métamorphé.e.s

métamorphé.e.s

(écologie parasitaire d’un devenir virtuel)

Artiste

Marie-Ève Levasseur

Genre

Exposition

Lieu

La Chambre Blanche
185, Christophe-Colomb Est

Dates

Du 1er au 26 février 2023

Heures d’ouverture

Mercredi au samedi 13h à 17h


Vernissage:
Jeudi, 26 janvier 2023 5 à 7


Description

Vous êtes convié·e·s au vernissage de l’exposition Métamorphé·e·s (écologie parasitaire d’un devenir virtuel) de l’artiste pluridisciplinaire Marie-Eve Levasseur qui se tiendra, du 26 janvier au 4 mars 2023. Une activité satellite au Mois Multi se déroulant à ʟᴀ ᴄʜᴀᴍʙʀᴇ ʙʟᴀɴᴄʜᴇ.

Vernissage, le 26 janvier 2023 de 17 h à 19 h

Lors de cette première résidence métavers à ʟᴀ ᴄʜᴀᴍʙʀᴇ ʙʟᴀɴᴄʜᴇ, Marie-Eve Levasseur puise dans l’univers des insectes et développe une série de filtres de réalité augmentée offrant de nouvelles possibilités de narration, de symbioses et de science-fiction inclusive, vers un devenir constant.

Dans sa pratique, l’artiste s’intéresse à la notion de science-fiction et explore les possibilités entre le réel et le factice. En spéculant sur ce potentiel de mélange du corps humain avec un autre dispositif, elle tente de provoquer une certaine empathie, une solidarité envers le non-humain, l’abstrait ou même, l’inhumain.

ʟᴀ ᴄʜᴀᴍʙʀᴇ ʙʟᴀɴᴄʜᴇ tient à remercier Sporobole – Centre en art actuel pour son apport au projet. Pour en connaître plus sur le travail de Marie-Eve Levasseur, consultez l’opuscule L’incalculable corps-glitch, un ensemble provisoire.

TBA

Site officiel

Biographie

Marie-Eve Levasseur (*1985, Canada) vit et travaille actuellement à Montréal. Son travail porte sur l’intimité, les écosystèmes non humains, les extensions du corps et la perception du langage et des images à travers les écrans. Son approche multidisciplinaire emploie divers médiums comme la vidéo, l’installation, la sculpture, l’animation 3D et la réalité augmentée ou virtuelle (AR/VR). Elle explore la proximité des surfaces technologiques et organiques dans un contexte post-humain, tout en s’inspirant de la science-fiction féministe.

TBA


Programmation spéciale

Programmation
spéciale en bibliothèque

Toute la programmation est gratuite !

Le Mois Multi se déploie dans plusieurs bibliothèques de la Ville de Québec afin d’offrir des expériences multidisciplinaires aux jeunes et moins jeunes!

En collaboration avec La Bibliothèque de Québec

Présenté en collaboration avec Le Consulat Général de France à Québec

Origine: France

Genre: spectacle, à partir de 6 ans

gabuzomeu par gregaldur

Bob Théâtre

Lieu

Bibliothèque Paul-Aimé-Paiement
7950 1re Av.
Québec, QC G1H 2Y4

Réserver

*Le spectacle est offert gratuitement, mais il faut réserver sa place pour y assister!

Dates

25 février 10h


25 février 14h


26 février 14h


Description

Gabuzomeu par gregaldur, c’est un ciné-concert complètement fou!

Sur scène, une large cage métallique contenant divers objets en suspension et en mouvement. Une sorte de vaisseau rempli de machines à sons, d’instruments et de synthétiseurs. L’interprète et artiste Gregaldur entre comme un fauve dans ce petit espace de tous les possibles et offre un ciné-concert déjanté et surprenant. Il se glisse dans la peau d’un Shadok, ce personnage de série d’animation française ayant pour tout vocabulaire quatre syllabes : ga, bu, zo, meu. Ne faisant qu’un avec son bolide, il s’embarque ensuite dans une création complètement imprévisible et délicieusement insoupçonnée!

Véritable homme-orchestre, Gregaldur rend hommage dans Gabuzomeu au Groupe de recherches musicales (GRM), fleuron de la culture visuelle et musicale française de 1960 à 1975. Il célèbre également les courts-métrages d’animation de Piotr Kamler, artiste lié à cette organisation de réputation internationale.

Un spectacle associant scénographie loufoque, ambiance poétique et musique bricolée. À vivre en famille!

 

Films de Piotr Kamler projetés sur scène
(distribution par aaa production)

Une mission éphémère – 1993
L’araignéléphant – 1968
L’hiver – 1964
Le trou – 1968

Gabuzomeu by Gregaldur is a crazy and wild concert-film!

On stage, a large metal cage containing various suspended and moving objects: a kind of vessel containing sound machines, instruments and synthesizers. In Gabuzomeu, the performer and artist Gregaldur enters like a wildcat in this small space filled with possibilities, and he offers a bold and surprising concert-film. By immersing himself in the skin of a Shadock (this character from a French animated television series whose vocabulary is made up of four syllables: “Ga, Bu, Zo, Meu”), the artist Gregaldur becomes one with his environment to create a completely unpredictable and deliciously unsuspected performance!

Truly a one-man band, Gregaldur creates this show that pays tribute to the GRM, the Groupe de Recherche Musicale (a jewel of French and international visual and musical culture active from 1960 to 1975) and to Piotr Kamler’s animated short films.

A show the whole family can enjoy, combining zany, poetic scenography and DIY music!

The films (directed by Piotr Kamler) :

An Ephemeral Mission – 1993

The Spidelephant – 1968

Winter – 1964

The Hole – 1968

 

Film distribution: aaa production


cinoche

Horaire des représentations en continu

Présenté en continu du 1er au 26 février dans les bibliothèques suivantes (selon les heures d’ouvertures de chacune d’entre elles):

Neufchâtel, Félix-Leclerc, St-André, Letournesol, Chrystine-Brouillet

Présenté en collaboration avec:

Représentations uniques

Bibliothèque Étienne-Parent
4 et 18 février à 14h


Bibliothèque St-Albert
11 et 25 février à 14h


Bibliothèque Paul-Aimé-Paiement
15 février à 18h


Bibliothèque Roger-Lemelin
12 et 26 février à 14h


Bibliothèque Monique-Corriveau
5 et 19 février à 14h


Description

Maintenant à sa 4e édition, CINOCHE fait partie des rendez-vous annuels des familles du Mois Multi ! Le festival propose au jeune public une sélection de courts-métrages provenant de divers pays. À travers des esthétiques et des scénarios très variés, les films tournent autour de la thématique des monstres afin de concorder avec la thématique globale du festival. Un moment de découverte avec le meilleur du cinéma expérimental, d’animation et de courts métrages indépendants!


Expérience en réalité augmentée


acqua alta –
la traversée du miroir

1er au 26 février 

Bibliothèques Paul-Aimé-Paiement et Félix-Leclerc

Mercredi et jeudi : 16h à 20h –Vendredi 13h à 17h – Samedi et dimanche 12h à 17h

Description

En les regardant à travers une tablette, les dix doubles-pages du livre Acqua Alta – La traversée du miroir deviennent de petits théâtres, où se déploie une forme dansée grâce à l’application développée sur-mesure. Papiers blancs pliés et dessins à l’encre rencontrent dans une épure graphique et la simplicité du noir et blanc, la vie artificielle d’êtres miniatures dansants dans un monde empreint de l’imaginaire de l’eau. Une expérience au croisement du théâtre, de la danse, de la BD, du film d’animation et du jeu vidéo.

Conçu, produit et édité par Adrien M & Claire B, le projet Acqua Alta raconte une histoire. Une femme, un homme, une maison. Un quotidien absurde et cousu de discorde. Mais un jour de pluie, la vie chavire : la montée des eaux engloutit la maison dans une mer d’encre. La femme glisse et disparaît. D’elle il ne reste que les cheveux. Vivants. C’est l’histoire d’une catastrophe, particulière et universelle. C’est l’histoire d’une perte et d’une quête. C’est l’histoire de la peur de l’étrange et de l’altérité, et de son apprivoisement.

