LOVESPACE LoveSpace lovespace
Origine: Chicago, États-Unis
Performance, public averti, nudité
Collectif
Suspended Culture
Présenté en collaboration avec Le Lieu – centre en art actuel
Description
Suspended Culture est un collectif d’artistes en émergence provenant de Chicago. Ces jeunes s’ancrent résolument dans le contexte de leur pays ainsi que dans les bouleversements sociaux auxquels ils et elles ont fait face dans les dernières années. Leurs réalisations, emblématiques d’une génération qui refuse d’accepter le statu quo, alternent entre la prise de paroles, la transformation du corps et l’œuvre médiatique circulant par Internet. Le collectif s’intéresse à l’amour en tant que technique par laquelle il est possible de créer et de penser. Il cherche comment maintenir en vie cette approche, en particulier au sein des institutions capitalistes blanches, où les personnes de couleur sont souvent obligées de fonctionner dans le manque.
LOVESPACE lovespace LoveSpace se veut un hommage aux espaces d’amour et de sécurité que les personnes noires aux États-Unis ont créé et entretenu. L’église, le salon de barbier (barber shop), la cuisine, le terrain de jeu… Ces zones relationnelles se fondent dans l’ordinaire, mais opèrent fondamentalement comme des lieux de transformation. Souvent éphémères, nécessairement mutables, ces institutions sont toutefois toujours ancrées dans l’affection.
Les artistes invitent toutes les personnes qui entrent dans leur aire de performance à réfléchir aux lieux sacrés de l’amour et aux techniques utilisées pour les construire. Le collectif s’inspire de l’œuvre séminale de Bell Hooks, All About Love, qui évoque les possibilités radicales de l’espace noir. La performance est présentée en collaboration avec Le Lieu – centre en art actuel.
Suspended Culture is a collective of young emerging artists from Chicago. They are firmly rooted in the context of their country and the social upheaval they have faced in recent years. Alternating between political speech, body transformation and the use of media circulating on the Internet, these artistic voices are emblematic of a generation that refuses to reproduce and accept the status quo. The collective is interested in love as a technique through which it is possible to create and to think. It focuses on how we can keep that loving space alive; particularly within white capitalist institutions where people of color are often forced to function underwhelmingly.
LOVESPACE lovespace LoveSpace is an homage to the spaces of love and safety that Black people in the United States have created and maintained: the church, the barber shop, the kitchen and the playground. These relational spaces blend into the ordinary, but fundamentally operate as places of transformation. Often these spaces are ephemeral institutions, necessarily mutable, yet always rooted in love.
They invite all who enter their performative space to reflect on the sacred places of love and the techniques used to construct them. The collective uses Bell Hooks’ seminal work, All About Love, as a source that evokes the radical possibilities of Black sacred places.
Biographie
Carissa Lee
Armée d’un BFA de la Tisch School of the Arts de l’université de New York, Carissa Lee a commencé à jouer professionnellement en 2010. Elle a participé à plusieurs courts-métrages et fait des apparitions dans Key and Peele (Comedy Central) et The Crazy Ones (Fox). Elle créé et produit la série web Living With Strangers (LWS) par le biais de ma société de production, Apartment 12 Productions, avec sa cocréatrice et amie, Tracy Ofosuhene. LWS a été présenté dans le circuit des festivals de films régionaux et internationaux. Pendant cette période, alors que l’artiste travaillait comme actrice, elle eu la chance de faire partie de l’équipe qui a travaillé sur « What to Send Up When It Goes Down » d’Aleshea Harris, en jouant la pièce au Boston Court Performing Arts Center et à A.C.T. à San Francisco.
Après ces représentations, Carissa Lee a commencé à comprendre qu’elle devait se libérer des conventions du théâtre et du cinéma. Sa passion pour la narration l’a alors poussé à la création en tant que comédienne, réalisatrice, écrivaine et productrice.Aujourd’hui, son désir de changement et de connexion la pousse à transcender les règles d’un seul genre et à créer un art qui brouille les frontières entre le théâtre, le cinéma, l’intervention, l’artisanat et l’événement.
