Nashad Sharpe (SOFTLAMP.autonomies (2018) and High Bed Lower Castle (2022, FTA)) and her most recent work Lay Hold To The Softest Throat premiered at Festival TransAmériques (Montreal) in June 2023. She is a 2014 recipient of a DanceWeb – ImpulsTanz scholarship (Vienna) and a graduate of the School of Toronto Dance Theatre. Ellen is currently training in both mediumship/psychic development and Conflict Management (University of Waterloo) and is a certified Death Doula. Since 2019, she has been an artistic advisor at Danse-Cité, a contemporary dance presenter in Montreal. 

Zoey Gauld 

Zoey Gauld is a dance artist working on Indigenous land in Tiohtià:ke / Mooniyang / Montreal, Quebec. She is interested in bodies as containers and agents of possibility, that unsettle ideas through movement. This season, Zoey is collaborating with Audrée Juteau, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey, Marilyne St-Sauveur/ L’Annexe-A, Erin Hill, Sasha Kleinplatz and Créations Estelle Clareton. She holds a master’s degree in dance studies from UQÀM and is a member of Addendum Actions Criticality with Care (AACC).

Crédits

Création collective : Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey, en collaboration avec Marilyne St-Sauveur
Performance : Audrée Juteau, N. Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey
Initiée et portée par Audrée Juteau
Premières conversations et administration : Audrée Juteau et N. Zoey Gauld
Artiste visuel : Martin Beauregard
Conception sonore : Geneviève Crépeau
Chargé de diffusion : Art Circulation
Conception éclairage : Karine Gauthier
Une production de L’Annexe-A

Résidences de création :
Studio 303, l’Écart, L’Annexe-A, L’Agora des Arts, Centre de Création O vertigo, Centre d’art Diane-Dufresne grâce au Théâtre Hector-Charland

Avec le soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de l’Entente de partenariat territorial CALQ et Abitibi-Témiscamingue.

TBA

Photos : Nicolas-Biaux


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