TBA

Crédits 

Conception et direction artistique : Claire Bardainne et Adrien Mondot
Dessin et design papier : Claire Bardainne
Conception informatique : Adrien Mondot
Création sonore : Olivier Mellano
Interprétation chorégraphique : Dimitri Hatton et Satchie Noro
Développement informatique : Rémi Engel
Ingénierie papier : Eric Singelin
Script doctor : Marietta Ren
Administration : Marek Vuiton, assisté de Mathis Guyetand
Direction technique : Raphaël Guénot
Production et diffusion : Joanna Rieussec
Production : Juli Allard-Schaefer, Delphine Teypaz, Margaux Fritsch
Médiation et production : Johanna Guerreiro
Production : Adrien M & Claire B

Co-production : Ce livre a été produit par la compagnie Adrien M & Claire B, coproduit par LUX, scène nationale de Valence en France, et a reçu le soutien du fonds [SCAN] Auvergne-Rhône-Alpes. Il a également fait l’objet d’une campagne de financement participatif Kickstarter.

Il a reçu le prix d’Excellence dans la catégorie Art du Japan Media Arts Festival, le prix du 2020 CITIC Press lightening selection dans la catégorie expérience interactive et a été sélectionné au NewImages Festival 2021.

Édité par Adrien M & Claire B
54 quai Saint-Vincent – 69001 Lyon – France
Dépôt légal février 2020
ISBN 978-2-9570029-0-0

Fabriqué et achevé d’imprimer en janvier 2020 par Printing house Druka, Lituanie

Photos
© Adrien M & Claire B
© Romain Etienne – item

En savoir plus

the storyville mosquito

the storyville mosquito

Présenté en collaboration avec Le Diamant

Origine: Toronto, Canada

Spectacle, à partir de 5 ans

Artiste

Kid Koala

Lieu

Le Diamant
966 Rue Saint-Jean
Québec, QC G1R 1R5

Billetterie
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Dates

22 février 19h30


23 février 19h30


24 février 19h30


Description

The Storyville Mosquito raconte l’histoire d’un jeune moustique qui quitte sa petite ville de campagne pour chercher gloire et fortune dans la métropole. Il espère réaliser enfin son rêve de jouer dans l’un des plus grands groupes de jazz de tous les temps, le Music Hall de Sid Villa.

Ce spectacle se déploie tel un roman graphique animé, joué et filmé en direct. Une équipe d’interprètes, d’artistes de la musique ou du bruitage et de spécialistes techniques donnent vie aux personnages de façon cinématographique à l’aide de décors miniatures, de marionnettes, de caméras multiples et d’écrans. Les marionnettes racontent l’histoire sur une bande sonore originale exécutée par un trio de jazz et par Kid Koala aux platines, claviers et instruments électroniques.

The Storyville Mosquito évoque les traditions sacrées du monde du jazz ancien : honnêteté, improvisation, voix intérieure, style et collaboration. Il s’agit de la suite de la performance scénique Nufonia Must Fall Live, qui a connu un énorme succès. La nouvelle œuvre développe encore davantage l’émotion, l’art et les compétences de Kid Koala en tant que compositeur, auteur et réalisateur. Elle est présentée en collaboration avec le théâtre Le Diamant.

The Storyville Mosquito is the story of a young mosquito who leaves his small country town to seek fame and fortune in the big city, before finally living out his dream of playing in one of the greatest jazz bands of all time, Sid Villa’s Music Hall. 

This show unfolds like a live animated graphic novel that is performed and filmed in real time.  A team of performers, musicians, sound artists and technicians bring the characters to life in a cinematic fashion using miniature sets, puppets, multiple cameras and screens.  The puppets tell the story accompanied by an original soundtrack featuring a jazz trio – and Kid Koala on turntables, keyboards and electronic instruments. 

The Storyville Mosquito evokes the sacred traditions of the early jazz world: honesty, improvisation, inner voice, style and collaboration. It is the sequel to Kid Koala’s hugely successful stage performance “Nufonia Must Fall Live”. It further develops Kid’s emotional tapestry, his artistry and his skills as a composer, writer and – in this case – director.


Biographie

Eric San, alias Kid Koala, est un DJ spécialisé dans le scratch, un compositeur de musique de film, un producteur de pièces de théâtre et un artiste visuel établi à Montréal. Il a lancé six albums solo, participé à de nombreuses collaborations et bandes sonores et fait des tournées avec Radiohead, Arcade Fire, Beastie Boys et The Preservation Hall Jazz Band.

Il a collaboré avec Gorillaz et Deltron 3030 et a produit la série d’albums Music To Draw To avec les chanteuses Emilíana Torrini et Trixie Whitley. Il a composé de la musique pour l’Office national du film du Canada, Cartoon Network, Sesame Street, Adult Swim, les Jeux olympiques d’hiver, et a contribué à la musique de plusieurs films dont Gatsby le magnifique, Baby le chauffeur,Scott Pilgrim contre le monde et Looper : Les Tueurs du temps.

 Il a également créé la musique de plusieurs jeux vidéo, dont la bande-son complète du jeu vidéo multiplateforme primé Floor Kids, et a écrit et illustré les romans graphiques primés Nufonia Must Fall et Space Cadet.

Les spectacles inoubliables de Kid Koala vont de la tournée de carnavals de platines comme Vinyl Vaudeville à des spectacles multimédias immersifs tels que Nufonia Must Fall, Satellite Turntable Orchestra et sa toute dernière production de « film en direct » : The Storyville Mosquito. Chacune de ces prestations exprime sa forme unique de narration avec de la musique, des animations en direct, des films et des divertissements interactifs.

Eric San, a.k.a. Kid Koala, is a Montreal-based scratch DJ, film composer, theatre producer and visual artist. He has released 6 solo albums, and worked on multiple collaborations and soundtracks. He has toured with Radiohead, Arcade Fire, Beastie Boys and The Preservation Hall Jazz Band. He has collaborated with Gorillaz, Deltron 3030 and produced the Music To Draw To album series featuring vocalists Emilíana Torrini and Trixie Whitley.He has composed music for The National Film Board of Canada, Cartoon Network, Sesame Street, Adult Swim, The Winter Olympic Games, and contributed to musical scores of several films including The Great Gatsby, Baby Driver, Scott Pilgrim vs. The World, and Looper. He has created music for several video games, including the complete soundtrack to the award-winning multi platform video game Floor Kids. He has written and illustrated the award-winning graphic novels, Nufonia Must Fall and Space Cadet.

Kid Koala’s unforgettable live shows range from touring turntable carnivals like Vinyl Vaudeville to immersive multimedia shows like Nufonia Must Fall, Satellite Turntable Orchestra and his most recent “live film” production The Storyville Mosquito; each of which expresses his unique form of storytelling with music, live animation, film and interactive entertainment.

Crédits

Créateur, réalisateur et musique : Kid Koala et Eric San
Directeur de production et de tournée : Brian Neuman
Directrice artistique : Corinne Merrell
Concepteur des marionnettes : Patrick Martel
Directeur de la photographie : Aj Korkidakis
Directeur musical : Vid Cousins
Assistante décoratrice : Nancy Belzile
Productrice : Ryhna Thompson
Agent de réservation : Pierre Morand, Gaap Bookings

Creator / Director / Musical Score : Kid Koala and Eric San

Producer : Ryhna Thompson

Production Manager : Brian Neuman

Art Director : Corinne Merrell

Puppet Designer : Patrick Martel

Director Of Photography : Aj Korkidakis

Musical Director : Vid Cousins

Assistant Set Designer : Nancy Belzile

Production / Tour : Manager Brian Neuman

Booking Agent : Pierre Morand, Gaap Bookings


têtard tout au plus

têtard tout au plus

Origine: Québec, Québec

Performance

Artistes

Collectif Tôle

Lieu

salle Multi
591 rue De Saint-Vallier Est, Québec, QC G1K 3P9

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Dates

17 février 21h


18 février 21h – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


Description

Têtard tout au plus nous plonge dans un univers dystopique. Depuis l’apparition des têtards, plus personne ne parle à voix haute : tout le monde émet ses pensées par un système d’ondes et d’images. Parallèlement, une ex-championne de cybersports fait face au deuil d’une mère poétesse, à l’hospitalisation de son grand-père et à un voisin qui l’agace avec sa génératrice. Elle suit alors des cours de flamenco pour retrouver corps et parole.