Aujourd’hui, dans le cadre de sa maîtrise en performance à la School of the Art Institute de Chicago, Carissa Lee explore les thèmes du traumatisme générationnel et de la guérison, de la construction de la communauté et de l’empathie. En plus de réaliser des créations personnelles, l’artiste aider les autres à créer. Elle a commencé sa carrière d’artiste enseignante en 2016 et elle a travaillé avec plusieurs organisations de Los Angeles dédiées à l’avancement des jeunes esprits, notamment The Geffen Playhouse, The Unusual Suspects, Center Theater Group, About Productions, Arts For Healing Justice et A Noise Within.
Jordan Brown
Jordan Brown est à la fois artiste et chercheur dans le domaine du langage. Il travaille avec des objets trouvés pour re/construire des souvenirs passés-futurs, qui sont les mythes de l’être au présent. Ces souvenirs nécessitent souvent la création de nouveaux langages pour être racontés, ou répétés, par un travail qui tend vers le maximalisme. Titulaire d’un diplôme en littérature anglaise et en création littéraire de l’Université Concordia, Jordan est la moitié du duo de performeurs FATHERMOTHER l’un des quatre membres du collectif d’artistes noirs Suspended Culture.
Kezia Waters
L’artiste Kezia Waters est originaire de ce qu’iel aime appeler le Sud profond. Iel poursuit des études de MFA Studio Art Performance au SAIC et détient également un MFA en art dramatique de l’Université de l’Ohio.
Le voyage dans le temps n’est pas seulement un sujet dans la plupart de ses œuvres qui repoussent, chevauchent et rejettent souvent la syncope, mais aussi une méthode de création, une praxis, une pédagogie.
Ayant grandi dans la tradition de l’église pentecôtiste noire, Kezia considère son travail comme une recherche de ce qui est saint, entier ou holistique ou ce qui appartient à la communauté noire et queer. Iel y parvient par le biais de surréalisme spirituel et de techniques folkloriques traditionnelles et par la création et la promotion de techniques fondées sur les archétypes de la mythologie, les rituels ADOS, la culture de la performance et l’esthétique visuelle underground queer combinées aux polyrythmes de la transe.
Lynn Hunter
Lynn Hunter est une artiste multimédia d’endurance originaire de Baltimore. Sa mission est d’inspirer l’empathie et d’inciter le public à déconstruire ses idées préconçues sur l’identité américaine et la culture noire, tout en explorant de nouvelles frontières de l’imagination et de la présence noire.
Titulaire d’une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en photographie du Maryland Institute College of Art, elle a effectué des stages à la Aperture Foundation de New York et au Baltimore Museum of Art. Ses performances plongent dans les méandres de la théorie critique noire, de la féminité noire, du bien-être mental et des séparations de l’ego et du soi.
Par le biais de la performance, Lynn entend maintenir un espace pour sa communauté tout en favorisant des environnements qui permettent aux autres de faire l’expérience non seulement de sa vulnérabilité, mais aussi de la leur, créant ainsi une conscience collective plus forte et alimentée par l’empathie.
Cet objectif global est atteint grâce à des pièces d’endurance axées sur le temps, mentalement et physiquement chargées, où le corps de l’artiste est mis à rude épreuve.
La répétition, le mouvement et l’allégorie historique sont autant d’éléments qui contribuent au nouveau monde de Lynn Hunter, un monde voué à occuper l’espace, à honorer l’identité et à entraîner le public avec lui.
Depuis sa formation artistique précoce à la Baltimore School for the Arts, Lynn a réalisé des œuvres pour des institutions locales, des universités et des centres culturels.
Elle a exposé pour trois des revues annuelles d’art performatif de Labbodies, ainsi que pour Artscape, Free Fall Baltimore, Motor House, Eubie Blake et plusieurs collectifs locaux. Lynn a effectué une résidence à la Lemon Tree House de Cetona, en Italie, et étudie actuellement à la School of the Art institute of Chicago pour obtenir une maîtrise en beaux-arts avec une spécialisation en performance.
