the carousel

Artiste

Peter William Holden

(Royaume Uni)

Lieu

Espace 400e
100 Quai Saint-André
Québec, QC G1K 3Y2

Entrée gratuite

Sans réservation

Dates

Du 1er au 19 février 2023

Ouverture le 1er février à 19h – vernissage

Heures d’ouverture

Lundi, mardi : FERMÉ


Mercredi, jeudi, vendredi :
13h à 21h


Samedi et dimanche :
10h à 17h


Description

Cette sculpture formée des échos d’un autre temps utilise huit projecteurs de diapositives Kodak Carousel S qui produisent une animation générative analogique. 

Avec The Carousel, l’artiste met l’accent sur l’artificiel, c’est-à-dire la façon dont la technologie crée des illusions. Les cadres des diapositives ne contiennent pas de films, mais plutôt des découpages en papier cartonné, un hommage aux racines du cinéma ainsi qu’à la pratique millénaire du théâtre d’ombres. Les minuteries Kodak modifiées avec des photorésistances génèrent une boucle de rétroaction poétique à la manière d’un ouroboros, un cercle sans fin. La lumière ambiante de la machine elle-même alimente la sélection des futures images.

Malgré sa simplicité apparente, l’œuvre peut produire 65536 combinaisons uniques sur ses 8 écrans rappelant des pixels. Ce faisant, elle compose une animation en boucle infinie. The Carousel fonctionne à une fréquence d’images réduite de 12 images par minute.

Telle une musique d’ambiance, les bourdonnements de ventilateurs à l’intérieur des projecteurs sont accentués par les clics rythmiques et mécaniques des contrôleurs logiques internes. Le tout forme une composition sonore abstraite.


Biographie

Né en 1970 à Burnley, au Royaume-Uni. Depuis 1997 à Leipzig, en Allemagne

La nature éphémère de la sculpture cinétique semble être un terrain approprié pour les idées, les émotions et les espoirs de Peter William Holden; un espace dans lequel l’artiste peut se consacrer aux moyens de brouiller les frontières entre cinématographie et sculpture.

En combinant des dispositifs informatiques avec des éléments mécaniques, Peter William Holden crée des sculptures influencées par le mandala, mais, contrairement à un sculpteur traditionnel, il considère ces sculptures cinétiques comme un simple support;  elles ne sont qu’une première étape nécessaire dans un processus visant à atteindre ce qu’il croit être le véritable point central de son travail, à savoir les animations, chorégraphies et sons transitoires créés pendant que les sculptures sont en mouvement.

Ces œuvres ont été exposées dans divers musées et festivals internationaux,  notamment au Musée national d’art moderne et contemporain, à Séoul, en Corée; au OÖ Kulturquarter, à Linz, en Autriche; au musée d’art contemporain de Shanghai, en Chine; au Musée des Beaux-Arts de Leipzig, en Allemagne; au K11 Art Space de Guangzhou, en Chine; au Festival TransAmériques de Montréal, au Canada; à « Dance Machines » de Lille3000, en France; à RIAUS, au Royal Institute à Adelaide, en Australie; au File Festival de São Paulo,au  Brésil; à l’Incheon International Digital Arts Festival, en Corée; à la WRO Expanded City Media Art Biennale de Wroclaw, en Pologne; à la Galerie Kapelica de Ljubljana, en Slovénie; au E-Art Festival de Shanghai, en Chine; à Almost Cinema, Vooruit, à Gand, en Belgique; et au Ars Electronica de Linz, en Autriche.

Crédits

Une oeuvre de Peter William Holden.