Cette œuvre multiforme allie poésie immersive, littérature, musique, théâtre et univers virtuel. Après avoir connu une vie d’album/audiolivre, Têtard tout au plus a paru en tant que jeu vidéo au rendez-vous numérique du Mois Multi 2022. Sa version pour la scène, intégrant l’ensemble des parties, promet d’être percutante!

Compagnie multidisciplinaire émergente, le collectif Tôle éblouit avec ses productions qui explorent de nouvelles formes scéniques. Son processus de création encourage l’éclatement scénographique et l’usage de la technologie dans un esprit DIY (do it yourself) favorisant le bricolage maison.

Têtard tout au plus plunges us into a dystopian universe where, since the appearance of tadpoles, no one speaks aloud: everyone emits their thoughts via a system of waves and images. Within this world, faced with the mourning of a poet mother, the hospitalization of her grandfather and a neighbor who annoys her with his generator, a former cyber-sports champion takes flamenco classes to regain power over her body and speech.

The Collectif Tôle is back at the Mois Multi with Têtard tout au plus, a multiform project combining immersive poetry, literature, music, theater and the virtual universe. The work had a previous life as an album/audio-book and was then presented in 2022 at the Mois Multi’s Digital Playground, in the form of a video game. This staged version integrating all the different artistic approaches promises to be powerful!

Every time, this emerging multidisciplinary company dazzles with its creations that explore new scenic forms through scenographic explosion, technology and the DIY use of it.


Biographie

Tôle crée des spectacles d’art vivant en cultivant une méthode de travail horizontale et une dramaturgie interdisciplinaire. Marie-Ève Groulx (metteuse en scène), Carl Matthieu Neher (pianiste-compositeur), Renaud Jobin-Delaquis (artiste visuel) et Maxime Brillon (dramaturge) ont présidé à sa fondation. L’ensemble se veut à la fois politique et mystique, donc « polystique ». Il se déploie en largeur, comme une algue, pour se régaler du suc surnaturel de ses recherches et offrir au public tout le sérieux qui accompagne la joie de concevoir des univers trafiqués.

La compagnie a produit Big Mack (OFFTA 2018), Bébés Fontaine (Phénomena 2019, Mois Multi 2020) et Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais (Théâtre aux Écuries 2019). Son spectacle Awards : une tragédie pour orgue, batterie et beaucoup de personnes a vu le jour à l’Usine C en 2021. Ce texte a remporté en 2020 une mention spéciale au prix Gratien-Gélinas, qui honore la relève en écriture dramatique. Têtard tout au plus a été diffusé sous forme d’album sur Bandcamp en 2021, de jeu vidéo au Mois Multi en 2022, et d’œuvre scénique au OFFTA 2022.

Avec le compositeur et bidouilleur Félix-Antoine Coutu, Tôle développe présentement La grange, un concert de réalité augmentée pour instruments augmentés. Le projet est mené en partenariat avec le promoteur de musiques nouvelles Le Vivier et l’ensemble Paramirabo. Le collectif travaille également sur Tony vend des billets, un texte de Maxime Brillon mis en scène par Marie-Ève Groulx, à voir aux 5 à 7 du théâtre Duceppe en mars 2023. Entretemps, Tôle tient aussi des jams (improvisations) dans des scieries abandonnées et des maisons d’architecte.

Founded by Marie-Ève Groulx (director), Carl Matthieu Neher (pianist-composer), Renaud Jobin-Delaquis (visual artist) and Maxime Brillon (playwright), Tôle creates live art shows by cultivating a horizontal working method and an interdisciplinary dramaturgy. At once political and mystical – and therefore polysemous -, the collective spreads out wide, like seaweed, to feast on the supernatural juice of its research and offer the public all the seriousness and the joy that come with creating doctored universes together. After “Big Mack” (OFFTA 2018), “Bébés Fontaine” (Phénoména 2019, Mois Multi 2020), “Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais” (Théâtre aux Écuries 2019), Tôle presents “Awards: une tragédie pour orgue, batterie et beaucoup de personnes” at Usine C in 2021. The text received an honorable mention for the Prix Gratien-Gélinas 2020. The collective’s latest project, “Têtard tout au plus” was released as an album on Bandcamp in 2021; as a video game at the Mois Multi in 2022; and as a staged show at the OFFTA 2022. With composer and handyman Félix-Antoine Coutu, Tôle is currently developing “La grange”, an augmented reality concert for augmented instruments in partnership with Le Vivier and Ensemble Paramirabo. Tôle is also working on “Tony vend des billets”, a play by Maxime Brillon directed by Marie-Ève Groulx, that will be presented at Théâtre Duceppe in March 2023. In the meantime, Tôle is also jamming in abandoned sawmills and architects’ houses.

Crédits

Une création et production du Collectif Tôle
Texte, conception jeu-vidéo, co-mise en scène et interprétation : Maxime Brillon
Co-mise en scène, interprétation et conseil dramaturgique : Marie-Ève Groulx
Conception sonore et interprétation (piano, voix): Carl Matthieu Neher
Conception, mix sonore et interprétation (machines à bruits, voix – version scénique): Félix-Antoine Coutu
Conception lumière et régie : Flavie Lemée
Scénographie, mapping video et regard extérieur : Benjamin Prescott Larue
Direction technique, mapping video et régie: Alice Germain
Assistance à la mise en scène et responsable costume: Clémence Leveillé
Conception sonore et interprétation (machines à bruits, voix – version album): Navet Confit
Direction de production: Myriam Poirier-Dumaine et Collectif Tôle
Regard extérieur et conseil en mouvement: Natacha Filiatrault
Camarade codeur jeu-vidéo et captation vidéo: Sébastien Johnson
Graphisme logo-titre et cover d’album: Guillaume Laurin

Avec le soutien de: Conseil des arts de Montréal, CASJB – Centre des arts de la scène Jean-Besré

Remerciements: OFFTA, Catherine Sabourin, Marilou Craft, Émilie Coulombe, Virginie Savard, Marcelle Dubois, Johanne Haberlin, Fanny Brossard-Charbonneau, Stéphane Crête, Marion Gerbier, Marina Harvey, Festival du Jamais Lu, Studio LaTraque, Usine C, CASJB (merci à toute l’équipe et au groupe d’observateur.trice.s), Navet Confit, Silent Dee, Jerry Lee Boucher (pour le prêt d’instruments), Laura-Rose R. Grenier Vincent DeRepentigny
et tous nos précieux.euse.s donateur.trice.s.


mutatis mutandis !

mutatis mutandis !

Origine: Québec

Marionnettes, à partir de 7 ans

Artiste

Laurence Petitpas

Lieu

salle Multi
591 rue De Saint-Vallier Est, Québec, QC G1K 3P9

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Dates

8 février 19h30 – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


9 février 10h et 19h30


Description

Plongez dans les fonds marins avec Mutatis Mutandis!, une fresque minutieuse de son et de lumière qui nous transporte dans des eaux glaciales et mystérieuses.

Inspirée de faits scientifiques étonnants, Mutatis Mutandis! nous immerge dans un monde complètement surréaliste, ouvrant ainsi les portes de notre subconscient.

Mêlant le théâtre noir, l’objet marionnette et le travail du corps à une recherche plastique d’une grande richesse, cette proposition fascinante invite à sonder les profondeurs – nos profondeurs. Depuis plusieurs années, l’artiste de Québec Laurence Petitpas mûrit et façonne cette œuvre. C’est avec bonheur que nous vous offrons le fruit de ce travail d’orfèvre.

Bienvenue dans les abysses, univers énigmatique peuplé d’étonnantes marionnettes lumineuses et sonores!

Dive into the depths of the sea with Mutatis Mutandis ! – a meticulous fresco of sound and light that transports us into the icy and mysterious waters of the ocean floor.

Inspired by absolutely astonishing scientific facts, Mutatis Mutandis! plunges us into a completely surreal world and opens the door to our subconscious.

Combining black theater, object puppetry and bodywork with a rich plastic research, this fascinating proposal is an invitation to probe our own depths. For several years, Quebec City artist Laurence Petitpas has been maturing and shaping this piece of work and it is with great pleasure that we offer you the fruit of this intricately crafted piece. 