Carissa Lee
Armed with a BFA from NYU’s Tisch School of the Arts, Carissa Lee began acting professionally in 2010. She had appeared in several short films, and been featured on Key and Peele (Comedy Central) and The Crazy Ones (Fox). She created and produced the web series Living With Strangers (LWS) through my production company, Apartment 12 Productions, together with my co-creator and friend, Tracy Ofosuhene. LWS has screened around the regional and international film festival circuit. During this time while working as an actor, the artist was lucky enough to join the team that workshopped Aleshea Harris’ « What to Send Up When It Goes Down » performing the work at Boston Court Performing Arts Center and at A.C.T. in San Francisco. After those performances she began to understand that she needed to break free of the conventions of theater and film. Her passion for storytelling drove her to create through acting, directing, writing and producing. Now the artist’s desire for change and connection drives her to push past the rules of any one genre and make art that blurs the lines between theater, film, intervention, craft and event.
Now during Carissa Lee’s pursuit of a MFA in performance from the School of the Art institute Chicago she is exploring themes of generational trauma and healing, community building and empathy. In addition to creating art myself, Carissa loves to help others create! She began my teaching artist career in 2016 and have worked with several organizations in Los Angeles dedicated to the advancement of young minds, including The Geffen Playhouse, The Unusual Suspects, Center Theater Group, About Productions, Arts For Healing Justice, and A Noise Within.
Jordan Brown
Jordan Brown is an artist and researcher of language. He works with found objects to re/construct past-future memories, which are the myths of being in the present. They often require the creation of new languages in their re/telling, and his work tends toward the maximal. He has a degree in English Literature & Creative Writing from Concordia University. Jordan is one half of the performance duo FATHERMOTHER, and one fourth of the Black artist collective Suspended Culture.
Kezia Waters
Kezia Waters is an Artist from what they like to call the Deep South. They’re an MFA Studio Art Performance Student at SAIC and they also hold an MFA in Acting from Ohio University. Time Traveling is not only a subject matter in most of their work but a method of creation/ a praxis/ a pedagogy. They push against, overlap and reject syncopation often. Growing up in The Black Pentecostal Church tradition. They think of their work as trying to find that which is holy, whole, holistic and/ or holds within Black and Queer functionality. They do this through spiritual surrealism and traditional folkloric techniques and have created/ fostered techniques based on Mythology archetypes, ADOS rituals, Underground Queer performance culture and visual aesthetics combined with Trance polyrhythms.
Lynn Hunter
Lynn Hunter is a Multimedia Endurance artist and Baltimore native. Her mission is to inspire empathy and engage audiences in deconstructing their preconceptions of amerikan identity and Black culture while exploring new boundaries of imagination and Black presence.
Earning a Bachelor of Fine Arts degree concentrated in Photography from the Maryland Institute College of Art, she then also held internships at the Aperture Foundation in New York city and at the Baltimore Museum of Art. Her performance work dives deep into the intricacies of Black critical theory, Black womanhood, mental well being, and the separations of ego and self.
Through performance Lynn commits to holding space for her community while fostering environments that allow others to experience not only her vulnerability but their own, creating a stronger collective consciousness fueled by empathy. This overall objective is achieved through mentally and physically charged time-based endurance pieces where the artist’s own body is pushed and of focus. Repetition, movement, and historical allegory all contribute to Hunter’s new world dedicated to taking up space, and honoring identity, bringing audiences with her. Since an early arts education from the Baltimore School for the Arts, Lynn has made work for local institutions, universities, and cultural centers. She has exhibited for three of Labbodies’ Annual Performance Art Reviews, in addition to Artscape, Free Fall Baltimore, Motor House, Eubie Blake, and several local collectives. Lynn completed a residency at the Lemon Tree House in Cetona, Italy and is now attending School of the Art institute of Chicago for her Master’s degree in Fine Art focusing in Performance.