Come and witness the mysterious universe we know as the abyss, surrounded by amazing light and sound puppets!


Biographie

Laurence Petitpas est une artiste interdisciplinaire dont la pratique s’articule autour de la marionnette comme pivot central. Elle s’attarde aux possibilités de dialogues entre les corps, humains et non humains, jouant avec la porosité de leurs frontières. Elle obtient en 2017 son diplôme en théâtre de marionnettes contemporain à l’Université du Québec à Montréal, en passant par l’Université nationale de San Martín en Argentine. Depuis, elle collabore entre autres avec Kid Kouna, la Inner Fish Company, les Sages Fous et le Théâtre des Petites Âmes. Elle anime en outre différents projets culturels dans les écoles ou les centres d’hébergement. Mutatis Mutandis!, sa première création scénique, a été présentée à Kelowna (Colombie-Britannique) en janvier dernier et sera en tournée au Québec en 2023. Laurence Petitpas développe actuellement un nouveau spectacle avec la compagnie Les Incomplètes : Soudain les Îles… Originaire de la Côte-Nord, elle vit aujourd’hui à Québec.

Un jour, on a raconté à Joanie Fortin que la marionnette à gaine avait été inventée par quelqu’un s’étant fait prendre la main dans le sac…et elle y a cru. De là pourrait débuter son parcours qui croise amusement naïf et recherche sensible. Elle s’est construit une formation avec des blocs ramassés par-ci par-là. Entre autres, elle détient un certificat en théâtre (orienté vers la dramaturgie sonore) de l’Université du Québec à Chicoutimi et un baccalauréat en études théâtrales de l’Université du Québec à Montréal. Elle a aussi réalisé des stages auprès de La Tortue Noire, Casteliers, La Pire Espèce et Marcelle Hudon (assistance à la mise en scène pour L’Effet Hyde, 2016). Elle évolue dans un triangle dont les trois angles sont l’objet, le son et la dramaturgie, se disant que le centre est plus confortable que les coins! Membre des Laboratoires Miam, groupe de recherche sur les possibilités narratives de l’objet comestible, elle aime également travailler avec les chaises – son obsession. Ce qui l’anime par-dessus tout, c’est de se laisser surprendre par le plus humble, le plus domestique, le plus inerte des matériaux. Depuis l’obtention de son diplôme en théâtre de marionnettes contemporain, en 2019, Joanie Fortin œuvre au sein du collectif Les Tables Tournantes. La plus récente production du groupe, Graceland, a joué dans plusieurs festivals.

Vincent Thériault est attentif aux processus de traduction, de captation et de transformation permis par des assemblages techniques. Qu’ils soient sculpturaux, installatifs ou strictement sonores, ses agencements « vivants » sont les véhicules d’un état performatif, voire relationnel, à entretenir au gré des fluctuations qu’ils génèrent. L’artiste travaille l’improvisation sonore avec le collectif MMV2005, l’installation cinétique in situ ainsi que la programmation informatique (L’orgue à tuyau et l’entretien de mon bras, Première Ovation). Le caractère performatif, même indécidable, de certains modes de construction nourrit fortement sa pratique; il détermine la forme de ses propositions, souvent précaires, fragiles et transitoires. Né à Québec, le créateur détient depuis 2021 un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval, où il poursuit des études de maîtrise. Son travail en collectif a été présenté à Rimouski et en Beauce. Vincent Thériault a en outre conçu un drapeau qui a flotté au-dessus des jardins de l’hôtel de ville de Québec.

Laurence Petitpas is an interdisciplinary artist whose practice revolves around the puppet as a central pivot. She focuses on the possibilities of dialogue between bodies -both human and non-human -, playing with the porosity of their boundaries. In 2017, she completed the DESS in Contemporary Puppet Theater at UQAM, a portion of which took place at the National University of San Martin in Argentina. Since then, she has collaborated with Kid Kouna, the Inner fish Company, the Sages fous, the Théâtre des petites âmes, in addition to animating various cultural projects in schools or shelters. Presented in Kelowna (BC) last January, and with a Quebec tour planned in 2023, Mutatis Mutandis! is her first stage creation. She is currently developing a new show with the company Les Incomplètes: “Soudain les Îles…”. Originally from the North Shore, she now lives in Quebec City.

One day, Joanie Fortin was told that the glove puppet had been invented by someone who had been caught red-handed…and she believed it. This is where her journey begins, a journey that combines naive amusement and sensitive research. She has constructed her own training with bits and pieces picked up here and there: a certificate in theater (oriented towards sound dramaturgy) from UQAC; a bachelor’s degree in Theatre Studies from UQAM; but also internships with La Tortue Noire, Casteliers, La Pire Espèce and Marcelle Hudon (she assisted her for the show L’Effet Hyde, in 2016). She evolves within a triangle whose three angles are the object, the sound and the dramaturgy, believing that it is more comfortable to stand in the center than in the corners. As a member of the Laboratoires Miam, a research group on the narrative possibilities of the edible object, she also enjoys working with chairs: they’re her obsession. What motivates her above all is to let herself be surprised by the most humble, the most domestic, the most inanimate of materials. A graduate of the DESS in Contemporary Puppet Theater (2017-2019), she has since worked with the collective Les Tables Tournantes, whose most recent production – Graceland – has visited several festivals.

Vincent Thériault is attentive to the processes of translation, capture and transformation allowed by technical assemblies. Whether sculptural, installation- or strictly sound-centered, his “living” assemblages are the vehicles of a state that is performative and relational – a state that should be maintained according to the particular fluctuations that each piece allows or generates. His varying efforts include collective sound improvisation (MMV2005); computer programming (L’orgue à tuyau et l’entretien de mon bras, Première Ovation); and kinetic installations in situ. The performative, even undecidable character of certain construction modes strongly nourishes his practice and determines the form of his often precarious, fragile and transitory proposals. Born in Quebec City, he received his BFA from Laval University in 2021, and is currently pursuing his MFA studies there. His collective work has been presented in Rimouski and Beauce, and he created a flag that flew over the gardens of the City Hall in Quebec City.

Crédits

Idéation et direction artistique: Laurence Petitpas
Collaboration participative étonnante : Marcelle Hudon et Josiane Lamoureux
Interprétation : Joanie Fortin, Laurence Petitpas et Vincent Thériault
Scénographie et marionnettes : Laurence Petitpas
Collaboration aux costumes : Sylvie Baillargeon
Conception lumière : Mathieu C. Bernard
Aide à la lumière : Keven Dubois
Conception et bricolage sonore : Vincent Thériault
Musique : Vincent Thériault, Jocelyn Robert, Yana Ouellet, René Lussier, Martin Tétreault, Miquèu et Baltazar Montanaro
Direction technique et régie lumière : Sara Sabourin
Textes : Laurence Petitpas, d’après Claire Nouvian
Voix : Keith Kouna

Bibliographie
Abysses, Claire Nouvian (Fayard 2011)
Association Bloom : https://bloomassociation.org/
Plancton, Christian Sardet (Les Éditions Ulmer, 2013)
www.planktonchronicles.org

Merci à Première Ovation, au Conseil des arts et des lettres du Québec et au Conseil des arts du Canada pour le soutien financier. Merci à la Bulle – espace de résidence et création, aux Chantiers – constructions artistiques, à Louise Lapointe et Casteliers, aux productions Recto-Verso, à Neil Cadger, Will Cullen et le festival Living Things, à Alexandros Mistriotis et les Cliniques dramaturgiques du FTA pour les résidences et le soutien à la création.

Merci, encore… pour les pilotis philosophiques, affectifs et logistiques… pour les petites mains précieuses…
Dinaïg Stall, Marie-France Petitpas, Yana Ouellet, Marco Frandon, Josiane Lamoureux, Marcelle Hudon, Jocelyn Robert, Vincent Thériault, Sylvie Baillargeon, Sylvain Bazinet, Geneviève Thibault, Bis Petitpas, Roland Duguay, Zoé Laporte, Claudine Rivest, Sophie Deslauriers, Cynthia Girard, Véronique Isabelle, Debora Flor, Marie-Claude Labrecque, Geneviève Duong, Pierre Robitaille, Jean-François Boisvert, Abdessamad Amrhar, Sara Sabourin, Mathieu C. Bernard, Keven Dubois, Léonie St-Onge, René Lussier, Martin Tétreault, Miquèu et Baltazar Montanaro, Keith Kouna, Laurence P. Lafaille, Fred Lebrasseur


modern struggle

MODERN STRUGGLE – strudel moderne

Présentée en collaboration avec Le Pantoum

Origine: Québec

Performance, musique

Artiste

Samuel Corbeil

Lieu

Le Pantoum
76 Rue Saint-Vallier O Suite 1 et 2, Québec, QC G1K 1J6

Billetterie
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Dates

23 février 21h – Narcisse en première partie


24 février 21h – Brue en première partie


ENCOURAGER le projet par ici
Description

MODERN STRUGGLE – strudel moderne est un projet d’art multidisciplinaire qui emprunte aux codes du concert post-punk par l’entremise d’un groupe de musique fictif. Cette formation rassemble non pas des musiciens et musiciennes, mais plutôt des interprètes en danse ou en théâtre qui proposent des reprises (covers) à leur manière.

Une trame sonore composée de chansons, de discours et de bruits ambiants sert de support aux interprètes. Bar. Atmosphère de spectacle underground. Table de produits dérivés. Première partie. Les lumières baissent. La fébrilité atteint son comble. À mesure que la soirée avance, les codes de la représentation se déconstruisent. Les artistes s’éloignent de leurs instruments pour incarner corporellement et narrativement la fonction qu’ils occupent au sein du band. MODERN STRUGGLE – strudel moderne s’interroge sur ce que cela veut dire de vivre à une époque post-tout : post-moderne, post-vérité, post-punk, etc.

La performance est proposée en collaboration avec le complexe de création musicale Le Pantoum. Elle est accompagnée en première partie d’un groupe différent pour chacune des représentations.

23 février 2023 – Première partie : Narcisse

24 février 2023 – Première partie : Brue

La présentation de ce projet est rendue possible grâce à Première Ovation.

MODERN STRUGGLE – strudel moderne is a multidisciplinary art project that borrows from the rulebook of the post-punk scene. It presents a fictitious music group, made up not of musicians, but rather of dance and theater performers, performing covers in their own way. 

A soundtrack that mixes songs, speeches and ambient noises is there to underline the performances. Picture a bar. An underground show atmosphere. A table full of merch. Opening Act. The lights go down. The atmosphere is at its peak. As the show progresses, the rules of the performance are deconstructed and the performers move away from their instruments to physically and narratively embody the function they represent within the band. “MODERN STRUGGLE – strudel moderne” questions what it means to live in a post-everything era: post-modern, post-truth, post-punk, etc.

The performance is accompanied by a different band for every show.

February 23, 2023 – Opening act: Narcisse

February 24, 2023 – Opening act: Brue


Biographie

Samuel Corbeil vit à Québec. Il est depuis 2022 co-coordonnateur artistique au Théâtre Périscope. Diplômé en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Québec, il a joué dans plusieurs productions depuis 2014 et pris part à divers événements culturels de la capitale nationale. Il a de plus codirigé la compagnie de création Le Collectif du Vestiaire.

L’interprète s’intéresse de près aux arts multi et à la poésie. Il écrit aussi pour le théâtre, notamment le projet MAJORITÉ 2070, une série de cinq courtes pièces d’anticipation présentées en première partie de chacune des productions de la saison 2021-2022 de La Bordée. La question de l’impact du format des œuvres sur la diffusion artistique alimente particulièrement sa pratique actuelle.

Récemment, il a signé Molette Poignard, une pièce pour jeune public produite par le Théâtre en Quartiers. Il s’est aussi engagé dans un nouveau processus artistique où il questionne des personnes aînées vivant en résidence sur les lieux ayant joué un rôle important dans la définition de leur identité. Il examine à présent le potentiel de technologies telles que les casques de réalité virtuelle pour explorer ces lieux de mémoire.

Également appelé par l’entrepreneuriat, Samuel Corbeil a obtenu en 2018 un MBA en gestion d’entreprise à l’Université Laval. Il poursuit à temps partiel un baccalauréat en sociologie.

Samuel Corbeil lives in Quebec City. Since 2022, he is co-coordinator of the Théâtre Périscope. After earning his degree in Acting from the Conservatoire d’art dramatique in 2014, he’s had the chance to act in several theater productions in addition to taking part in various artistic events in Quebec’s capital. He has also been co-director of the Collectif du Vestiaire, a theater production company.

He is very interested in multidisciplinary artistry. He notably writes for the theater, and his project MAJORITÉ 70 was featured throughout the 2021-2022 theater season, as a series of five short anticipatory plays presented as opening acts for each of the productions at the Théâtre La Bordée. Questioning how the artistic format influences artistic production is of particular interest to him in his current practice.

Recently, he wrote MOLETTE POIGNARD, a play for young audiences produced by Théâtres en Quartiers, and he has embarked on a new artistic process that has led him to spend a great deal of time in seniors’ residences, in order to question the residents on the places that have shaped their identity. He is now exploring the potential of technology, such as virtual reality headsets, to explore these memory-filled spaces.

Also drawn to entrepreneurship and social issues, he completed an MBA in Business Management at Laval University in 2018 and is now part-time pursuing a bachelor’s degree in Sociology.

Crédits

Direction artistique, dramaturgie et co-chorégraphie : Samuel Corbeil 
Co-chorégraphie : Ariane Voineau
Conception sonore : Jonathan Sonier 
Autres conceptions : Émile Beauchemin 
Interprète, voix et guitare : Clémence Lavallée 
Interprète, batterie : Étienne Lambert 
Interprète, guitare : Nelly Paquentin
Interprète, basse : Alice Vermandele

Artistic direction, playwriting and co-choreography : Samuel Corbeil 
Co-choreography : Ariane Voineau
Sound design : Jonathan Sonier 
Other designs : Émile Beauchemin 
Performer, voice and guitar : Clémence Lavallée 
Performer, drums : Étienne Lambert 
Performer, guitar : Nelly Paquentin
Performer, bass : Alice Vermandele


lovespace

LOVESPACE LoveSpace lovespace

Origine: Chicago, États-Unis

Performance, public averti, nudité

Collectif

Suspended Culture

Lieu

Le Lieu – centre en art actuel
345 Rue du Pont
Québec, QC G1K 6M4

Billetterie
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Dates

17 février 22h30


18 février 22h30 – représentation suivie d’une discussion avec l’artiste


Présenté en collaboration avec Le Lieu – centre en art actuel

Description

Suspended Culture est un collectif d’artistes en émergence provenant de Chicago. Ces jeunes s’ancrent résolument dans le contexte de leur pays ainsi que dans les bouleversements sociaux auxquels ils et elles ont fait face dans les dernières années. Leurs réalisations, emblématiques d’une génération qui refuse d’accepter le statu quo, alternent entre la prise de paroles, la transformation du corps et l’œuvre médiatique circulant par Internet. Le collectif s’intéresse à l’amour en tant que technique par laquelle il est possible de créer et de penser. Il cherche comment maintenir en vie cette approche, en particulier au sein des institutions capitalistes blanches, où les personnes de couleur sont souvent obligées de fonctionner dans le manque.

LOVESPACE lovespace LoveSpace se veut un hommage aux espaces d’amour et de sécurité que les personnes noires aux États-Unis ont créé et entretenu. L’église, le salon de barbier (barber shop), la cuisine, le terrain de jeu… Ces zones relationnelles se fondent dans l’ordinaire, mais opèrent fondamentalement comme des lieux de transformation. Souvent éphémères, nécessairement mutables, ces institutions sont toutefois toujours ancrées dans l’affection.

Les artistes invitent toutes les personnes qui entrent dans leur aire de performance à réfléchir aux lieux sacrés de l’amour et aux techniques utilisées pour les construire. Le collectif s’inspire de l’œuvre séminale de Bell Hooks, All About Love, qui évoque les possibilités radicales de l’espace noir. La performance est présentée en collaboration avec Le Lieu – centre en art actuel.

Suspended Culture is a collective of young emerging artists from Chicago. They are firmly rooted in the context of their country and the social upheaval they have faced in recent years. Alternating between political speech, body transformation and the use of media circulating on the Internet, these artistic voices are emblematic of a generation that refuses to reproduce and accept the status quo. The collective is interested in love as a technique through which it is possible to create and to think. It focuses on how we can keep that loving space alive; particularly within white capitalist institutions where people of color are often forced to function underwhelmingly.

LOVESPACE lovespace LoveSpace is an homage to the spaces of love and safety that Black people in the United States have created and maintained: the church, the barber shop, the kitchen and the playground. These relational spaces blend into the ordinary, but fundamentally operate as places of transformation. Often these spaces are ephemeral institutions, necessarily mutable, yet always rooted in love. 

They invite all who enter their performative space to reflect on the sacred places of love and the techniques used to construct them. The collective uses Bell Hooks’ seminal work, All About Love, as a source that evokes the radical possibilities of Black sacred places.


Biographie

Carissa Lee

Armée d’un BFA de la Tisch School of the Arts de l’université de New York, Carissa Lee a commencé à jouer professionnellement en 2010. Elle a participé à plusieurs courts-métrages et fait des apparitions dans Key and Peele (Comedy Central) et The Crazy Ones (Fox). Elle créé et produit la série web Living With Strangers (LWS) par le biais de ma société de production, Apartment 12 Productions, avec sa cocréatrice et amie, Tracy Ofosuhene. LWS a été présenté dans le circuit des festivals de films régionaux et internationaux. Pendant cette période, alors que l’artiste travaillait comme actrice, elle eu la chance de faire partie de l’équipe qui a travaillé sur « What to Send Up When It Goes Down » d’Aleshea Harris, en jouant la pièce au Boston Court Performing Arts Center et à A.C.T. à San Francisco.

Après ces représentations, Carissa Lee a commencé à comprendre qu’elle devait se libérer des conventions du théâtre et du cinéma. Sa passion pour la narration l’a alors poussé à la création en tant que comédienne, réalisatrice, écrivaine et productrice.Aujourd’hui, son désir de changement et de connexion la pousse à transcender les règles d’un seul genre et à créer un art qui brouille les frontières entre le théâtre, le cinéma, l’intervention, l’artisanat et l’événement.  

Aujourd’hui, dans le cadre de sa maîtrise en performance à la School of the Art Institute de Chicago, Carissa Lee explore les thèmes du traumatisme générationnel et de la guérison, de la construction de la communauté et de l’empathie. En plus de réaliser des créations personnelles, l’artiste aider les autres à créer. Elle a commencé sa carrière d’artiste enseignante en 2016 et elle a travaillé avec plusieurs organisations de Los Angeles dédiées à l’avancement des jeunes esprits, notamment The Geffen Playhouse, The Unusual Suspects, Center Theater Group, About Productions, Arts For Healing Justice et A Noise Within.

Jordan Brown

Jordan Brown est à la fois artiste et chercheur dans le domaine du langage. Il travaille avec des objets trouvés pour re/construire des souvenirs passés-futurs, qui sont les mythes de l’être au présent. Ces souvenirs nécessitent souvent la création de nouveaux langages pour être racontés, ou répétés, par un travail qui tend vers le maximalisme. Titulaire d’un diplôme en littérature anglaise et en création littéraire de l’Université Concordia, Jordan est la moitié du duo de performeurs FATHERMOTHER l’un des quatre membres du collectif d’artistes noirs Suspended Culture.

Kezia Waters

L’artiste Kezia Waters est originaire de ce qu’iel aime appeler le Sud profond. Iel poursuit des études de MFA Studio Art Performance au SAIC et détient également un MFA en art dramatique de l’Université de l’Ohio.

Le voyage dans le temps n’est pas seulement un sujet dans la plupart de ses œuvres qui repoussent, chevauchent et rejettent souvent la syncope, mais aussi une méthode de création, une praxis, une pédagogie.

Ayant grandi dans la tradition de l’église pentecôtiste noire, Kezia considère son travail comme une recherche de ce qui est saint, entier ou holistique ou ce qui appartient à la communauté noire et queer. Iel y parvient par le biais de surréalisme spirituel et de techniques folkloriques traditionnelles et par la création et la promotion de techniques fondées sur les archétypes de la mythologie, les rituels ADOS, la culture de la performance et l’esthétique visuelle underground queer combinées aux polyrythmes de la transe.

Lynn Hunter

Lynn Hunter est une artiste multimédia d’endurance originaire de Baltimore. Sa mission est d’inspirer l’empathie et d’inciter le public à déconstruire ses idées préconçues sur l’identité américaine et la culture noire, tout en explorant de nouvelles frontières de l’imagination et de la présence noire.

Titulaire d’une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en photographie du Maryland Institute College of Art, elle a effectué des stages à la Aperture Foundation de New York et au Baltimore Museum of Art. Ses performances plongent dans les méandres de la théorie critique noire, de la féminité noire, du bien-être mental et des séparations de l’ego et du soi.

Par le biais de la performance, Lynn entend maintenir un espace pour sa communauté tout en favorisant des environnements qui permettent aux autres de faire l’expérience non seulement de sa vulnérabilité, mais aussi de la leur, créant ainsi une conscience collective plus forte et alimentée par l’empathie.

Cet objectif global est atteint grâce à des pièces d’endurance axées sur le temps, mentalement et physiquement chargées, où le corps de l’artiste est mis à rude épreuve.

La répétition, le mouvement et l’allégorie historique sont autant d’éléments qui contribuent au nouveau monde de Lynn Hunter, un monde voué à occuper l’espace, à honorer l’identité et à entraîner le public avec lui.

Depuis sa formation artistique précoce à la Baltimore School for the Arts, Lynn a réalisé des œuvres pour des institutions locales, des universités et des centres culturels.

Elle a exposé pour trois des revues annuelles d’art performatif de Labbodies, ainsi que pour Artscape, Free Fall Baltimore, Motor House, Eubie Blake et plusieurs collectifs locaux. Lynn a effectué une résidence à la Lemon Tree House de Cetona, en Italie, et étudie actuellement à la School of the Art institute of Chicago pour obtenir une maîtrise en beaux-arts avec une spécialisation en performance.

Carissa Lee

Armed with a BFA from NYU’s Tisch School of the Arts, Carissa Lee began acting professionally in 2010. She had appeared in several short films, and been featured on Key and Peele (Comedy Central) and The Crazy Ones (Fox). She created and produced the web series Living With Strangers (LWS) through my production company, Apartment 12 Productions, together with my co-creator and friend, Tracy Ofosuhene. LWS has screened around the regional and international film festival circuit. During this time while working as an actor, the artist was lucky enough to join the team that workshopped Aleshea Harris’ “What to Send Up When It Goes Down” performing the work at Boston Court Performing Arts Center and at A.C.T. in San Francisco. After those performances she began to understand that she needed to break free of the conventions of theater and film. Her passion for storytelling drove her to create through acting, directing, writing and producing. Now the artist’s desire for change and connection drives her to push past the rules of any one genre and make art that blurs the lines between theater, film, intervention, craft and event.

Now during Carissa Lee’s pursuit of a MFA in performance from the School of the Art institute Chicago she is exploring themes of generational trauma and healing, community building and empathy. In addition to creating art myself, Carissa loves to help others create! She began my teaching artist career in 2016 and have worked with several organizations in Los Angeles dedicated to the advancement of young minds, including The Geffen Playhouse, The Unusual Suspects, Center Theater Group, About Productions, Arts For Healing Justice, and A Noise Within.

Jordan Brown

Jordan Brown is an artist and researcher of language. He works with found objects to re/construct past-future memories, which are the myths of being in the present. They often require the creation of new languages in their re/telling, and his work tends toward the maximal. He has a degree in English Literature & Creative Writing from Concordia University. Jordan is one half of the performance duo FATHERMOTHER, and one fourth of the Black artist collective Suspended Culture.

Kezia Waters

Kezia Waters is an Artist from what they like to call the Deep South. They’re an MFA Studio Art Performance Student at SAIC and they also hold an MFA in Acting from Ohio University. Time Traveling is not only a subject matter in most of their work but a method of creation/ a praxis/ a pedagogy. They push against, overlap and reject syncopation often. Growing up in The Black Pentecostal Church tradition. They think of their work as trying to find that which is holy, whole, holistic and/ or holds within Black and Queer functionality. They do this through spiritual surrealism and traditional folkloric techniques and have created/ fostered techniques based on Mythology archetypes, ADOS rituals, Underground Queer performance culture and visual aesthetics combined with Trance polyrhythms.

Lynn Hunter

Lynn Hunter is a Multimedia Endurance artist and Baltimore native. Her mission is to inspire empathy and engage audiences in deconstructing their preconceptions of amerikan identity and Black culture while exploring new boundaries of imagination and Black presence.

Earning a Bachelor of Fine Arts degree concentrated in Photography from the Maryland Institute College of Art, she then also held internships at the Aperture Foundation in New York city and at the Baltimore Museum of Art. Her performance work dives deep into the intricacies of Black critical theory, Black womanhood, mental well being, and the separations of ego and self.

Through performance Lynn commits to holding space for her community while fostering environments that allow others to experience not only her vulnerability but their own, creating a stronger collective consciousness fueled by empathy. This overall objective is achieved through mentally and physically charged time-based endurance pieces where the artist’s own body is pushed and of focus. Repetition, movement, and historical allegory all contribute to Hunter’s new world dedicated to taking up space, and honoring identity, bringing audiences with her. Since an early arts education from the Baltimore School for the Arts, Lynn has made work for local institutions, universities, and cultural centers. She has exhibited for three of Labbodies’ Annual Performance Art Reviews, in addition to Artscape, Free Fall Baltimore, Motor House, Eubie Blake, and several local collectives. Lynn completed a residency at the Lemon Tree House in Cetona, Italy and is now attending School of the Art institute of Chicago for her Master’s degree in Fine Art focusing in Performance.

Crédits

Création, Direction et Performance par Suspended Culture.

Creation, direction and performance by Suspended Culture.


the carousel

the carousel

Artiste

Peter William Holden

(Royaume Uni)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Cette sculpture formée des échos d’un autre temps utilise huit projecteurs de diapositives Kodak Carousel S qui produisent une animation générative analogique. 

Avec The Carousel, l’artiste met l’accent sur l’artificiel, c’est-à-dire la façon dont la technologie crée des illusions. Les cadres des diapositives ne contiennent pas de films, mais plutôt des découpages en papier cartonné, un hommage aux racines du cinéma ainsi qu’à la pratique millénaire du théâtre d’ombres. Les minuteries Kodak modifiées avec des photorésistances génèrent une boucle de rétroaction poétique à la manière d’un ouroboros, un cercle sans fin. La lumière ambiante de la machine elle-même alimente la sélection des futures images.

Malgré sa simplicité apparente, l’œuvre peut produire 65536 combinaisons uniques sur ses 8 écrans rappelant des pixels. Ce faisant, elle compose une animation en boucle infinie. The Carousel fonctionne à une fréquence d’images réduite de 12 images par minute.

Telle une musique d’ambiance, les bourdonnements de ventilateurs à l’intérieur des projecteurs sont accentués par les clics rythmiques et mécaniques des contrôleurs logiques internes. Le tout forme une composition sonore abstraite.

This sculpture made of echoes from another time uses eight Kodak Carousel S slide projectors that produce analog generative animation. 

With The Carousel, the artist focuses on the artificial, the way technology creates illusion. The slide frames do not contain film but rather cardboard cutouts: an homage to the roots of cinema as well as the age-old practice of shadow theater.  Kodak timers modified with photoresistors create a poetic feedback loop in the manner of an Ouroboros. The ambient light of the machine itself feeds the selection of future images. 

Thus the work, despite its apparent simplicity of eight pixel-like screens, can produce 65536 unique combinations. In doing so, it composes an infinite loop animation. The Carousel operates at a reduced frame rate of 12 frames per minute.

Like background music, the humming of fans inside the projectors is accentuated by the rhythmic, mechanical clicks of the projectors’ internal logic controllers, therefore forming an abstract sound composition. 


Biographie

Né en 1970 à Burnley, au Royaume-Uni. Depuis 1997 à Leipzig, en Allemagne

La nature éphémère de la sculpture cinétique semble être un terrain approprié pour les idées, les émotions et les espoirs de Peter William Holden; un espace dans lequel l’artiste peut se consacrer aux moyens de brouiller les frontières entre cinématographie et sculpture.

En combinant des dispositifs informatiques avec des éléments mécaniques, Peter William Holden crée des sculptures influencées par le mandala, mais, contrairement à un sculpteur traditionnel, il considère ces sculptures cinétiques comme un simple support;  elles ne sont qu’une première étape nécessaire dans un processus visant à atteindre ce qu’il croit être le véritable point central de son travail, à savoir les animations, chorégraphies et sons transitoires créés pendant que les sculptures sont en mouvement.

Ces œuvres ont été exposées dans divers musées et festivals internationaux,  notamment au Musée national d’art moderne et contemporain, à Séoul, en Corée; au OÖ Kulturquarter, à Linz, en Autriche; au musée d’art contemporain de Shanghai, en Chine; au Musée des Beaux-Arts de Leipzig, en Allemagne; au K11 Art Space de Guangzhou, en Chine; au Festival TransAmériques de Montréal, au Canada; à « Dance Machines » de Lille3000, en France; à RIAUS, au Royal Institute à Adelaide, en Australie; au File Festival de São Paulo,au  Brésil; à l’Incheon International Digital Arts Festival, en Corée; à la WRO Expanded City Media Art Biennale de Wroclaw, en Pologne; à la Galerie Kapelica de Ljubljana, en Slovénie; au E-Art Festival de Shanghai, en Chine; à Almost Cinema, Vooruit, à Gand, en Belgique; et au Ars Electronica de Linz, en Autriche.

Born 1970 Burnley, UK. Since 1997 Leipzig, Germany.

The ephemeral nature of kinetic sculpture seems an appropriate place for Peter William Holden‘s ideas, emotions, and hopes. A space in which he can focus on ways to blur the boundaries between cinematography and sculpture. Combining computational devices with mechanical elements, Peter William Holden creates mandala-influenced sculptures, but divergent from a traditional sculptor, he considers these kinetic sculptures solely a medium! Only a necessary first step in a process to achieve what he believes is the true-focal point of his work. That being the transitory animations, choreographies, and sounds while the sculptures are in motion.

These artworks have been exhibited at various museums and international festivals: including the National Museum of Modern and Contemporary Art, Seoul, Korea. OÖ Kulturquarter, Linz, Austria. Power Station of Art, Shanghai, China. Mdbk, Leipzig, Germany. K11 art space, Guangzhou, China. TransAmériques Montréal Canada. “Dance Machines” Lille3000 France. RIAUS, Royal Institute Adelaide, Australia. File Festival – São Paulo, Brazil. Incheon International Digital Arts Festival, Korea. WRO Expanded City Media Art Biennale Wroclaw, Poland. Kapelica Gallery Ljubljana, Slovenia. E-Art Festival Shanghai, China. Almost Cinema, Vooruit, Gent, Belgium. Ars Electronica Linz, Austria.

Crédits

Une oeuvre de Peter William Holden.


robot sapiens kimbalambala

robot sapiens kimbalambala

Artiste

Precy Numbi

(République démocratique du Congo et Belgique)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Avec Robot sapiens Kimbalambala, l’artiste Precy Numbi se transforme en  éco-héro. À l’aide de rebuts, il crée des sculptures – sortes de monstres contemporains – qui deviennent les protagonistes d’une fiction. Ces monstres s’attaquent au flux de déchets que l’Amérique du Nord et l’Europe dirigent vers l’Afrique, comme à leur accaparement de ses ressources et terres rares. Ils existent en résonance de l’histoire coloniale et de l’écofuturisme.

Pour l’artiste, les robots sapiens sont un genre d’espèce humaine qui tenterait de reprendre le contrôle sur la machine qui croit la maîtriser. Derrière l’illusion de toute-puissance qu’offre la carcasse se trouve une chair vulnérable, malmenée par les mécanismes de la tôle rigide qui l’enserre.

Robot sapiens Kimbalambala incarne la folie de l’humanité et pose les questions douloureuses. Quelle place les humains accorderont-ils aux robots? La pollution dominera-t-elle le monde?

Robot sapiens Kimbalambala, ce sont des sculptures qui se transforment, par moments, en manœuvre. Ces étonnantes carcasses s’activent et avancent sans phares, sans rétroviseurs, sans pare-chocs, sans permis de conduire, sans immatriculation, sans confort ni alarme. À l’image de la société et de sa mauvaise conduite.

Surveillez les apparitions!

Thanks to Robot sapiens Kimbalambala artist Precy Numbi transforms himself into an eco-hero! Using recycled scraps, Numbi creates sculptures – sort of contemporary monsters – that become the protagonists of a fiction of his own making. These monsters attack the flow of waste that is sent from North America and Europe to Africa, and they spit on the monopolization of resources and rare earths. These figures resonate with colonial history and the eco-futurist figure.

The way the artist sees it, the robot-sapiens are a kind of human species that would try to regain control over the machine that believes it has become master. Behind the illusion of omnipotence offered by the cuirass, there is vulnerable flesh, abused by the mechanisms of the rigid sheet metal that encloses it. 

Kimbalambala embodies the madness of men and dares to ask painful questions: what place will humans give to robots? Will pollution take over the world?

Robot sapiens Kimbalambala is an assemblage of sculptures that are transformed, at times, into maneuvers. These astonishing carcasses activate and move forward without headlights; without mirrors; without bumpers; without a driver’s license; without registration; without comfort nor alarm. Basically, they conduct themselves the same way human society does: badly.

Watch out, they’ll appear!


Biographie

Precy Numbi est un artiste visuel écofuturiste, sculpteur et performeur basé en République démocratique du Congo. Il est titulaire d’un diplôme en arts graphiques et plastiques de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Après ses études, il s’engage politiquement pour le respect des droits de la personne à travers des performances militantes qu’il réalise dans l’espace public. Il s’implante par la suite à Goma pour construire une pratique artistique ancrée sur le territoire de cette région. À partir de 2017, il voyage à l’étranger avec le robot sapiens Kimbalambala, qu’il fait intervenir à l’échelle internationale. Precy Numbi témoigne de son temps et de la société en proposant des solutions créatives. Dans ses performances, il interagit avec le public, l’invitant à mirer les symptômes d’un monde qui jette et, par là même, le reflet de ses propres comportements. « Mes œuvres sont patrimoniales : créées avec les biens d’hier, devenus les déchets d’aujourd’hui, elles incarnent les espoirs pour demain. » Bouteilles en plastique usagées, carcasses de voitures, déchets électroniques, vêtements élimés, etc. constituent ses ressources premières pour s’exprimer. Precy Numbi les transforme en films poétiques, en personnages analogiques, en sculptures vivantes ou en masques contemporains. Ses œuvres montrent la force de la résistance et de la résilience humaines face à diverses problématiques.

Precy Numbi is an eco-futurist visual artist, sculptor and performer. After graduating in Graphic Arts and Plastic Arts at the Academy of Fine Arts in Kinshasa, he takes a political stand for the respect of human rights through militant performances in public spaces. He then moved to Goma to build an artistic practice rooted in the region’s territory. In 2017, he begins travelling around the world to present his ‘Robot Sapiens Kimbalambala’ on an international scale. Precy Numbi bears witness to his time and society by proposing creative solutions. He invites the viewer to look at the symptoms of a society that throws away instead of fixing, and he uses the experience as a reflection of his own behaviors.
“My works are patrimonial: created with yesterday’s goods, which have become today’s waste and tomorrow’s hope”. Used plastic bottles, car bodies, electronic waste, used clothing, etc. are his primary resources for expression. Whether he transforms them into poetic films, analog characters, living sculptures or contemporary masks, he wants to show the strength of human resistance and resilience in the face of various problems.

Crédits

Une oeuvre de Precy Numbi


liminal

liminal

Artiste

Louis-Philippe Rondeau

(Montréal, Québec)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

LIMINAL est une installation interactive qui met en image l’inexorable passage du temps. Elle cherche à réifier (matérialiser) la frontière entre le présent et le passé.

Dans un espace sombre, une arche lumineuse. Il s’agit d’un portail temporel. Lorsque nous traversons cette démarcation, notre reflet est projeté sur le mur adjacent et déployé dans le temps grâce à la technique du slit-scan. Telle une métaphore visuelle du passé qui s’empare sans cesse du présent, l’image se perd inexorablement dans la blancheur éthérée de l’oubli.

En un sens, l’œuvre souligne que toute lumière est passée. Le scintillement dans le ciel nocturne n’est qu’un instantané révolu du firmament : la lumière est la manifestation d’événements qui ont déjà eu lieu.

Selon la position qu’on adopte dans le portail, une tonalité différente résonne. Cette musicalité incite chaque personne à incarner son présent afin de mettre en place son éventuel passé. Le son est sculpté par les gestuelles des performeuses et des performeurs, qui improvisent d’étranges chorégraphies. La lumière les retranscrit en images où les corps apparaissent métamorphosés par l’expérience singulière de la durée.

Plusieurs festivals à travers le monde ont déjà présenté LIMINAL. C’est avec plaisir que nous invitons à son tour le public du Mois Multi à jouer avec cette installation éclairante!

LIMINAL is an interactive installation that embodies the relentless passage of time. It seeks to reify the limit between present and past.

 An arch of light appears in the darkness: it is a temporal portal. When we cross this threshold, our reflection projected on the adjacent wall seems deployed in time thanks to the slit-scan technique. In this visual metaphor – the past constantly taking over the present – we see our image fading inexorably into the oblivion of white light. 

In a sense, the work emphasizes that all light is the manifestation of events that have already occurred – the twinkle we see in the night sky is but a bygone snapshot of the stars.

 The sound emanating from the artwork is spatialized – the tone is altered according to the position of the interactor in the portal – which translates into a musicality that incites the public to perform in the present, paving the way for the past. When they cross, the sound is allegorically sculpted by the gestures of the performers. They improvise strange choreographies that light transcribes into images – images in which bodies seem transformed by singular experiences of time.

Presented in many festivals around the world, we are very happy to invite the Mois Multi audience to play – and even perform – with LIMINAL!


Biographie

Dans ses œuvres, Louis-Philippe Rondeau développe des dispositifs qui explorent l’autoreprésentation et la performance d’une manière ludique et non conventionnelle. Son approche de recherche-création repose tant sur la simplicité du design, qui favorise l’interaction du public, que sur la complexité du code informatique et sur l’exécution d’objets matériels. Elle s’inscrit dans l’histoire des processus photographiques marginaux popularisés au 19e siècle. Cependant, contrairement aux photographies analogiques, ses travaux avec des images numériques ne représentent pas la réalité. Ses propositions inhabituelles découlent de son aspiration à découvrir des moyens intuitifs et singuliers d’expression de soi.

Louis-Philippe Rondeau est professeur à l’École des arts numériques, de l’animation et du design de l’Université du Québec à Chicoutimi. Sa pratique découle de son travail dans le domaine des effets visuels numériques à Montréal. Ses recherches portent sur la représentation et la performance humaines dans un contexte média-archéologique. Il réinterprète des formes de médias oubliés et négligés à l’aide d’outils contemporains. Reprenant parfois le modus operandi du miroir, ses installations interactives nous obligent à reconsidérer les conventions employées dans la médiation des corps, notamment leur articulation spatiotemporelle.

In his work, Louis-Philippe Rondeau develops devices that explore self-representation and performance in a playful and unconventional manner. His research and creative approach reveal both a desire for user-friendly design and an interest in the complexity of computer code and composition of physical objects. While focusing his research and finding inspiration in the marginal photographic processes popularized in the 19th century, Rondeau’s work with digital images – unlike analog photography – does not imitate reality. His unusual instruments stem from his aspiration to uncover novel means of self-expression.

His research is focused on human representation and performance in a media-archeological context. It is inspired by a desire to reinterpret forgotten and overlooked forms of media, using contemporary digital tools. Sometimes reprising the mirror’s modus operandi, his interactive installations compel us to reconsider the conventions employed in the mediation of bodies, specifically those regarding the representation of space and time. He is a professor at the Digital Arts, Animation and Design School of UQAC (NAD-UQAC), and his practice stems from working in the area of digital visual effects in Montreal.

Crédits

Une oeuvre de Louis-Philippe Rondeau.